Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > débats, contribution, avis, citoyen, société, vie publique, analyse, (...) > L’atout des datas a des règles d’une matière évolutive.
Posséder des données coûte et leur rentabilité peut être dépassée.
dimanche 4 septembre 2022, par
Les datas constituent certes un patrimoine qui peut être considéré comme marchandise vendable, mais nécessitent des mises à jour, du stockage qui les rend disponibles au moment opportun et une constance dans leur gestion. Ou bien le savoir-faire en matière de les présenter afin qu’elles soient exploitées dans l’objectif pour lequel elles ont été confectionnées, ramassées et gardées en vue d’une stratégie commerciale ou d’information servant à améliorer la vie des gens.
La volatilité des datas est établies. Certaines entités les ont glanées mais ne savent pas les utiliser aussi. D’une part le manque de formation du chargé de ce département des datas qui n’existait pas et de l’autre la définition de l’objectif de cette matière virtuelle. On se demande comment mieux rentabiliser ce qui est considéré des informations utiles à la croissance du chiffre d’affaires et à la fidélisation de la clientèle.
La ruée dans la quête des données, leur capture et leur archivage ne se sont pas arrêtés et c’est maintenant comme missions dépassées. Forcément arrive le stade de leur utilité, ce qui continue par poser le problème de savoir les ranger et les exploiter, en comprenant leur teneur et contenus. Les organisations n’arrivent pas à valoriser les données dont elles disposent et persistent à puiser du filon.
La capacité d’anticiper avec les datas : l’extrapolation scientifique.
28 décembre 2020
Transcrites seulement, les données sont intangibles. Elles sont malléables et transformables selon les soins qu’on leur applique et la destination qui leur est réservée. Un ensemble d’octets auquel les entreprises vouent un attachement comme un trésor en or, alors qu’on comprend de plus en plus qu’elles changent, commutent et périssent même, devenant obsolètes, par rapport aux plus récentes.
Constamment, les datas subissent des modifications et peuvent aussi disparaître, y compris avec l’usage auquel elles devaient servir. Déjà elles n’ont aucune présence physique au-delà de la mémoire qu’ils s’approprient dans une base de données quand elles sont prises. Elles vieillissent aussi ne reflètent plus les réalités, toujours en mutation, dont elles ont été ressorties.
On leur donne de la valeur alors qu’on découvre déjà depuis peu que leur stockage est vain car on ne les a jamais utilisées. Plus des deux tiers (68 %) des données disponibles pour les entreprises ne sont pas exploitées, selon une enquête menée en 2021, auprès de 1 500 chefs d’entreprise mondiaux, par Seagate Technology. C’est beaucoup de données inutilisées à reporter sans en tirer aucun avantage.
Destin des datas détournées du demi-milliard de comptes Facebook.
13 avril 2021
Dans l’un de nos articles, nous avons insisté sur la jeunesse de la « data-science » et cette récence aborde une théorie qui n’existait pas. Comprendre comment créer et adapter une stratégie de données est, plutôt sera, une compétence avec de nouveaux cadres humains. Pour la formation l’expérimentale pratique ne peut prétendre avoir déjà été accomplie pour être transmise.
En sélectionnant et en mettant en œuvre avec soin une gestion de cette spécialité, les responsables des datas savent qu’ils ont et manient un atout stratégique précieux. Mais ont encore des zones d’ombre et méconnaissances qui les empêchent de réaliser les objectifs tangibles. Il leur incombe des plans relevant du marketing en économie et du renseignement pour l’action publique.
Les données peuvent être évaluées comme des revenus directs et calculées à la fois comme une possession qui a un coût et tel un actif amortissable. Les prévisions pleuvent sur le marché de la monétisation des données. D’après le bureau d’étude "Allied Market Research", ce marché atteindra 15,4 milliards de dollars d’ici 2030, avec une croissance à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 22,1 % de 2021 à 2030.
Pour l’anticipation, dès 2020 les datas perfectionnent les projets.
16 JANVIER 2020
On s’accorde à croire désormais que les données en tant que propriété peuvent générer des revenus. Les entreprises gagnent de l’argent en vendant leurs données à d’autres et/ou en les échangeant contre des services. Ces transactions pourraient être comptabilisées dans un bilan d’entreprise et si elles ne le sont pas, elles peuvent être suivis financièrement.
Cela veut dire inéluctablement que les données ont un coût aussi pour être si valorisées et monétisées. Le prix du stockage que consomment les données, celui du temps qu’il a fallu à l’informatique ou à un fournisseur du cloud pour les avoir et les compiler, ainsi l’énergie consommée pour prendre en charge ces rangements leur donnent valeur.
On continuera de savoir des indications sur les personnes, les organes, les unités et les mastodontes en dressant des données qui aident à mieux les comprendre. Que faire ? Quand on possède ces virtuelles indices transcrits en Gigas, il faut les actualiser, les entretenir et bien les garder afin de les préserver de la prédation des hackers et concurrents.
Maintenant, après une décennie de mise en branle du secteur des datas, une gigantesque matière virtuelle, des questions surgissent. Elles et commencent à lever des voiles sur ces données dont disposent les entreprises ou bien les entités publiques. Et qui constatent les changements du paradigme d’une science qui n’a pas eu le temps d’être reconnue pour être déjà à son point critique !
img : Adobe Stock
Voir en ligne : Datas & Données
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