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Encore en 2022, l’islamisme menace de s’accaparer du pouvoir en Algérie.

Une demi-démocratie dévoyée d’islamisme et scrutée depuis la caserne.

mardi 19 juillet 2022, par Djamel Damien Boucheref

L’apologie exprimée en lèche-botte à l’armée en Algérie est insoutenable, car la désolation n’est guère finie avec l’exclusion et la répression. Ce que font les opportunistes, avides d’accéder aux postes dans les hautes sphères avec l’appui des militaires, est autant inadmissible... Que l’obscurantisme, encore prépondérant dans l’amalgame des courants philosophiques festoyant à l’ombre de la pseudo-démocratie du plus vaste pays d’Afrique. Et qui présume toujours arriver à sa fin funeste de gouverner selon la barbarie archaïque et sans modernité.

«  L’ANP (armée nationale populaire) héritière de l’ALN (armée de libération nationale)  » est un slogan sorti du doyen de la presse écrite algérienne "Alger-Républicain". Il a été émis en appel à une action des soldats pour l’arrêt du processus électoral 1990/91. Il est maintenant galvaudé par les militaires et les bureaucrates qui tiennent les principaux centres de décision du pays, afin de légitimer la forte présence de l’institution chargée de protéger le pays, dans les médias ainsi que sa suprématie dans toute la gouvernance.

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Le slogan «  Etat (dawla) civil et non militaire  », apparu expressément lors des émeutes de 2019, revient plus aux islamistes qui sont empêchés de confisquer la république pour la convertir en théocratie. Depuis 1991, date de l’arrêt de législatives qui allaient introniser la majorité islamiste à l’assemblée nationale, ils ne cessent de galvauder le vocable « généraux » avec sous-entendu…

Les tenants de l’affabulatrice tradition islamique ont aussi détourné, en 2019, «  khawa-Khawa  » (entre frères et sœurs) autre mot d’ordre destiné à rapprocher militaires et peuple, en fraternité entre fascislamistes et leurs acolytes dits réconciliateurs pour endiguer l’institution et la neutraliser pour qu’elle reste dans les casernes. Or aucun régulateur n’a été capable de déloger le clan des Bouteflika, sauf les soldats !

Le criard fascisme de la pseudo-idéologie religieuse, prétendant être inspirée de l’islam et qui sert à la perpétuation du règne des despotes en Algérie, a pour première victime l’économie du pays puis son mal se répercute sur les humains. Mais la société résiste, en dépit d’être privée de ses meilleurs enfants qui devaient la guider dans cette endurance. Illusoire de prétendre aider le peuple quand on fournit son mal et on le prive de ses élites !

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Comment on aborde cette info ? Elle dit «  Le général-major Djamel Kehal a été installé dans ses fonctions de directeur général de la Sécurité intérieure (DGSI) par le général d’armée Said Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP, selon le communiqué du MDN (ministère de la défense nationale). Il remplace à ce poste le général-major Abdelghani Rachedi nommé en avril 2020.  »

Quel est l’intérêt au public pour cette actualité, alors le mot « général » en Algérie a moult connotations péjoratives dont celle de la corruption, sous-entendant l’accaparement des richesses, pour un pays grandement rentier. Et autres népotismes de placer amis et progéniture aux postes étatiques dont des fonctions imméritées à SONATRACH, préfectures, services diplomatiques etc…

La répression du cadre interne est une interprétation de la réalité du pouvoir régnant dès 2019. Avec une justice et des forces de l’ordre qui traquent les expressions jugées mensongères, nuisibles à la nation, portant atteinte à l’unité nationale, dénigrant les valeurs morales, insultant les institutions publiques, servant des agendas étrangers et tombées en complicité avec des forces hostiles, les décors de la répression sont posés.

C’est parce que je ne vois aucun signe d’espoir, pour ma patrie l’Algérie, dans le choquant comportement à la fois des lignes éditoriales des médias que de la part des plumes qui sont dans leurs effectifs humains. Pour leurs positions de droite fasciste et leur rabaissement démagogique, je ne trouve plus aucune lueur lumineuse dans la perspective qui édifie un horizon serein.

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Le virage au pseudo-démocratisme libéral qui n’encourage pas l’entreprise de presse de quelque soi sa nature juridique, que je ressens de la médiocratie des TV, radios, journaux et autres organes étatiques de mon pays, me déçoit et me taraude l’esprit. Certes je ne suis pas l’influenceur de haut rang, mais depuis que je publie librement ce que je veux, même si on ne laisse pas passer des trucs… Je persiste et signe.

J’ai aperçu un certain nombre d’histoires qui prétendent à l’absence totale d’idéologie et font état d’impartialité, il m’a fallu m’assurer. Or elles donnent à réfléchir pour le plus crédule des auditeurs/lecteurs. Réserver à l’institution militaire la part du lion de la couverture de ses activités pourtant relevant souvent du secret d’Etat, relève de la situation du publiciste. Alors où est l’utilité ?

Qu’est-ce que cela signifie pour les citoyens algériens lorsque les autorités militarisées s’attaquent aux revendications avec partialité et au service d’un programme politique qui a déjà été incompétent et inefficace ? Cela correspond à une dictature construite à partir des reliquats de l’ancien nationalisme où des clans antagoniques s’adonnaient à des confrontations et prédations…

Les bureaucrates qui sont à la solde l’institution militaire gouvernent la distribution de la rente, considérée gestion des affaires de la cité. Ils écartent par le népotisme clanique, l’irrespirable corruption des rouages et l’exclusion les plus intègres compétences. L’armée les écoute en dressant son audit. Il est réalisé par les directeurs centraux, les commandants des régions, les chefs des grandes unités ainsi que les cadres qui dirigent les écoles ou bien les structures de l’industrie.

L’armée algérienne s’illusionne de pouvoir fusionner la religion quasi hégémonique sur la perception de la réalité avec un Etat moderne qui fondé sur la science et les libertés. Contradiction qui dure depuis longtemps et alimente la même crise. L’appareil de la guerre et de la sécurité du pays tient son expérience d’ouverture qui dériva, après 1988, vers l’enlisement d’une société dont le nationalisme libérateur s’est converti en patriotisme confessionnel et identitaire !

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