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Rapport de l’ONU sur la météo, d’OMM, alerte sur le climat.

Les prévisionnistes disent que le seuil de 1,5 degré sera vite dépassé.

vendredi 13 mai 2022, par Hugo Mastréo

Après le rapport sur la crise climatique du GEIC, c’est l’institution spécialisée des Nations unies « OMM » (Organisation Météorologique Mondiale) qui émet son alerte. Alors qu’il n’est pas possible d’endiguer la voracité de l’humanité qui induit la production des énergies fossiles, faute de disposer de sources plus vertes ou propres des atteintes à l’environnement.

Notre précédent article insiste sur ce travail d’alerte. Ce dernier a été dirigé par l’Office britannique Met (Meteorological Office) pour l’OMM, l’agence des Nations Unies. Des contributions de centres climatiques aux États-Unis, en Australie, au Danemark et dans d’autres pays, ont fourni ce rapport qui montre que les chances de dépasser le seuil de 1,5 degré à court terme augmentent rapidement.

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mercredi 13 avril 2022

Les phénomènes météorologiques sont plus intenses, signes du changement climatique. Ils sont déjà très visibles à travers d’extrêmes faits. Enumérer les régions touchées se rapporte aux couvertures médiatiques qui livrent ces faits dévastateurs notamment ceux venant du ciel. Comme les tremblements de terre, il reste à déterminer leur rapport au réchauffement qui est véritablement en marche.

Dans toutes les régions du monde, des vagues de chaleur plus intenses, la sécheresse et les incendies de forêt frappent. Il y a plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère, ce qui entraîne des précipitations extrêmes qui ont pour conséquences des inondations mortelles. Le réchauffement de l’océan alimente des tempêtes tropicales qui deviennent plus puissantes et l’élévation du niveau de la mer augmente les impacts.

Rapport d’OMM, agence de la météo de l’ONU

Les prévisionnistes sont formels, les perspectives climatiques montrent qu’il y a une probabilité de l’ordre de 93 %, qu’au moins une année, située entre 2022 et 2026, soit la plus chaude jamais enregistrée. Ce qui détrônera l’année 2016 de la première place, un record dont on n’a jamais imaginé sa chute. Notons que dans le Monde il n’y a pas la même canicule en même temps.

La prochaine COP27 qui se tiendra en Égypte en novembre 2022, elle promet d’augmenter la pression sur les décideurs. L’OMM a été chargée de diriger les premiers efforts du système météorologique et de présenter, lors de la prochaine Conférence, un plan d’action pour atteindre l’objectif de bloquer la montée du réchauffement à un 1.5°. Objectif qui n’est possible quand continue la même dégradation.

Les systèmes d’alerte précoce avertiront tout le monde sur Terre des conditions météorologiques extrêmes, dont la fréquence et l’intensité augmentent en raison au changement climatique, d’ici cinq ans selon un plan ambitieux nouvel objectif des Nations Unies annoncé pour marquer la météorologie mondiale, en sa journée du 23 mars.

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Les latitudes élevées se réchauffent le plus rapidement. L’exemple de ces derniers est l’Arctique devant connaître une anomalie de température au cours des cinq prochaines années, plus de trois fois plus importante que l’anomalie moyenne mondiale.

Photo : Zakir Chowdhury/Barcroft Images/Barcroft Media via Getty Images

En outre, ce rapport constate que la probabilité que la moyenne quinquennale pour 2022-2026 soit supérieure à celle des cinq années précédentes est également de 93 %. Selon le rapport, il n’y a que 10 % de chances que la moyenne sur cinq ans dépasse 1,5 °C.

En 2021, le monde s’était déjà réchauffé de 1,1 °C au-dessus des niveaux préindustriels. La période de 2015 à 2021 a été la période de sept ans la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des enregistrements en 1850, selon le rapport.

Ce repère de 1,5 °C devait dépasser à long terme selon nombreuses études climatiques. Elles ont montré que si le réchauffement est irréversible, ses conséquences sont bien plus graves. La perte de récifs coralliens à cause de l’eau chaude, l’inondation de petites nations insulaires et une augmentation des vagues de chaleur meurtrières à travers le monde se manifesteront fréquemment.

Ce chiffre de 1,5°C n’est pas une statistique aléatoire, a déclaré le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué. « C’est plutôt un indicateur du point auquel les impacts climatiques deviendront de plus en plus nocifs pour les personnes et même pour la planète entière. » a-t-il décrit la perspective.

Un autre rappel à la mobilisation avec le rapport de l’OMM de l’ONU, après le celui du GIEC. Nous précisons aux bonnes mémoires que le cadre de l’Accord de Paris, incite les pays cherchent à limiter l’augmentation à long terme des températures moyennes mondiales à 1,5 °C. C’est au-dessus des niveaux préindustriels, afin de minimiser le potentiel d’impacts dévastateurs du changement climatique.

Rapport du GEIC

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Voir en ligne : Réchauffement Climatique.

   
   

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