Beaucoup de gens du Monde se battent quotidiennement pour avoir accès à une alimentation saine et diversifiée, du fait des conditions sociales qui différencient les uns des autres, y compris la prospérité des pays. Afin de ne pas avoir recours à des compléments alimentaires qui servent en soin réparateur aux corps amoindris par la faim et la maladie, bien manger relève d’une mission quotidienne que l’humain s’adonne à satisfaire.

Taux de mortalité infantile, #Cuba mieux que les #USA

Fléau souvent conséquent de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire, de l’accès limité à l’eau potable et de la qualité des soins de santé, ainsi qu’à des pratiques d’hygiène insuffisantes, la mortalité infantile est, à 50% cernée, autour de ces causes directes. C’est aussi un cas de santé publique inefficiente, quand il s’agit de cette perdition de vies précoces chez les humains.

Les problèmes structurels sont en rapport avec le contexte d’existence. L’accès limité aux services de santé ou manque d’infrastructures médicales et le coût des soins posent de gros défis. La faiblesse des systèmes agricoles engendre le manque de diversification des cultures et la malnutrition. Enfin, l’éducation insuffisante des mères avec un faible niveau d’alphabétisation et d’éducation des femmes contribue à une mauvaise compréhension des besoins nutritionnels des enfants.

Le nombre d’enfants mourant avant d’atteindre l’âge de cinq ans.

Le monde fait des progrès grâce à la lutte contre la malnutrition et aux maladies infectieuses. Mais la mortalité infantile reste pour sa moitié due à la malnutrition. La plus récente donnée est qu’en 2021, 4,7 millions d’enfants de moins de cinq ans sont décédés et 2,4 millions d’entre eux ont été attribués à la malnutrition infantile et maternelle. Cela signifie qu’environ la moitié est liée aux carences nutritionnelles.

En dépit que l’évolution est palpable, avec des chiffres qui donnent espoir, des populations manquent encore de nourritures. En 1990, quelque 6,6 millions de décès étaient liés à ces risques. En 2021, ce chiffre était tombé à approximativement 2,4 millions, selon des données qui persistent à montrer l’amélioration.

L’amélioration de la nutrition est en partie responsable de ce déclin. Le retard de croissance chez les enfants est passé de 33 % à 23 % depuis 1990, et l’émaciation est passée de 9 % à 7 % depuis 2000. La proportion d’enfants souffrant d’insuffisance pondérale a par ailleurs diminué, passant de 21 % à 12 %.

La nourriture lors de la grossesse fait la prédiction épigénétique...

La malnutrition a des conséquences dévastatrices sur la santé et le développement des enfants. Elle retarde la croissance et impacte le développement cognitif. L’immunité en général se trouve affaiblie avec une augmentation du risque de maladies infectieuses. D’où son effet sur la mortalité aux âges précoces de l’existence.

Les pays les plus touchés par la malnutrition et la mortalité infantile se concentrent principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Ces régions sont confrontées à de nombreux problèmes, dont les conflits armés qui déstabilisent les nations et leurs systèmes alimentaires, déplacent les populations et limitent l’accès aux services essentiels.

Outre la pauvreté endémique qui limite l’accès à une alimentation diversifiée et à des soins de santé adéquats, les catastrophes naturelles dont celles dues au changement climatique causent des sécheresses, des inondations et des cyclones, détruisent les cultures et les infrastructures, aggravant l’insécurité alimentaire. La modification les régimes de précipitations et les rendements agricoles, exacerbant la malnutrition.

Les solutions à ces pertes de vies juvéniles, sont définies, en commençant par la lutte contre la pauvreté, avec des programmes de développement durable axés sur l’agriculture et l’éducation. Suit l’amélioration de l’accès aux aliments nutritifs dans les cadres communautaires qui en manquent. Et le renforcement des soins prénataux et postnataux réduira les taux de cette mortalité infantile.