Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > international, suivi, grand événement, internationaux, monde, continent, (...) > Une épouse et un enfant d’El-Baghdadi, chef du Daesh, arrêtés au Liban
Sur renseignement fourni de l’étranger, 3 personnes appréhendées
mercredi 3 décembre 2014, par
Une prise inimaginable, mais assumée par la sécurité libanaise, voire officiellement reconnue. Un responsable du renseignement libanais a identifié la femme de Baghdadi, répondant au nom de Sagia Dulaimi, après un interrogatoire et une une indication venue de l’étranger. Il dit aussi qu’elle est détenue, depuis la semaine dernière, avec sa fille àgée de neuf années, au poste de contrôle Madfoun au nord du Liban.
Mardi, 2 décembre, un responsables de la sécurité de l’armée libanaise a aussi déclarée effective l’arrestation de la femme et de l’enfant du chef de l’Etat islamique, Abu-Bakr El-Baghdadi. Il rajoute, que la conjointe d’un autre commandant supérieur de État islamique (Daesh) a également est aussi détenu par l’armée. D’autres responsables libanais ont assuré la même chose.
Aussi, le même jour, au moins six soldats libanais ont été tués par des hommes armés dans une embuscade dans une zone frontalière, selon l’AP (associed Press), citant un responsable de la sécurité libanaise. Les détails sur les assaillants ne sont pas connus, mais des affrontements près de la frontière syrienne, impliquant les forces de sécurité et les groupes militants, y compris Jabhat al-Nusra, ont bien eu lieu.
Le quotidien libanais As-Safir a été la première source à faire part de ces détentions, de la femme et de l’enfant de Baghdadi, et il les a identifiés comme un fils et non une fille. Le journal a ajouté que les arrestations ont été effectuées avec "la coordination avec les services de renseignement étrangers."
Plusieurs autres rapports de publication des médias, y compris de l’Associated Press, ont assuré l’identification de l’enfant comme un garçon et non une fille, comme diffusé auparavant. La raison de cette différence n’est pas actuellement clarifiée. On ne sait pas à combien de femmes est marié El-Baghdadi, la loi islamique permet généralement quatre.
Quand ces personnes ont été appréhendées, elles portaient de faux papiers d’identité. Elles ont traversé la Syrie, a dit l’officiel qui a participé à interroger les détenus, avant d’être arrêtées aux environs de la capitale libanaise. L’officier n’assure pas qu’ils étaient des ressortissants syriens, alors que d’autres responsables de la sécurité croient qu’ils pourraient être irakiens.
Cette information, uniquement fuitée puisque les officiers libanais préfèrent parler sous anonymat, reste à authentifier pour être officielle. Il n’est pas facile d’établir si la femme a été arrêté en même temps que l’enfant d’El-Baghdadi. Cependant, l’enfant Irakien dont le vrai nom est Ibrahim al-Samarrai, reste encore à vérifier, étant donné que certaines sources disent que c’est une fille.
Cette actualité reste aussi invraisemblable qu’incertaine, car ses détenus ne devaient pas venir au Liban. Au pays du cèdre, l’État islamique n’est en odeur de sainteté. Émanation radicale d’Al-Qaïda et aussi connu comme ISIS ou ISIL, l’organisation islamo-terroriste est frappée militairement à la fois par les forces occidentales et la puissante milice chiite du Hezbollah, soutenue par l’Iran.
Le responsable militaire libanais, qui s’est exprimé sur cette arrestation, a assuré aussi qu’un certain nombre de membres de la famille de militants de l’État islamique sont actuellement réfugiés dans le nord du Liban. Delà, ils constituent des poches de soutien auxc groupes comme Jabhat al-Nusra, une autre filiale qui reste plus fidèle à Al-Qaïda en Syrie, que le Daesh.
Le responsable du renseignement libanais a déclaré que Dulaimi a pu faire partie d’un échange de prisonniers, cette année, entre le gouvernement syrien et les rebelles auprès de la ville syrienne de Maaloula. Le gouvernement de Bachar al-Assad a accepté de libérer 150 prisonniers, en échange de religieux orthodoxes grecs, considérés d’avoir été otages des militants ayant des liens avec des groupes comme al-Qaïda.
Voir en ligne : Notre dossier : LIBAN et Daesh - EIIL
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