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2è partie : Communication et organigramme de l’EI, Daesh ou ISIS.

Un Etat basique, créé par l’ambition de criminels pour des fanatisés.

dimanche 31 mai 2020, par Azouz Benhocine

Ecouter l’article.

Dans son évaluation de la présence de DAESH, Abdel-Nasser Qirdash croit que "Les opérations successives de l’État islamique ont presque contrôlé 50% de la Syrie et 42% de l’Irak." Dans ce qu’il désigne par le djihad électronique, il dit que le gain de sympathisants s’est étendu dès 2014, avec les Algériens, les Tunisiens, les Egyptiens et les Phillipins…

L’interviwé dit que la plupart des opérations militaires ont ouvert la voie aux apparitions répétées dans les médias des dirigeants de l’organisation. Ils en ont fait une force impressionnante et un facteur important pour créer une influence sur l’approche de l’organisation. La sympathie pour Califat a brisé les frontières. C’est surtout après la percée en Syrie que l’écho est devenu mondial.

 Lire 1ère partie : Une éminence de Daesh étale la terreur des mosquées et des religieux.
vendredi 29 mai 2020

Il nomme deux de ses acolytes comme ceux qui ont matraqué le Monde avec les produits médiatiques réalisés en Syrie depuis 2014. Il s’agit d’Abu Muhammad Furqan et Abu Muhammad al-Adnani, qui sont en réalité d’illustres inconnus. Valorisant leur travail, il le lie à Abi Al-Ala Al-Mawdudi et Sayyid Qutb. Ils ont écrit en plus des interprétations strictes des fatwas de certains des leaders éveillés du Hijaz, aucunes autres voies n’est appréciée par Daesh.

Ils décrivent souvent le discours religieux traditionnel, soufi et des autres confrérie et salafistes, qui déversent leut fanatisme dans le monde islamique, différant la réalité et sont en collusion avec les dirigeants des nations musulmanes. Les 2 responsables de la com voient l’EI en secte victorieuse et les gouvernements des pays à majorité musulmane représentent la classe païenne ou la secte vaincue.

 Calife : prend généralement l’élaboration des politiques publiques avec ses proches qui sont des personnes ayant un statut et une histoire idéologique, les anciens du djihad. Ou ceux qui sont historiquement affiliés à la génération d’Al-Zarqawi. Ils se voient accorder tous les pouvoirs liés aux drapeaux, à la distribution d’argent, au bureau des soldats et des invasions. Ils identifient l’ennemi, et ils reçoivent également les noms des recrues.

 Le comité délégué : Il est responsable de l’administration et de la direction exécutive de toutes les articulations de la structure organisationnelle en Irak et en Syrie. Au début, il était un comté en Irak et un autre en Syrie puis unifiés dès 2017.

 Bureau des soldats : pour chaque État, les forces spéciales qui lui sont subordonnées exécuteront les opérations militaires sous le commandement d’un commandant militaire de l’ÉI. Ce sont souvent des forces sous forme de bataillons militaires et de sécurité formés pour appliquer les tactiques de la guérilla. Ils s’engagent dans des opérations de combat direct, planter des engins explosifs improvisés et mettre en œuvre opérations de suicide et immersive. Le nombre de ces troupes et leur équipement est toujours secret dans la plupart des cas, en raison de la sécurité et du grand nombre de divisions internes et au sein des commandements présents sur le terrain.

 Les détails sur la minutie de l’opération d’élimination d’Al-Baghdadi. dimanche 24 novembre 2019

 Bureau de la sécurité publique : Il est chargé de la mise en place du siège secret pour la formation et les caches d’armes et d’argent. Il a la préparation du siège où se déroulent les réunions où et les processus de planification, avec recours à la mise en place de camps d’entraînement et assure la mobilité et ses sièges temporaires, pour des raisons de sécurité. Ils assurent également le suivi du courrier et du transfert des kamikazes et des achats d’armes, recrutant des supporters dans les sites de réseautage social d’Internet.

 L’Office des finances et de la Zakat : Abu Sayyaf Al-Tunisi et après lui Hajji Hamid al-Juburi ont été chargés pour cacher les sources de financement de l’organisation. Il confirme la dépendance de Daesh à l’égard des pays et organisations. Il fait l’approbation de financement, ainsi que pour refuser, de tout don ou organisme de bienfaisance de sympathisants et alliés. Il participe à certaines activités commerciales, comme la vente des vestiges, et des investissements.

Cela s’explique par le désir de cette organisation de ne pas divulguer ses alliés aux investisseurs à l’intérieur et à l’extérieur de l’Irak et de la Syrie, par souci de leur sécurité personnelle, et de ne pas divulguer le réseau externe, par crainte d’être accusé de travailler pour des parties externes. Mais ce que je sais dans l’est de la Syrie, c’est qu’il existe au moins quatre sources de financement, que nous avons cités dans le précédent article.

 Fabrication et développement militaire : aussi cités dans le même précédent sujet.

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