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Les détails sur la minutie de l’opération d’élimination d’Al-Baghdadi.

Un raid permis par des renseignements fournis par une taupe proche du chef de l’IE.

dimanche 24 novembre 2019, par Azouz Benhocine

Ecouter l’article.

Malgré la haute technologie qui permet de suivre et repérer des postes ou des personnes sur la surface de la Terre, la présence au sol d’élément rapproché de l’objectif est nécessaire. Une taupe doit donner les indications fondamentales, de vraies preuves ont été fournies pour cette neutralisation. C’est le cas de l’opération qui a permis l’élimination d’Abou-Bakr El-Baghdadi, de son vrai nom Ibrahim Awwad Ibrahim Ali al-Badri al-Samarraï.

Le Washington-Post a même assuré, dans l’un de ses articles, qu’un transfuge de l’EI (Etat Islamique) aurait fourni, par voie de communication clandestine, une description pièce par pièce du b timent dans lequel se cachait Baghdadi. Il a même cité et donné des photos des objets personnels du dirigeant de l’IE, dont la couleur de ses sous-vêtements. D’ailleurs disent aussi nombreux journalistes que c’est l’atout majeur, dont disposaient les Etats-Unis, est l’existence d’un indicateur très proche du leader recherché.

Portrait de 2004, lors de son emprisonnement par les américains : Wikipedia.
Résumé du Tableau
Illustration. Mugshot of Abu Bakr al-Baghdadi.jpg

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D’emblée il faut savoir que des experts de la sécurité s’étonnent que l’émir de DAESH vivait non-loin de la frontière turque. Ces analystes du renseignement, dont de nombreux américains, ont leurs soupçons. Ils se posent cette question : comment le chef de l’État islamique a-t-il pu trouver refuge dans une province syrienne sécurisée par l’armée turque ?

Et il n’était pas seul, sa garde est même pléthorique. Les documents électroniques et papier saisis dans le repaire d’Abou Bakr al-Baghdadi, sont décortiqués et les soupçons sèment une vraie inquiétude sur le rôle d’Ankara. La mission a été menée secrètement, selon les remarques du président Trump et cette déclaration (lire ICI) de la Maison Blanche. Les partenaires de la région, comme Erdogan, n’en savaient rien.

En effet un informateur crucial, existe dans ce qui est la coopération des États-Unis avec les Forces démocratiques syriennes. L’aboutissement de cinq années de collaboration stratégique et de renforcement de la confiance, a en partie donné ses résultats. Ces derniers ne sont pas reluisants sur le terrain. Le despote est encore au pouvoir de damas et les crimes des hordes de criminels non-encore éradiqués.

Les YPG ne sont pas composés uniquement les Kurdes. C’est une vraie nébuleuse islamiste et terroriste qui a commencé avec les démocrates. Puis, comme à leurs habituels parcours, les démocrates syriennes coalisant avec les tenants de la théocratie sont absorbés et éliminés de tous les points forts.

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Aussi la géostratégie des Etats-Unis n’en veut pas du PKK qui, une organisation pour la lutte armée, est de gauche, voire trotskyste. La Turquie s’en charge depuis des décennies déjà de l’éliminer selon la guerre idéologique classique qui s’en prend à des pays en Amérique Latine, en Asie et en Afrique.

A l’instar de toute la Syrie et dans l’ensemble le Moyen-Orient, Idleb est la région la plus dévastée. Toutes les forces présentes dans cette région, rendent les choses plus complexes. Surtout il est impossible d’opérer secrètement dans une région où siègent depuis des années un mélange d’organisations djihadistes, mêlées à la population dont ses ressortissants sont seigneurs de guerre.

Pratiquement, le renseignement humain a été fondamentale. Se rajoute la collecte de renseignements, par interception de signaux des nouvelles technologies qui sont suivis de constats visuels via les équipements géostationnaires. La capacité à harmoniser ces moyens a été maintes fois utilisés auparavant par les services de l’armée américaine.

A partir d’une réelle connaissance approfondie du terrain que le raid a nécessité, avec de rigoureuses précisions sur l’endroit où se trouve la cible et des obstacles que les commandos vont rencontrer, la caractéristique de déployer les chiens a été fixée. A la fin l’ADN du criminel a été vérifié sur le champ, comme les nouvelles techniques le permettent.

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Voir en ligne : Notre dossier ISIS, IE, DAESH

   
   

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