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Aux portes du Mali : perspective d’une bêtise intériorisée !
jeudi 24 janvier 2013, par
On devait rajouter au dico "l’algériologie", un domaine de recherches et de thèses égal à l’égyptologie (l’étude des pyramides), tellement l’Algérie est un sujet intéressant par son amplitude. Ce pays du Maghreb vient de vivre son "11 septembre" avec la coup d’éclat d’Al-Qaéda, et les armes de ses relais locaux. Plusieurs médias du Monde ont vécu pendant 5 longs jours la présence de l’Algérie, proie d’une criminalité horrible !
Sortir de l’anonymat pour l’Algérie, et faire la « Une » des grands médias du Monde n’a pas été faite avec la commémoration du 50ème anniversaire de l’indépendance en 2012, mais de l’écho de « Tiguentourine » à In Amenas en 2013, une frappe de l’islamo-terrorisme.
Parce que ce pays a abrité un holocauste commis par cet islamo-terrorisme, l’un des plus macabres de notre époque, que « l’algériologie » intéresse charlatans et experts. Khaled Nezar, ancien ministre de la défense évalue le nombre des victimes à moins de 100 000, et les représentants des victimes voient 200 000. Ce terrorisme-là, il a fait des exploits !
L’histoire algérienne est faite de 132 années d’occupation sous un joug colonialiste, duquel l’Algérie s’est libérée les armes à la main. Comme en rêvent à jamais toutes les révolutions à être incarnées, les rebelles ont eu victoire. L’épopée 1954-1962, était un modèle à des pans entiers de l’humanité, mais ce sont des générations qui ne sont plus de 2013, 50 années après l’indépendance.
Ce pays permet vraisemblablement plus que d’autres, de la région et de la même typologie, qui ont été frappés du Printemps qui a vite viré à l’automne, de spéculer et d’inspirer des essais… Ce qui veut dire, formuler la critique corrective de la démarche qui depuis l’acquisition de sa souveraineté tourne-en-rond, tant que « demain reste à faire » avait dit un poète algérien qui a été poignardé par des terroristes... L’ « algériologie » est vraiment un sujet qui ne se laisse pas oublier.
Le nationalisme algérien, qui s’est emparé de la direction de l’Algérie, s’est métamorphosé en observatoire étroit des constantes nationales. C’est en fait du cercle dirigeant qui a la légitimité politique qu’il s’agit exactement. De nationalisme libérateur, il s’était, à une certaine époque, déclaré formellement socialiste. Comme il garde, comme des atouts d’un jeu de cartes, les divers menus identitaires d’africain, d’arabe, d’amazygh (berbère) et même de républicain !
Mais gravement il s’est confondu dans un nationalisme confessionnel, voire "islam réactionnaire" à la limite d’un sectaire « fascisme vert ». Plus précisément, une tendance idéologique d’un ensemble hétéroclite, a dirigé dans le chaos, le désordre et même l’insécurité ! Parce qu’il y a d’autres patriotismes algériens égaux à la noblesse universelle d’amour envers la terre, la nation et le peuple.
La question de l’islamo-terrorisme échappe aux seules réalités algériennes, aussi bien l’Afghanistan que les USA vivent cette atmosphère d’insécurité envers cette menace commune, où la responsabilité algérienne est désormais inévitablement induite ! Et sans populisme, il y a une responsabilité ! Cependant, la phobie de sa persistance est revenue dans les esprits, à l’heure d’une offensive franco-africaine au Mali qui rappelle inévitablement l’Algérie.
Comme système politique, les deux acteurs visibles à la tête de l’Algérie : l’armée en arrière plan et les partis (FLN-RND et autres) qui officiellement incarnent le régime, ne sont pas de même niveau dans la connivence avec l’islamisme. Et dans la responsabilité de l’opacité fécondant la violence plus "THEOCRATIQUE" qu’idéologique, qui vient d’être coiffée par le fait du complexe gazier de "Tiguentourine" à In Amenas, l’armée et les nains de la vitrine politique ne peuvent être sous la même accusation. L’armée vient encore une fois de le démontrer !
En ce qui concerne les généraux algériens, précisément de leurs affaires qui les désignent comme de vulgaires détrousseurs, sans qu’il n’y existerait un seul OFFICIER pour faire l’exception, c’est l’histoire de junte qui est mise en place. C’est là un point de vue citoyen et résolument libre. Car le dire ainsi, c’est passer pour un torturé habité d’un syndrome d’amour envers les bourreau…
Les banquiers, Wikileaks ainsi que tous les GRANDS journalistes n’ont guère livré des comptes, des preuves ou des adresses de militaires algériens... D’autres anciens officiers et agents secrets cherchent, sortis de l’armée et scandent, en publiant même des livres, sans autres esprits que régler péniblement des affaires personnelles !
Pourtant c’est bien Saïd Bouteflika, le frère du président qui est un civil, qui désigne les ambassadeurs et s’achète des sociétés d’assurance en Europe... Ou bien le pharmacien, dont le père du même métier était ministre de la santé (sous Benbella), le Golden-Boy Khalifa, l’ami de Dépardieu et de Deneuve ayant sponsorisé l’OM pour jouer au foot comme les princes arabes qui ont actuellement le PSG... Qui sont dans les annales des affaires louches, et ils n’ont jamais vécu dans les casernes.
La meilleure rumeur algérienne qui revient chaque après-midi, dans les rues puis atterrit au sein rédactions de la presse d’Alger dit : "Un fils du général X a été arrêté à Rome ou Londres avec 100 millions d’€..." En effet certains véreux de l’armée ont profité de leurs grades.
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