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Sans amplitude, sont les desseins de Kaïs Saïed pour satisfaire coutumes et modernité.
jeudi 21 novembre 2019, par
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Derrière l’élection de Kais Saed en Tunisie, il y a son passage en 1ère position dès le 1er tour. Cette reconduction, dit contrairement à ce qu’il serait novice. Comme il a été découvert par l’opinion locale, en 2011, avec la révolte du Jasmin. Puis en 2016, il était derrière « Mouassissoun » (fondateurs) un mouvement politique, qu’il a initié pour soutenir le parcours de celui qui a battu, en 2019, l’homme des médias Nabil Karoui.
Justement l’échec de son concurrent est principalement dû à son immixtion en politique, avec son appartenance aux cliques qui gravitaient autour de Ben Ali. Ce qui est un lourd handicap quand le vent de changement souffle des nouvelles générations, en rupture avec l’ancienne garde. Expert en Droit, Kais était souvent invité sur les plateaux des TV, donc pas inconnu. Alors que son passage à la ligue arabe fait de lui un politicien perspicace.
Président de Tunsie avec son épouse.
– Insolite vote en Tunisie, prétendant à la magistrature suprême derrière les barreaux
vendredi 27 septembre 2019
Il se profile derrière ce nouveau maître de Tunis un conservatisme ancré dans la transmission de culture arabe dans l’universalité. Ce qui n’augure pas l’embellie, au regard des catastrophiques expériences de cette tendance dans les gouvernances. Cette habillage « conservateurs » est désiré par les islamistes qui, aspirent à effacer la prédiction théocratique, composent avec les tenants de la radicalité, le salafisme et même le terrorisme.
L’homme qui succède Beji Caïd Essebsi reste encore un mystère, car son projet est pareillement à ses actes préliminaires est lapidaire. Cependant les filières obscurantistes le revendiquent et se félicitent qu’il ait rompu avec les pratiques du palais de Carthage où réside la présidence. Certainement qu’il est issu de la petite bourgeoisie qui, à travers moult constatations dans l’Histoire et le Monde, a apporté, au-delà de la Tunisie, bien des performances à l’humanité.
L’exemple que recèle le « petit » pays de l’est du Maghreb, est plus que jalousé, voire honnis par tous les réactionnaires et avec plus de virulence par les allergiques à la laïcité. Non seulement précurseur et réalisant débouchement sur du velours du branlebas dit « Printemps Arabe », que se sont bien réservé les peuples des républiques, la Tunisie a une mémoire qui évoque une réforme révolutionnaire née dès l’indépendance en 1956.
– Le favori des sondages du vote présidentiel en Tunisie est en prison.
dimanche 25 août 2019
Bourguiba voulait assura que l’État ait des institutions, bien plus indépendantes l’une de l’autre par rapport aux autres modèles du contexte géographique. Le contrôle les affaires religieuses a défini, d’emblée à la couverture de la souveraineté nationale, l’équilibre entre Islam et espace public. Le nouvel État indépendant était laïc et les sacrifices traditionnels de la société allaient vers l’intérêt commun que pour la religion.
Au cours des premières années de l’indépendance, l’appareil de sécurité de l’État a surveillé et de près les activités religieuses et les cultes. Le résultat fut que la prestigieuse Zaytouna, fondée à la période chevauchant le 7ème et le 8ème qui a toujours représenté l’identité de la Tunisie en tant que fondation religieuse rayonnante de modernité, est devenu complètement marginalisée. Elle s’est opposée à l’émancipation de la femme et causa l’ire du brillantissime politicien.
L’agitation islamiste commence avec l’intronisation du 6ème président de Tunisie. Des faits, comme la destruction d’une figurine dans une école d’art à Nabeul ou bien l’accès à la présidence de l’assemblée par Ghannoushi ainsi que l’arrivée d’un chef de l’exécutif gouvernemental de Habib Jomli, donne un mauvais signal aux jeunes fanatisés.
Par Français : Crédits à Habib M’henni / Wikimedia Commons mosquée ZEYTOUNA
Voir en ligne : Notre dossier : Tunisie.
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