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L’ONU alerte sur la résistance aux antibiotiques due à l’environnement.

Crise de dégradation de la santé pour antibiotique agricoles et des eaux usées.

mercredi 10 mai 2023, par Gros Emile

Sous forme d’alerte, l’ONU, par le biais de son programme "PNUE" et non l’OMS, avertit que : "Les impacts de la résistance aux antimicrobiens pourraient détruire nos systèmes de santé et alimentaires". Les planificateurs de la santé publique ont déjà, pour les hôpitaux et les centres de soins d’urgence, ainsi que pour les fermes qui produisent du bétail, du poisson et des cultures, dit que les agents pathogènes se propagent en aval des stations d’épuration et des fongicides agricoles qui transforment les infections hospitalières courantes en maladies incurables.

Contrairement au préjugé répandu, une récente analyse rapporte que la plus grande consommation mondiale d’antibiotiques est destinée au bétail et non celle prise par les humains. Le même rapport produit par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a démystifié d’autres perceptions, dont certaines étaient déjà battues en brèche afin d’en corriger les approches des infections incurables.

L’autre sujet abordé par le document de 120 pages, « Bracing for Superbugs » est l’environnement comme un lieu où la résistance aux antibiotiques se développe. Il est décelé voire chiffré avec le nombre de victimes que là est la dérive de persistance microbienne. L’exposé reconnaît que cet espace "environnemental" qui, détérioré, nous entoure fait des ravages, causant jusqu’à 1,27 million de décès par an.

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Maintenant ce nouveau rapport majeur de l’ONU indique que nous avons ignoré le rôle de la dégradation de l’environnement dans l’alimentation des « superbactéries » qui tuent des personnes chaque année, sans qu’on s’inquiète. La crise de la résistance aux antibiotiques a une tournure troublante qui suscite un débat. Ces nouvelles recherches incitent les scientifiques à agir davantage.

Les campagnes d’évitement de ces médicaments largement utilisés dans divers soins, sans qu’il y ait souvent nécessité avérée, sont partout en cours. La résistance aux antimicrobiens est considérée comme l’un des principaux problèmes mondiaux de santé publique. Et elle constitue une menace urgente et critique pour la santé animale et végétale, la sécurité alimentaire et le développement économique.

L’efficacité des antibiotiques s’amenuise après un usage fréquent. Il est établi que les microbes visés développent leur résistance aux traitements. Les différents aspects, bien qu’interconnectés, des dimensions environnementales, de la RAM (résistance aux antimicrobiens), sont données en aperçu presque complet dans les découvertes scientifiques sur ce sujet.

Même si le nombre élevé d’utilisateurs sont les personnes, en volume (tonnage de poids) ce sont les animaux qui jouissent de loin le plus de cette catégorie de médicaments, connus plus souvent être prescrits aux humains. Alors qu’ils diminuent en Europe et en Chine, en raison de nouvelles réglementations, depuis une évaluation internationale réalisée en 2015, ils sont sujets à perdre leur intérêt.

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A l’échelle mondiale, l’utilisation d’antibiotiques agricoles continue d’augmenter. Les marchés qu’ils atteindront 107 472 tonnes métriques d’ici 2030. Et seulement 43 pays dans le monde divulguent leurs ventes de médicaments agricoles. Est-ce qu’il y a une répercussion sur les humains de cette propagation extensive en agriculture.

La publication ce rapport des Nations Unies dit que nous avons négligé une composante majeure du problème des « superbactéries » : l’environnement. Il sert de réservoir pour les gènes bactériens qui créent la résistance aux antimicrobiens. Et il explique que le ruissellement agricole ainsi que les effluents pharmaceutiques laissent émerger une nouvelle résistance indétectable.

Il fournit des preuves que l’environnement joue un rôle clé dans le développement, la transmission et la propagation de la RAM. La prévention est au cœur de l’action. L’environnement est un élément clé de la solution. Il souligne qu’une réponse à la résistance aux antimicrobiens est essentielle compte tenu de l’interconnexion de la santé humaine, animale, végétale et des écosystèmes.

La préservation de l’équilibre environnemental n’a pas reçu suffisamment d’attention. L’exemple de l’Agence américaine de protection de l’environnement qui a autorisé la pulvérisation de plus de 650 000 livres de streptomycine dans les plantations d’agrumes de Floride. Soit environ 46 fois ce que les États-Unis donnent aux patients médicaux chaque année, ce a détruit la biodiversité locale et mondial.

Le but de cet appel est d’éliminer les bactéries résistantes dans les égouts urbains et industriels et pour créer des programmes de surveillance afin de vérifier si les protections environnementales fonctionnent dans le domaine agricole notamment. C’est encore un appel pour réduire l’utilisation d’antibiotiques. Il passe par l’amélioration des systèmes d’assainissement en maîtrisant la destination des eaux usées et le traitement des déchets.

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Voir en ligne : Santé et médicaments

     

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