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L’entraînement du cerveau, une matière pédagogique utile.

Comment favoriser les capacités mémorielles et les rendre utiles à la vie ?

mercredi 9 octobre 2024, par Gros Emile

La génétique explique, en grande partie, nos différences en matière de mémorisation. Certaines personnes développent une capacité, de se rappeler des faits et de leur entourage, exceptionnelle, en utilisant des actions qu’elles ont pratiquées, pendant de longues périodes de temps, les rendent des stratégies à leur avantage. Ces dernières sont possibles d’être développées avec efficacité pour améliorer l’acquisition des connaissances à l’école.

Cet article est tiré de cette recherche, pour exposer l’intérêt qu’elle recèle.

La quête d’une scolarité performante est basée sur la préservation de l’apprentissage acquis par les élèves, peu importe leur âge. Avec ça est faite la recherche sur la mémorisation des leçons, afin d’améliorer l’acquisition du savoir, car il ne s’agit pas seulement de le livrer aux disciples, comme l’enregistrer. Et se fixer comme objectif principal, qu’ils soient capables de les appliquer de manière flexible, est l’enjeu.

Il est essentiel d’enseigner aux élèves quelles sont les stratégies d’étude les plus efficaces pour chaque type de contenu et d’évaluation, afin qu’ils retiennent leur apprentissage. En règle générale, plus nous avons de connaissances et plus, nous pratiquons des stratégies de mémorisation efficaces, moins il nous en coûtera d’acquérir de nouvelles connaissances.

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L’intervention la plus efficace à l’école n’est pas celle qui se contente d’enseigner des techniques de mémorisation, mais celle qui aide les élèves à apprendre comment fonctionne leur propre mémoire. Celle humaine n’est pas unidimensionnelle, mais il existe différents systèmes de mémoire, soutenus par des substrats et des mécanismes neurobiologiques en partie différents.

Partant de ce constat, il est évident que certaines personnes sont incapables de reconnaître des visages familiers, mais qu’elles ont une capacité exceptionnelle à acquérir une langue. Ou encore que certaines autres ont une potentialité extraordinaire à se souvenir d’événements du passé, alors qu’elles sont incapables de retenir un numéro de téléphone pendant un court laps de temps.

Il y a des partitions pour la mémoire du travail à l’école. Les connaissances et les compétences à acquérir sont de nature différente et sont donc soutenues par des systèmes de mémoire différents. L’acquisition d’une nouvelle langue, par exemple, ne requiert pas les mêmes mécanismes et processus que l’acquisition des connaissances sémantiques nécessaires dans les sciences naturelles.

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Notre mémoire nous aide à apprendre de nos expériences et à développer de nouvelles connaissances en intégrant et en mettant à jour les informations. Ce processus va au-delà du rappel d’événements individuels, il s’agit de relier des éléments issus de constatations différentes qui s’accumulent et laissent dériver une (ou des) idée(s) de conclusion.

Ce qui est la mémoire épisodique qui englobe des processus flexibles permettant de créer et de mettre à jour des connaissances, en faisant de nouvelles inférences sur des événements qui se chevauchent, mais distincts. À l’école, les connaissances et les compétences à acquérir sont de nature différente et sont donc soutenues par des systèmes de mémoire différents.

Il est indéniable que pour l’efficacité pédagogique de la scolarité, comprendre comment fonctionne la mémoire, améliorer l’apprentissage. Savoir les processus utiles afin que le cerveau obtienne des données, les conserve et les met à disposition lors d’une demande pour la vie, intéresse grandement la science. Les neurosciences cognitives exposent que diverses zones, de l’appareil cervical, interagissent. La reprise fréquente des infos les préserve mieux puis et les réactive efficacement.

L’acquisition d’une nouvelle langue, par exemple, ne requiert pas les mêmes mécanismes et processus que l’acquisition des connaissances sémantiques nécessaires dans les sciences naturelles. Comme l’apprentissage de différentes matières et compétences ne fait pas appel à la mémoire de la même manière. Il est difficile de généraliser sur ce qui rend une stratégie de mémorisation plus ou moins efficace dans l’environnement éducatif.

L’efficacité des différentes stratégies mnémotechniques repose sur trois principes fondamentaux :

  • . Il est nécessaire de relier l’information que nous voulons apprendre à nos connaissances antérieures.
  • . Pour que le processus de recherche d’informations soit efficace, nous devons stocker la voie d’accès à l’information en même temps que l’information que nous voulons apprendre.
  • . L’efficacité et l’agilité avec lesquelles nous réalisons les deux processus précédents dépendent de la pratique répétée de la stratégie.

Il est indéniable que pour l’efficacité pédagogique et l’intérêt de la scolarité, comprendre comment fonctionne la mémoire, améliorer l’apprentissage. Savoir les méthodes utiles pour que le cerveau capte les informations, les stocke et les récupère lors d’un besoin, intéresse la recherche scientifique. Les neurosciences cognitives montrent que diverses parties, de la noix cérébrale qu’abrite la tête, interagissent. La révision des acquis les conserve mieux et les réactivent efficacement.

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Voir en ligne : Enseignement, mémoire, science

   
   

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