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En Afrique, l’université du fondamentalisme islamiste de Khartoum fait Eshabab et Boko Haram
lundi 29 octobre 2018, par
Quand l’indécence de l’islamisme laisse croire qu’il y a de la science, des libertés et du savoir scientifique sous théocratie, c’est quelque part la réalité de la démagogie qui confond idéologie et théologie. Au Soudan, l’Université internationale d’Afrique, forme de jeunes islamistes radicaux pour le continent noir, généralement destinés à Boko Haram, et pour l’Asie, bien des groupuscules germe. Le tout se passe dans une discrétion qui ne réveille aucune réaction d’investigation ou de chancellerie diplomatique. Une nébulosité d’obscurantisme impénétrable !
L’islamisme soudanais est différent de celui de l’Iran, de Turquie ou de l’Arabie Saoudite. C’est une version de ce qu’on appelle communément le régime où la « charia islamique » gouverne et bloque la pensée humaine. En Afrique le charlatanisme "islamiste" reste le plus arriéré de la Terre. Il est au Soudan, d’où les populations à majorité chrétienne ont pris leurs distances, en 2011 créant leur propre pays le Sud-Soudan (voir notre article ICI).
Après des clivages religieux séparant 2 communautés, musulmane et chrétienne, apparus dès 1956, un nouveau pays, qui n’est pas le paradis, a vu le jour. La nouvel Etat traverse une douloureuse gestation. Depuis 2013, nommé le "Soudan du Sud" il a sombré dans une guerre civile sanglante. Elle oppose les partisans du président Salva Kiir et ceux du vice-président Riek Machar.
– Hassan Tourabi, prédicateur du terrorisme en Afrique est décédé
7 mars 2016
Et ce qui confirme que le pays continuant de plonger dans l’islamisme à l’origine de la partition, que sa régression vers le sous-développement. C’est la réputation faite avec des faits qui chaque jour le disent. En Afrique, en cas de laxisme, cette théologie "islamiste" devient celle du « djihad », puis verse dans le terrorisme et la banalisation du crime.
Plusieurs terroristes nigérians ayant mené des attentats meurtriers pour le compte de Boko Haram se sont en effet avérés être d’anciens étudiants de l’UIA (Université Internationale d’Afrique) financée par l’Arabie Saoudite. Tous les avis d’Africains et d’experts de la question attestent que le régime de Khartoum tient à cette université. Elle constitue un centre de formation idéologique. Nombreux des disciples et étudiants terminent en membres des chabab et de Boko Haram. Les statistiques le démontrent pleinement.
– L’apostasie de Mariam au Soudan, une haine islamiste.
26 juin 2014
Hassan Ettourabi, ex premier-ministre soudanais et sur lequel nous avons publié un sujet (lire ICI) a accueilli Oussama Benladen. C’était rapprocher de l’Algérie, le chef de-Qaïda où il était en liaison avec Cheikh Ennanah, le terroriste, coupeur de poteau électrique dans son bled du côté de Blida, et ami de Bouteflika, et les voyous du parti dissout FIS (Front islamique du Salut). La décennie noire de ce pays d’Afrique du nord a plusieurs interférences qui tenaient à plier les progressistes.
Dernièrement, le livre écrit par l’écrivain féministe soudanaise Nahid El Hasan a été interdit à la Foire internationale du livre de Khartoum sans explication. Lors de cette 14e édition ouverte le 16 octobre dernier, où participent plus de et 20 pays et pour la 1ère fois l’Irak, le Maroc et la Tunisie, d’autres travaux ont également été censurés.
– SOUDAN : Jalila Khamis attend son exécution
14 novembre 2012
L’ouvrage a pour titre « Hikaytuhun Hikayati » (Leur histoire -narration- est la mienne) et traite du thème des femmes et des religions. De quoi le bannir quand l’obscurantisme est maître de la vie. L’essai publié en 2017, est écrit par par le Dr Nahid Mohamed El Hasan, psychiatre qui exerce dans une clinique du département de psychiatrie à Hamad Medical Corporation à Doha du Qatar (voir son profilICI). Il a suscité un débat dans le pays et même un colloque lui a été consacré lors de l’année de sa sortie.
Un certain nombre d’œuvres ont été interdites de la foire, notamment les romans du nouvellistes soudanais, El-Andaya Gisset El Agnan wel Abeed "Deux cr nes pour le soleil" ou ceux Mujahid Bakhous, ainsi qu’un roman du poète et écrivain jordano-palestinien Ibrahim Nasrallah.
– Pour avoir porter un pantalon : une journaliste échappe à la flagellation au Soudan et écope un mois de prison. SIGNER LA PETITION -
8 septembre 2009
Voir en ligne : Notre dossier Afrique
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