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Avions d’Egypte et d’Emirats Arabes ont frappé en Libye...

Une menace intérieure réveillée par le "Printemps Arabe"

mardi 26 août 2014, par Azouz Benhocine

Tant dans le monde, auprès des pays africains ou de tout l’orient ainsi qu’au Maghreb, l’information n’est pas passée inaperçue. Tant elle a réveillé une alerte généralisée au niveau des états-majors, l’utilisation d’avions rappelle un certain 11 septembre... Certains médias ont titré "des avions non-identifiés sont intervenus en Libye". Et la confusion qui règne dans le pays Kadhafi a rajouté au mystère angoissant, la véracité que des aéronefs ont bien survolé et frappé dans un pays, du Nord-Est africain, plongé dans l’anarchie...

Finalement le quotidien d’informations de gauche anglais « THE GUARDIAN », a révélé que les Emirats Arabes Unis et l’Egypte sont derrière des bombardements contre les milices libyennes, citant des responsables américains. Voilà donc la vérité sur la présence et l’entrée en combat d’avions, déjà déclarés par nombreux témoins libyens présents sur place, qui ont précisé avoir fait le constat.

La semaine dernière, des milices islamistes en Libye, comme à leur habitude dans d’autres régions du Moyen-Orient, ont réussi l’escalade de montrer leur puissance. Depuis l’expérience algérienne de 1990-91, à chaque fois que les islamistes sont autorisés de faire de la politique, éclatent l’intolérance d’abord envers les mœurs et suit ensuite le terrorisme.

Depuis le printemps arabe de 2011, les tenants de la théologie politique dans les pays musulmans, passent formellement par gagner des élections. Et puis s’adonnent prestement à prendre les armes, en semant une macabre cruauté, pour imposer la charia islamique.

Plusieurs responsables américains ont affirmé au New York Times, et plus tard l’agence de nouvelles AFP, que des pilotes ont volé de bases égyptiennes et auraient ciblé à deux reprises des combattants islamistes. Ils ont frappé des repères d’islamistes en lice pour prendre le contrôle de la capitale libyenne, Tripoli. C’était avant le week-end du 24-25 août, semaine où POPULI-SCOOP a mis en ligne ce sujet.

Les appels de la Libye pour consolider, le squelette d’une république démocratique, ses institutions.


Cela ne veut en rien dire que le problème connaît une lueur d’espoir pour l’apaisement. Les frappes aériennes n’ont pas réussi à arrêter la progression des milices islamistes ou de reprendre Tripoli. Tellement l’insécurité règne dans la capitale, elle est même un nouveau régime séparatiste. Quant au gouvernement officiel et constitué sur les résultats des dernières élections en Libye à fuir vers la ville orientale de Tobrouk.

Selon plusieurs médias et les révélations non-officielles des Etats-Unis, une initiative collective d’un bloc de pays du Moyen-Orient, dirigé par les Emirats Arabes Unis, cherchent à intensifier leur opposition aux mouvements islamistes. Alors que ces derniers cherchent à saper l’ordre ancien dans la région. Et leur projet qui s’est déclenché depuis le début du printemps arabe en 2011, n’est pas prêt de s’arrêter.

L’armée algérienne est parmi celles qui s’exposent à une ruée continuelle des hordes de terroristes qui tentent de pénétrer le pays à travers les frontières. Elle a arrêté, tout dernièrement, un groupe de 200 personnes prétendant venir de Syrie, parmi lesquelles des djihadistes armés ont été appréhendés. En Algérie, les complicités avec l’islamo-terrorisme l’ont rendu quasi persistant, alors que la délinquance, sous toutes ses formes, est d’une ampleur à occuper pleinement les moyens de l’Etat.

Un Etat civil parasité par des criminels surarmés, le destin de la solitude des Libyens

Il y a quelques mois, l’armée algérienne a été obligée de frapper une ligne de 4 véhicules chargés d’hommes armés tentant de rentrer en Algérie. Détecté et signalé depuis la Libye, le groupe fortement équipés en armements a été neutralisé à la ligne de frontière. Une partie des terroristes a été arrêtée, dont des blessés. Le 1er-ministre Abdelmalek Sellal s’était permis de démentir toute intervention en Libye. Ce qui est juste et la constitution algérienne, ne permet pas d’intervenir à l’étranger. Tel était le cas pour le Mali lors de l’opération dite "Serval".

Un porte-parole de l’armée égyptienne a nié toute action en Libye. Les dirigeants libyens se disent surpris des articles de presse et de la provenance des avions. D’une manière laconique, la Libye ne veut pas d’intervention militaire directe a dit le ministre des affaires étrangères, Mr Mohamed Abdel Aziz. Mais Habib Amin, le ministre de la culture de la Libye, a déclaré que la communauté internationale devait fournir un soutien logistique et diplomatique plus à son gouvernement.

Il est vrai pour la situation en Libye, la communauté internationale laisse le démembrement tribal et l’insécurité islamo-terroriste s’installer. Alors qu’un déséquilibre entre les forces démocratiques qui sont généralement paisibles et islamistes, comme une Turquie, et celles faisant usage de "théocratie" islamiste mettent la pression par l’intolérance et font usage des armes... La Libye a été abandonnée dans une chaotique et les cadres politiques du pays sont incapables de stabiliser le pays.

La Libye se débat dans une crise et le Monde regarde ! Chaque jour qui passe, l’environnement maghrébin s’angoisse des contingences où l’islamisme armé prend forme en menace...

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Voir en ligne : Notre dossier : ALGERIE - Libye et EIIL (terrorisme islamiste).

     
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