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ALGERIE : LE TRAIN DU PEUPLE REVIENT

Pourquoi le choix des autoroutes et la voiture algérienne sont des projets peu utiles au peuple

mercredi 5 décembre 2012, par N.E. Tatem

Incapable d’avoir sa propre voiture, et encore moins trouver un partenaire pour une usine pour véhicules légers, l’Algérie accuse un retard dans ce domaine, des transports individuels, pourtant primordial dans le développement. Cependant le circuit routier a connu un développement probant depuis que Bouteflika, épris de projet faramineux du genre tape-à-l’Å“il, est revenu aux affaires.

Ce qui dénote que tels choix sont destinés plus à accueillir et satisfaire une production étrangère et parmi les plus polluantes, peu utile à tous les algériens. Par le passé, la construction mécanique de l’ex SONACOME (maintenant SNVI) : SUR Wikipédia avait amorcé sa percée dans l’industrie mécanique. Le pays avait réussi son expérience de montage de bus, de tracteurs agricoles, de camions et même d’engin de travaux publics…

Actuellement une usine Renault fait qu’une rumeur plane, sans que l’on détermine vraiment, et sans conteste, sa concrétisation dans telles ou autres régions du pays. Plusieurs médias en parlent, sans donner plus de détails sur son coût, sa localisation ou l’objectif du modèle à fabriquer. Alors que le site prévu à Tiaret dès les années 70 pour un partenariat avec Fiat est resté des décennies comme un mythe inaccessible.

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Le projet d’usine de voiture est encore terriblement artificiel. A propos de cette unité Renault aucune donnée n’a encore été unanimement partagée, chaque organe médiatique spécule comme bon lui semble et au gré de la rumeur. Effectivement sous le règne de Bouteflika, et avec les entreprises chinoises, l’infrastructure routière a eu la part du lion. Des autoroutes sont ouvertes, désenclavant les spacieux territoires du plus vaste pays africain. Des projets où la corruption et les détournements de fonds ont frappé fortement.

Ces équipements routiers ont été plus une opération menée dans le cadre du libéralisme mondial, encourageant l’industrie de l’automobile d’avoir l’un des marchés des plus attractifs d’Afrique. Il a été une erreur forcée et imposée par le capitalisme mondiale, dans la mesure où la majorité des algériens n’a pas un pouvoir d’achat lui permettant l’acquisition de voitures. Or il fallait d’abord penser aux TGV et aux chemins de fer pour répondre aux besoins urgents des algériens.

Le train symbole de progrès et de conquête revient au petit peuple algérien.

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Notons que l’Algérie a édité plusieurs timbres postaux en hommage aux trains, du fait de leurs relations avec le large public. Mais rarement, sinon jamais, la voiture n’a fait l’objet de telles vénérations. De même que toute idée de développement durable réside dans les voies ferrées, et non la voiture personnelle dont les effets écologiques sont dénoncés et son usage ne peut dépasser deux décennies sans sa détérioration.

La SNTF, gère actuellement un réseau de 4 440 km et 3 854 km de lignes en exploitation dont 490 km de lignes en double voie, 3 404 km en voie unique et 323 km en voie électrifiée. Le réseau de l’entreprise compte 247 gares, 212 haltes, 52 km de tunnels, plus de 7 600 ouvrages d’art et quelque 1 400 passages à niveau. Ces équipements sont à plus de 70% l’héritage de l’époque coloniale, qui elle avait construit ces voies au début du 20ème siècle. Notons que ce réseau a été la cible de l’islamo-terrorisme, n’épargnant ni les engins de voyageurs ni ceux de marchandises, de même que les rails.

Concernant ces projets : Contact

Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro Française

Mlle. Manel BOUDAQQA, Chargée de missions

Tél. : +213 21 74 72 77 poste 131

Fax : +213 21 74 72 25

@ : m.boudaqqa(at)cciaf.org

www.cciaf.org

Sous la pression du mécontentement populaire qui, aussi en Algérie, est inspiré du fameux « Printemps Arabe », les laissés pour compte auront finalement leurs trains. Une enveloppe de 10 milliards de dollars et un appel d’offre à venir dans le transport ferroviaire en Algérie, sont annoncés par un site français qui relate les activités économiques.

Deux milliards de dollars pour l’acquisition de nouveaux trains de longues distances, sans précisions quant à leur vitesse. Opération dont les cahiers des charges relatifs à l’acquisition de ces trains sont en cours d’élaboration. 13 projets ferroviaires sont lancés pour l’année en cours, à travers le territoire national pour une enveloppe globale de 362 milliards de dinars (près de 5 milliards de dollars).

Les nouvelles lignes devraient relier Laghouat à Djelfa (110 km), Djelfa à Boughezoul (140 km), Boughezoul à Ksar El Boukhari, dans la wilaya de Médéa, sur 40 km. Egalement des lignes Touggourt - Hassi Messaoud (154 km), Mecheria - El Bayadh (130 km), Hassi Mefsoukh (Oran)-Mostaganem (56 km), Arzew-Arzew-ville (7 km), ainsi qu’une nouvelle ligne pour raccorder la ville de Béni Saf (3 km) et une autre à Alger reliant Bab Ezzouar à l’aéroport international Houari- Boumediène sur 3 km.

127 milliards de dinars, soit près de deux milliards de dollars, sont inscrits par les pouvoirs publics au profit de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), afin de l’accompagner dans la réalisation de son programme d’investissement pour la période 2012-2015. Ces financements visent le renouvellement du matériel roulant.

Prochainement un appel d’offres sera lancé pour l’achat de 30 nouvelles locomotives diesel électriques : 4 pour 2013, 15 pour 2014 et 11 pour 2015.

17 autorails de grandes lignes seront acquis pour assurer le transport des voyageurs sur les nouvelles lignes en cours de réalisation, alors que 8 autorails sont programmés pour 2014 et 9 autres en 2015.

Le transport ferroviaire des voyageurs sera aussi renforcé par l’achat prévu de 20 automotrices électriques de grandes lignes et de 30 voitures- couchettes pour les trains de nuit.

13 projets ferroviaires sont lancés pour l’année en cours, à travers le territoire national pour une enveloppe globale de 362 milliards de dinars (près de 5 milliards de dollars).

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