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France, la droite décomplexée détourne l’UMP

L’héritage Sarkozy : l’amour des électeurs du FN où la trahison de la tradition

mardi 27 novembre 2012, par Rebel Kazimir

Pour la droite française l’imitation des xénophobes européens est un raccourci, voire une imitation trouvée par le populisme épris de perpétuer la France conservatrice. Le maintien des dogmes reconduisant un libéralisme infériorisé par la marche inexorable de l’Histoire, celle qui ouvre son nouveau cycle : la droite française à l’épreuve d’une nouvelle identité ! Telle est le fond du débat que cache la dualité Copé-Fillon au sein de l’UMP.

Certains courants français qui s’assument en capitalistes, le modèle frappé de crise, font usage d’un discours qui divorce avec l’héritage de la présence des émigrants parmi la population qui les élisent. Pourtant les économistes, les sociologues et même certains idéologues y voient un enrichissement de ce qui est désigné par « la diversité ».

D’autres tendances domiciliés dans ce qui est la droite traditionnelle, celle qui fait alternance à utilité démocratique avec la gauche, tient à vaincre l’opposition et dans une démarche de rigueur citoyenne. Une famille politique ancrée dans le tissu social et où pensait-on souvent à se distinguer de l’extrême.

Mais ce n’est plus le cas désormais de cette généralité. Les populations sont traversées de communautarisme, où le péril venu du sud est brandi comme invasif et alimentant un clivage nommé par "clash des civilisations". On y a songé souvent à l’UMP de la présence de la présence de l’islam dans les banlieues, comme le dernier recours des jeunes descendants des générations de maghrébins ayant émigrés depuis des décennies, lors des époques fastes.

En France, ce qui se passe dans le duel Copé et Fillon pour diriger l’UMP est une décantation idéologique profondément liée à l’évolution du libéralisme tenant à épauler les libertés d’entreprendre que de penser. Les variations formant le peuple français du 3ème millénaire, ne sont plus contenues à l’heure des conjonctures qui mettent la civilisation devant les vérités qu’elle a longtemps couvé. L’évolution du peuple français a vu éclore des générations existantes et densément prolifiques ayant impact probant d’un changement démographique.

La confrontation cristallisée au niveau de deux hommes, et à apparence « procédurienne », qui a été induite par le déroulement peu transparent d’une opération élective. Elle ne se limite pas à la dualité des deux personnalités : Fillon - Copé. Elle est devenue controversée dans son cheminement, et se caractérise de divergences qui ne sont pas à l’abri des exhumations. Qui chaque jour passant vérifient des positions différentes entre : la droite sage et (ou contre) celle virulente.

C’est en 2002, que ce rassemblement de la droite et du centre-droit, l’UMP, a été créé pour s’opposer au Front national. De nos jours si une droite décomplexée existe, elle est affichée avec son nationalisme balisant "l’identité" française. Devant l’existence des autres corps naissant avec l’époque d’assimilation forcée de ce qui a été désigné "les nouveaux français", la droite vire aux modèles "xénophobes" pris pour modèles d’accès au pouvoir. C’est bien autour de cette question identitaire que le complexe de rejeter autrui que le conservatisme a planté son"nationalisme" à consonance réactionnaire, tente de se "décomplexé" !.

Puis en filigrane, les deux visions qui se complétaient, par le passé, échappent à l’uniformité plate et solidaire. Cette dernière ne peut point les assembler dans le contexte actuel et ses dérives. Le gaullisme, de son côté souvent réveillé comme référence, semble examiner l’amovibilité de deux camps, peu distincts pourtant et se révélant n’ayant pas la même voie. Si deux ego apparaissent derrière l’héritage de Sarkozy, le lègue est si fragile. Il a concédé à ses successeurs une ambiguïté entre modération et (as)"sauts" d’humeur quant aux questions de l’identité nationale.

Selon les discours qu’ils ont conférés, les deux prétendants à diriger l’UMP, après la déb cle aux dernières présidentielles, un « pain au chocolat » a tranché entre la gaffe et la retenue. Nicolas Sarkozy, invité à un arbitrage n’a pas tranché sur l’essentiel : le choix du modèle. Une droite décomplexée a annoncé sa méfiance envers les "nouveaux français" ou bien la tolérance des changements ethniques métamorphosant la société.

L’ancien président recommandé par les amis de Copé, après Juppé appelé à la rescousse par ceux de Fillon, pour sauver les meubles de l’UMP, n’a pas apporté la clarification attendue. La classification visiblement improbable pourtant réelle, des deux visions domiciliées au sein de la droite, n’est pas encore établie pour pousser au divorce. Dont l’avancée est inéluctable, au regard de la discorde.

Le péché d’un vote biaisé, entre le chef des rouages du parti UMP et une autre personnalité même d’une efficacité redoutable et ayant gouverné en collaborateur déclaré tel par Sarkozy, a remis au devant que le double langage ne pouvait durer ! Sarko a tellement soufflé le chaud et le froid... Il a laissé une UMP sans débat interne, qui puisse contenir les ambitions des extrêmes inondant le vieux continent.

Dernier rebondissement : dépêche de l’AFP

Nicolas Sarkozy a estimé lundi durant son déjeuner avec François Fillon rue de Miromesnil, qu’il serait préférable d’appeler les adhérents de l’UMP à voter une nouvelle fois pour sortir de l’impasse dans laquelle est plongé le parti, selon des sources concordantes auprès de l’AFP.

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L’ancien chef de l’État aurait également déconseillé à François Fillon de saisir la justice pour contester les résultats de l’élection de Jean-François Copé à la présidence de l’UMP, selon ces mêmes sources.

Éviter l’escalade

Nicolas Sarkozy privilégierait la solution de nouvelles élections, "pour éviter l’escalade du conflit", a déclaré l’une de ces sources.

Cette rencontre est intervenue avant la proclamation par la commission des recours de l’UMP, accusée par le camp Fillon de partialité, de nouveaux résultats qui ont accru l’avance de Jean-François Copé. Le vote, contesté de toutes parts, avait eu lieu le 18 novembre.

Plusieurs ténors UMP en faveur d’un nouveau vote

Lundi soir, le directeur de la campagne de François Fillon, Éric Ciotti, avait lui aussi promu la solution de nouvelles élections : "Le seul moyen de laver cet affront est d’organiser un nouveau scrutin exemplaire qui donnera à l’équipe élue sa légitimité et qui permettra de reconstruire l’unité de toute notre famille", avait-il dit dans une interview diffusée par Le Figaro.fr.

Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait renoncé à se présenter faute de parrainages en nombre suffisant, a lancé une pétition électronique appelant à un nouveau vote qui aurait rassemblé près de 16 000 signataires.

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