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L’ingérence de la Russie via Twitter pour l’élection de Trump en 2016 analysée par des scientifiques.

Aucune main du Kremlin, ni les hackers russes n’ont pu toucher le vote.

jeudi 19 janvier 2023, par Hugo Mastréo

Il a fallu que des chercheurs de haut niveau se penchent sur la prétendue ingérence russe dans l’élection de Donald Trump en 2016, pour dresser un éclairage édifiant. L’esprit complotiste s’est largement répandu aux Etats-Unis depuis la mort de Kennedy. Et depuis rares sont les sujets de société échappent aux suspicions sur des mains secrètes qui gouvernent le Monde, en commençant par les institutions de la première puissance économique et d’une démocratie prise pour exemple alors que les ségrégations et les violences sont un quotidien affligeant.

Quand des cercles sécuritaires, d’élus et d’analystes ont préconisé que des hackers russes ont travaillé pour faire, en 2016, de Donald Trump président des Etats-Unis, Poutine ironisa que c’est une république bananière. Des chercheurs scientifiques se sont pensés sur cette intrigue qui relève de la théorie du complot. Le fruit de leur travail vient d’être publié par la revue « Science ».

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En conclusion du travail de prospection dit qu’il n’y a aucune preuve que les robots russes de Twitter aient eu un effet significatif poussant les électeurs vers Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2016. Ici c’est un seul réseau social du net qui est ciblé, sachant que Facebook a mené un travail d’élimination de comptes suspects et d’autres actions sur lesquelles nous publié un article.

L’étude qui est accès libre, précise qu’essentiellement les tweets devaient étudiés. L’effet était possible que des groupes Facebook, des publications Instagram ou, par exemple, de la diffusion de documents piratés du Comité national démocrate n’a pas été évalué, étaient publiquement déclarés par une partie ou l’autre.

Exposition à la campagne d’influence étrangère de l’Agence russe de recherche sur Internet sur Twitter lors des élections américaines de 2016 et sa relation avec les attitudes et le comportement électoral

Elle a été menée par le Center for Social Media and Politics de NYU, est un rare moyen de contrer ce qui est devenu le récit médiatique dominant de l’ère post-2016 : que les plateformes sociales comme Twitter étaient et continueront d’être utilisées par des acteurs étrangers malveillants pour interférer avec Résultats politiques américains.

Diverses institutions des Etats-Unis dont le Congrès, les universités, les entreprises et surtout les services du renseignement américain ont été pris d’une crainte de surveillance. Ce qui installé une panique que des tweets russes pourraient faire basculer les élections. Les campagnes d’influence étrangère ont suscité un intérêt populaire qui était substantiel dans les milieux plus éclairés comme les journalistes et les universitaires.

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En outre l’esprit contradicteur vital en démocratie devait être préservé même quand il s’agit d’ingérence d’outre-frontière, afin de contenir les vœux existants partout et pour tous les pays de la Terre. Spécialement il y aurait moult raisons pour que soit un tel le locataire de la Maison Blanche préférablement qu’un autre, ce qui est la vision de bien des nations, cercles et individus.

Ce qui sert toutefois aux légers correctifs fondés sur des preuves, pour la crainte de frappes sociétales ou d’une propagande même modeste, est ce nouvel intéressement des scientifiques pour trancher sur des situations délicates. L’effort des médias sociaux comme un outil diabolique de régimes contradictoires n’est pas réellement d’effet nocif, c’est certainement de la communication.

Des recherches antérieures et des enquêtes gouvernementales ont conclu que l’ingérence russe dans les élections américaines de 2016 était conçue pour influencer le comportement électoral des Américains en faveur du candidat du GOP Donald Trump. C’était, soit en déplaçant le soutien vers Trump lui-même. Soit en encourageant les libéraux mécontents qui sont très souvent des électeurs de Bernie Sanders, à voter pour un candidat tiers ou de s’abstenir complètement d’aller aux bureaux.

Mettre en faillite l’establishment occidental est l’objectif tant espéré de Moscou. Mais delà à croire qu’elle a une main dans toutes les affaires, c’est plus une phobie. Les accusations que la Russie a manœuvré afin que Trump accède à la Maison Blanche en 2016 n’ont jamais été étayées avec des preuves irréfutables. Et aussi même lors de l’élection de Macron en France, les mêmes présomptions de cabale de Poutine a été présumée. Alors que des journalistes ne croyaient à ces vulnérabilités mais entendaient bien qu’il fallait mettre en échec l’ingérence...

au sommet de l’APEC à Danang, le 11 novembre 2017

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Voir en ligne : Trump & Poutine

     

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