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La délocalisation des datas, l’enjeu de régulation et d’intérêt collectif.
mercredi 27 juillet 2022, par
La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis court à son épilogue. Les entreprises américaines quittent la Chine, lassées par la gouvernance qui les filment bien dans l’intérêt de tous les citoyens locaux. L’évidence d’un marché mondialisé intéressait depuis toujours les grandes sociétés qui rêvaient de faire parvenir leurs offres de marchandises aux millions d’êtres humains. Les études qui aident les produits à être vendus n’avaient jamais existées concernant les besoins des Chinois. Ces derniers se sont mis à produire et à moindres coûts...
Quand l’économie chinoise a pris son virage vers l’encouragement de l’entreprise privée, la bifurcation a été accompagnée du modèle connu du capitalisme basé sur la consommation. Mais le rapport du public/client à cette dernière est différent. Comme l’organisation de la communauté humaine et quand elle est inspirée d’une politique attirée par le collectivisme. Donc les systèmes de régulation sont différents et ont des règles qui répondent aux besoins précis de ceux qui les fixent !
Le modèle d’émergence économique de la Chine suivi par le Vietnam.
9 juillet 2022
Les experts constatent que les activités venant des pays occidentaux qui restent pérennes en Chine sont en rapport avec la santé et la beauté. Déjà les produits de luxe trouvaient facilement leurs clients dans tous les pays d’Asie. La mondialisation qui a contribué à l’anéantissement du modèle socialiste, cherchait des marchés. Elle est restée fermée pour le transfert du savoir et le déplacement des populations. Et ses précurseurs ont cru imposer leur modèle économique et culturel.
Les bénéfices des entreprises étrangères en Chine sont attrayants mais pas comme le croient les investisseurs. En termes d’image de nation dirigée par des communistes, seulement les entités économiques locales sont rentables. C’est surtout les acteurs de technologie, des prestataires occidentaux, qui sont rattrapés en dépit de leur monopole mondial.
Alors qu’avec la mondialisation, c’est la ruée vers l’or qu’on percevait du marché chinois. Mais face au final au système de régulation qui s’avère au service du public, auquel sont destinées les actions économiques. Ce vaste terrain s’avère être bénéficiaire, non pas aux actionnaires, plutôt à la population. Ce sont particulièrement les entreprises américaines qui espéraient du nouvel Eldorado !
Les 6 conditions pour que la Chine soit 1ère puissance mondiale.
26 juin 2022
La nouvelle vague de marques technologiques occidentales qui quitte la Chine se considère avoir été illusionnée. Non pas parce que le pays est fermé mais l’exigence d’être dans les normes fermes plus versées à être prestataire de la collectivité que venues imposer un mode de consommation et prendre des plus-values.
Le cas de du géant américain des ventes en ligne, arrivé en Chine en 2004, après avoir acheté le libraire en ligne local « Joyo » pour 110 millions de dollars et l’a rebaptisé le site « Web-Amazon-Chine » en tant que plate-forme de commerce électronique complète en 2011, est édifiant pour son recul. Ce n’est pas uniquement la prouesse de son concurrent local « Ali-Baba » qui l’a neutralisé.
En 2019, une année où la Chine a établi un nouveau record de 2,3 billions de dollars (2300 milliards) de ventes en ligne avec plus de 900 millions d’acheteurs nationaux, Amazon a annoncé qu’il fermerait ses activités nationales. Et devait se concentrer plutôt sur les ventes transfrontalières pour les clients chinois, pourtant le volume du marché ne devait guère le décevoir.
En mai dernier, le co-fondateur d’Airbnb et président de la Chine, Nathan Biecharczyk, a déclaré aux consommateurs chinois sur WeChat que la société fermerait ses activités nationales le 30 juillet et se concentrerait plutôt sur les voyages à l’étranger depuis la Chine. Donc des ventes aux touristes chinois, considérés maintenant riches ailleurs et n’ont aucun problème de visas...
Co Cofondateur d’Airbnb et son chef exécutif Brian Chesky avec des étudiants chinois en 2017.(Reuters : Stringer)
En Chine, un barrage de 200 mètres de haut imprimé en 3D.
22 mai 2022
La fuite de Chine, il faut le préciser concerne plus les entreprises friandes en matière de datas. Les 2 lois sur la sécurité des données et celle pour la protection des informations personnelles, mises en œuvre en 2021, obligent au stockage local des informations recueillies sur place. Ce qui d’ailleurs est possible et facilité l’accès à l’Etat à ces données. Celles prises autrement ne peuvent être contrôlées.
Ce qui empêche d’expatrier les données concernant aussi bien les citoyens que les entreprises. Il faut savoir aussi, cela ne peut s’appliquer que pour les indications générées en Chine. Et ce n’est pas une règle générale que les opérateurs, y compris ceux des réseaux sociaux du Web comme Tiktok, mettent à disposition des services de l’Etat les datas obtenues de leurs clients ou utilisateurs, sans réquisition de justice.
De nombreuses marques occidentales ne comprennent le marché chinois et ont du mal à mettre en place des structures qui fonctionnent. Alors que leurs concurrents des entreprises chinoises sont incroyablement rapides à prendre des décisions, dynamiques, et elles sont prêtes à se débarrasser des futilités et à concevoir ce qui marchent.
Grâce à une industrialisation rapide aidée par des traditions d’artisanat et un potentiel de savoir-faire, maintenant les entreprises étrangères préfèrent quitter la Chine, suite aux normes anti-ensauvagement économique. Les vraies règles compétitives en Chine sont arrivées à réduire l’influence des marchandises venues de loin. Un point écologique salutaire. La production locale s’est vite dressée pour satisfaire la consommation.
Voir en ligne : Chine
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