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En Chine, un barrage de 200 mètres de haut imprimé en 3D.

L’expérience de réalisation robotisée fera l’avenir de grandes infrastructures.

dimanche 22 mai 2022, par Azouz Benhocine

On savait que la Chine compte construire des infrastructures sur la lune, en les réalisant à l’aide de l’imprimerie 3D. Maintenant c’est un barrage que l’énormité ne semble pas gêner un tel chantier qui sera réalisé avec l’automatisme que cette technologie emprunte à l’imprimerie. C’est à partir d’une étude de pointe scientifique que ce faramineux projet a vu sa perspective devenir concrète.

Dans le Monde bien des expériences du même genre sont lancées, car l’éventail déjà est en expansion de projets imprimés. Actuellement les plus grandes structures imprimées en 3D existantes mesurent environ 20 pieds (6 mètres) de haut. Des maisons en Chine à un immeuble de bureaux à Dubaï. L’exécution d’infrastructures avec sa méthode de construction continue de se développer.

Le chantier en marche : photo de Xinhua

Si le pays de Mao réalise cet exploit en deux ans, cela pourrait ouvrir plus vastes et pratiques les futures possibilités de construction imprimée en 3D contrôlée par l’IA. Pour consultation de l’idée d’impression 3D de ce grand projet de construction à remplissage, il y a cette étude publiée dans le « Journal of Tsinghua University » consacré aux Sciences de Technologie.

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La même équipe de Chine a déjà fait un mur de rétention de 1 640 pieds (50 mètres) de long dans une région de Chine. Des logements et des immeubles de bureaux à travers le monde ont été réalisés, dans divers pays. Et maintenant l’armée américaine a des plans pour des casernes à Fort Bliss au Texas, parmi les dernières infos que nous avons trouvées.

Dans le processus d’impression de ce barrage, les machines livreront les matériaux de construction sur le chantier. Ils seront déposés avec précision à l’emplacement exact nécessaire. Ce qui élimine toute erreur humaine, disent les ingénieurs. Puis des bulldozers seront activés. Des pavés seront manœuvrés aussi. Et des rouleaux sans pilote formeront le barrage couche par couche.

Des capteurs sur les rouleaux garderont le système d’intelligence artificielle (IA) informé de la fermeté et de la stabilité de chacune des couches imprimées en 3D jusqu’à ce qu’il atteigne 590 pieds de hauteur, à peu près la même hauteur que le barrage de Shasta en Californie et plus court que le Hoover Le barrage mesure 726 pieds.

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Situé sur le plateau tibétain, sur le fleuve Jaune, ce barrage chinois relève de la centrale hydroélectrique de Yangqu. Les responsables de ce projet veulent automatiser entièrement la construction, aucun pilote d’engin n’aura à intervenir. Le barrage de 590 pieds (180 mètres) de haut sera construit d’une manière complètement technologique.

Dirigé par un système d’IA contrôlant une flotte de robots, la chaîne de montage élimine les problèmes de sécurité humaine. Elle en supprime aussi toute erreur de calcul qui puisse échapper à la cohérence générale lors du processus de travail. Les ingénieurs pensent qu’ils peuvent construire ce barrage en deux ans, écartant le besoin de main-d’œuvre humaine sur le site de réalisation.

Des chercheurs du State Key Laboratory of Hydroscience and Engineering de l’Université Tsinghua de Pékin expliquent l’épine dorsale de l’automatisation du barrage prévu sur le fleuve Jaune qui offrira à terme près de cinq milliards de kilowattheures d’ électricité par an.

De grands projets de construction de ce genre seront fréquents dorénavant à partir cette vérification d’une technique qui promet. Ce chantier n’est pas unique mais son gigantisme laisse perplexe. Il présente un système d’impression 3D qui utilise des robots intelligents servant au remplissage rapide et efficace des structures de destination des matériaux prévus pour ce site de retenue d’eau entre 2 reliefs.

Le barrage Hoover, devenu un phare de ce qui est possible, à peu près équivalent du chinois réalisé en 3 D, joyaux de la couronne de l’infrastructure américaine.

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Voir en ligne : Chine

   
   

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