Accueil > International > Grands événements : Gigantisme de l’inattendu. > Les attaques contre les journalistes aux USA, toujours masquées.
La presse dans une démocratie à la ségrégation qui remplit ses prisons.
jeudi 9 mai 2024, par
Aux États-Unis, des accusations administratives criminalisent souvent la collecte d’informations de routine, surtout lors des circonstances des crimes commis par l’armée à l’étranger. Depuis la recherche de commentaires jusqu’à la protection des sources, les récentes attaques contre la presse et les journalistes, tenants à leur autonomie et liberté, reflètent le climat habituel. Les plus jaloux pour servir le public et pour être justes sont ciblés, alors que honteusement les USA sont, auprès des 50 entités de la fédération, champ de disparités.
Le classement annuel de la liberté de la presse, établi par Reporters sans frontières, a montré qu’aux États-Unis, ce domaine a considérablement diminué. Au cours de la période de 2023, il est injuste parce qu’il cible les meilleurs. Le pays de l’oncle Sam n’était pas exemplaire envers des catégories qui s’opposaient à la guerre du Vietnam ou pour le tout dernier massacre des habitants de Gaza par l’État hébreu.
La presse en Algérie est biaisée vers des sujets futiles.
Les analystes considèrent qu’en partie par l’effet de la consolidation du travail sur des sujets précis et la concentration des supports chez des investisseurs avides de gains, les missions du journalisme sont différentes d’informer la société humaine. En vidant l’information locale, qui perd de l’égard pour bien la couvrir, le déclin s’accentue. Ce qui contraint les entreprises à donner la priorité aux profits plutôt qu’au service public.
Les ONG estiment qui depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, au moins huit journalistes ont été arrêtés ou détenus lors de manifestations et 18 ont été agressés, dont six étudiants journalistes. Mais de telles censures existaient depuis des lustres et ne concernaient que la préservation des dictatures d’Amérique serviles à l’impérialisme US et certaines communautés marginalisées.
Des manifestants pro-palestiniens se rassemblent dans un campement à l’Université de Californie à Los Angeles, le 1er mai 2024. Tôt ce matin-là, des contre-manifestants ont attaqué la journaliste étudiante Catherine Hamilton et trois autres journalistes du Daily Bruin de l’UCLA. — REUTERS/DAVID SWANSON
Aux États-Unis, les tensions entre les forces de l’ordre et la presse au niveau local continuent d’entraver la liberté de la presse. De nouvelles élections, comme celles qui apportent alternance, pourraient contribuer à contrebalancer certaines de ces tendances. Alors les polices et les autres institutions sont globalement allergiques aux critiques, surtout aux USA.
Les libertés de la presse reculent à l’échelle mondiale alors que les autocrates utilisent de nouvelles lois pour réprimer le journalisme indépendant, principalement sous couvert de sécurité nationale. En dépit d’un recul des arrestations de journalistes au pays de l’Oncle Sam, avec 15 de l’année dernière et exponentiellement moins que les 146 de 2020, la gravité de la situation est bien grave et insoutenable.
Perfectionner le journalisme avide de la ressource dite genIA.
Au moins 12 journalistes aux États-Unis ont été arrêtés ou ont fait l’objet d’accusations douteuses en 2023, parmi lesquels deux journalistes de l’Alabama qui ont été inculpés de crimes pour « publication » et un journaliste de l’Illinois qui a été cité pour avoir posé « trop de questions » aux employés municipaux. Nous vous donnons lecture du rapport annuel de « US Press Freedom Tracker ».
Les efforts visant à porter atteinte à la liberté de la presse, comme le font les massacres d’Israël à Gaza, visant principalement les journalistes, est l’exemple type des States. En Inde, ce même modèle s’adonne à des discriminations hégémoniques, entre les ethnies locales, soulignent à quel point la protection du journalisme est devenue fragile dans les démocraties du monde entier.
Aux États-Unis, au cours des dernières années, la plupart des arrestations de journalistes étaient accompagnées d’au moins une justification légale prétexte, par exemple, qu’un journaliste aurait violé le domicile. Cette année (2023), il est constaté que des arrestations, même là où « aucun prétexte de ce type n’était disponible ».
Les abus comme les éloignements ou interdiction de lieux étaient fréquents. L’administration est devenue arrogante et abuse, à l’égard de la presse, de son autorité policière. Les arrestations et autres harcèlements contre les journalistes est un problème national aux États-Unis et ne datent pas de la dernière averse. Les perquisitions dans les rédactions étaient pratiquement inconnues au cours des dernières décennies, car elles sont illégales.
Au moins 12 journalistes ont été arrêtés ou inculpés en 2023. Sur la photo, dans le sens des aiguilles d’une montre, en partant du bas à gauche : Alisa Reznick/KJZZ, Eric Marks/Freelance, Evan Lambert/NewsNation, Stephanie Keith /Freelance, Sherry Digmon/Atmore News et Don Fletcher/Atmore News.
Voir en ligne : USA - Etats-Unis - Presse - Média
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