Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté > Predator, encore une terrifiante surveillance des militants.
D’Israël viennent les outils aux régimes autoritaires et aux abus.
samedi 18 décembre 2021, par
Encore une fois les entreprises qui s’adonnent à fournir des logiciels, voire aussi des prestations, pour la surveillance et l’espionnage des militants sont basées auprès de l’Etat hébreu. Le dernier scandale vient d’être annoncé par "Meta", la boîte mère qui a de puissantes plateformes des réseaux sociaux du Web. Une enquête de plusieurs mois a débusqué un logiciel de captation baptisé, en cette criarde circonstance, "Predator".
Les entreprises derrière le nouveau scandale de surveillance des citoyens militants et des journalistes se présentent généralement comme des "services d’intelligence sur internet". Elles sont spécialisées dans la collecte et l’analyse d’informations récupérées sur des sites, des blogs, des forums de discussion, des pages de médias, etc.
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Le groupe israélien NSO, déjà derrière le logiciel Pegasus, est désormais celui qui a commis le plus tort au cadre des échanges entre acteurs des sociétés humaines connectées. En visant les téléphones de journalistes, d’activistes et de défenseurs des droits humains, ce sont les gouvernements autoritaires qui s’en prennent à tout un panel de leurs critiques les plus engagés.
Maintenant c’est un nouveau programme espion, appelé « Predator », comme si on n’inventerait pas mieux en acronyme, a été détecté. Près de 50 000 utilisateurs de Facebook pourraient avoir été la cible d’une surveillance privée, selon l’entreprise qui n’a pas tardé à réagir. Un rapport a été fourni concernant cette nouvelle affaire, alors que la vigilance est devenue plus alerte.
C’est l’une des premières réactions connues et rendue publique à ce sujet. Venue de Meta, ex Facebook, le leader des réseaux sociaux du Net a déclaré avoir également interdit quatre autres sociétés israéliennes qui sont impliquées dans le domaine de la surveillance des utilisateurs. Il s’agit de Cobwebs, Cognyte, Black Cube et Bluehawk.
L’examen minutieux et la pression sur NSO Group sont les bienvenus exigent les journalistes honnêtes et les militants qui réagissent à travers le Monde. C’est dans l’espoir que ces contestations de l’industrie de la surveillance utilisée contre eux qui inspire plus de pression, plus d’action et un impact plus large dans l’ensemble des incitations à défendre l’éthique dans la communication moderne.
Bien que NSO ait été confronté à des défis juridiques et à des restrictions dans ses relations commerciales, en grande partie à cause d’accusations d’abus et d’espionnage de membres de la société civile, la société israélienne a nié à plusieurs reprises les allégations qui l’incriminaient. Mais la surveillance continue de proliférer malgré tout, selon le rapport de Facebook, dont le communiqué est le suivant :
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Le rapport Meta a indiqué les étapes que les sociétés de surveillance effectuent. Elles commencent par une reconnaissance pour identifier des informations sur des cibles potentielles. Poursuivent avec une période d’engagement, parfois via les médias sociaux ou d’autres services de communication.
Souvent l’utilisation de faux comptes, parfois ils prétendent être des producteurs de télévision, des journalistes ou des chercheurs universitaires, afin de gagner la confiance des individus ciblés. 1 500 comptes Facebook et Instagram étaient utilisés pour la reconnaissance, l’ingénierie sociale et l’envoi de liens malveillants à des milliers de victimes dans plus de 100 pays. Ils étaient associés aux entités concernées prestataires de la surveillance.
Meta a déclaré avoir supprimé 300 faux comptes Facebook et Instagram liés à la société Black Cube, l’une des protagonistes de l’espionnage des particuliers, des entreprises et des cabinets d’avocats du monde entier, selon le rapport de Meta.
La vie privée n’est jamais à l’abri. Si quand on évite d’être loin d’Internet en général et des réseaux virtuels en particulier, on n’est pas exposé. Les entités étatiques ou sécuritaire ou bien simplement économiques qui ont recours à "Predator" ne sont pas révélées avec précision. Et une fois identifiées, elles peuvent démentir.
Ce nouveau vol des données viserait récupérer des identifiants sensibles comme des mots de passe, des numéros de téléphones, des photos, vidéos et messages. Et on peut faire l’usage qu’on veut. Cet espionnage s’invite sur les activités des personnes plus engagées pour les libertés, la justice et le militantisme...
Panneau de l’entreprise : ©GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/JUSTIN SULLIVAN
Voir en ligne : Hack, espionnage et piratage
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