Accueil > International > L’UE abandonne Juan Guaido, début de fin à l’opposant de Maduro.
Toutes les attaques du Venezuela sont vaines, la sérénité de retour.
vendredi 29 janvier 2021, par
Juan Guaido n’a fait aucune déclaration et ne trouve plus aucun soutien, après l’échec d’une votation qu’il organisée dernièrement. Et surtout la scabreuse fin de règne de Donald Trump lui est fatale. La refonte de l’assemblée nationale, dont il perd la présidence lors de l’élection de décembre 2020, est aussi un autre coup qui balaie toute prétention de créer un coup d’état.
L’Union Européenne est pour l’instant la première entité institutionnelle à se détourner de Juan Guaido, l’opposant Vénézuélien qui prétendait même en s’autoproclamant président depuis l’extérieur de son pays. Ce n’est pas uniquement l’effet de la chute de Donald Trump aux Etats-Unis, une récente élection dans son pays l’élimina aussi.
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C’est le vote du 6 décembre 2020 afin de renouveler les 277 députés de l’Assemblée nationale qui a modifié la situation fomentée depuis les bureaux de Washington. Initialement prévues pour 2020, l’élection a été avancée à 2018. Elle a finalement été organisée comme prévu, dans la crise politique entre le gouvernement et l’assemblée sortante élue en 2015, qui avait une majorité d’opposition.
Un peu plus de 31% des voix se sont exprimées, mais dans le pays jamais plus de 50% des votants accomplissent le devoir d’élire leurs représentant. La seule fois où il y a eu une mobilisation des électeurs, c’est au moment du retour au pouvoir d’Hugo Chavez qui a été évincé par un coup d’état militaire et que la population a démantelé.
Il y a 2 ans, le 23 janvier 2019, il s’est supposé être président par intérim, aidé par nombreux pays occidentaux et leurs alliés. Les Européens ont donc choisi de le larguer, alors que les institutions officielles du pays continuent de tourner sous le pilotage de Maduro. Ce dernier s’est adressé dernièrement à Joe Biden pour trancher sur l’illégitimité de Guaido.
L’opposant de Caracas n’a aucun mandat électif, ce qui réduit énormément sa présence sur la scène politique internationale et celle de son pays. Si depuis plusieurs semaines l’embarras dans les chancelleries européennes à ce sujet se faisait plus fort, au niveau des populations et de la classe politique qui ne s’aligne pas derrière la Maison Blanche c’est même une contestation.
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Le résultat des élections législatives du 6 décembre dernier dont l’intéressé réaffirme ne pas reconnaître, l’élimine de la présidence de l’assemblée. En dépit qu’ils soient clairement en défaveur d’une opposition fabriquée par les officines hostiles au pouvoir bolivarien en place. Juan Guaido persiste à chercher. Alors lundi 25 janvier, le conseil européen a tranché.
La population a abandonné l’opposant trop en vue et sous les feux des rampes des médias de pays hostiles, notamment des USA et des Européens qui mobilisent aussi certains de leurs d’Afrique et d’Amérique Latine. Depuis des mois il ne remobilise plus l’opposition comme en 2019.
La consultation symbolique qu’il a convoquée contre le régime de Nicolas Maduro dénommée « consultation populaire » demandait aux Vénézuéliens de soutenir « toutes ingérences de pression internationale ». Les « élections présidentielle et législatives libres » sont le rejet des élections du 6 décembre. Ce fut la grande déception. Alors que la promesse d’un triomphe « historique » s’est avérée creuse.
Par Carlos Díaz from Venezuela CC BY 2.0, Lien
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