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Au pays des justiciables qui luttent pour l’indépendance de la justice.
jeudi 26 mars 2020, par
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La rupture avec le personnel politique, des époques passées responsables de l’échec du programme sociétal et de la ruine des ressources matérielles et humaines en Algérie, n’est pas atteinte en dépit de la destitution du dernier cacique ayant squatté El-Mouradiya. A l’heure du COVID-19, ceux qui cherchent à sauver le caricatural pouvoir d’Alger, multiplie les rancœurs contre la jeunesse en sédition.
En dépit de l’alerte mondiale, qui a le bilan du jour 21 morts et 302 cas confirmés officiellement en 26 mars, la machine judiciaire sévit dans l’espoir de tarir l’émeute boostée d’ardeur et de sagesse, alors qu’elle manque d’un modèle d’organisation harmonieux. Le Hirak a emprunté la voie du répit le temps de la maladie en comprenant l’alerte mondiale.
– Encore le flou d’une version de constitution en Algérie.
14 mars 2020
Le régime politique dénoncé par le Hirak dans le grand pays d’Afrique du nord est revenu en force avec l’intronisation d’Abdelmadjid. Dès la destitution de Bouteflika, dans une confrontation entre les amis de son frère Saïd et les officiers qui tentaient depuis le 3ème mandat de freiner l’emprise du clan présidentiel, la justice a montré la reprise d’une vieille façon de monter des cabbales.
Flouant l’opinion, avec la nécessité de s’attaquer à la corruption, l’ancien magistrat Zeghmati, revenant aux affaires, s’est fixé la mission de juguler la colère populaire qui s’est déclenchée dès l’orée de l’année 2019 et s’est amplifiée dès le 22 février. Ce qui ne peut se passer qu’avec une répression plus aveuglée que celle de l’ancien pouvoir.
A l’heure du partage mondial de la pandémie COVID-19, le système politique algérien continue sur ses pratiques, en volant l’argent de la caisse de la nation, car les choses sont invérifiables à ce sujet. Alors que des jugements, niant la moindre éthique de la justice, sont proclamés. Le retour des vieilles épidémies pour renouveler la prédation et l’incompétence…
– En Algérie : journalistes traqués et manifestants relégués.
10 mars 2020
Si l’affaire Tabou qui est convoqué au barreau à la veille de sa sortie, prévue le 26 mars 2020, démontre amplement le fonctionnement délétère des tribunaux. Alors survient le lendemain, la surprise de la chambre d’accusation de la cour d’Alger qui annule le contrôle judiciaire de Khaled Drareni pour le remplacer d’un placement en mandat de dépôt, fait la déloyauté des juges envers le peuple algérien.
– 25/03 Deux ans de réclusion requis contre le leader d’un mouvement citoyen RAJ, Abdelouahab Fersaoui
– 25/03 Karim Tabbou, figure populaire du mouvement de contestation
– 24/03 Kada Abad, tribunal de Tiaret
– Khaled Drareni, a été placé sous mandat de dépôt
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