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Le protocole sanitaire du COVID-19 organise l’arbitraire en Algérie.

L’anomalie bureaucratique a corrompu armée & justice !

lundi 22 juin 2020, par Djamel Damien Boucheref

Amira Bouraoui est l’archétype du profil ayant dans les veines le fluide glacial de la contestation inassouvie en Algérie. Les « tuteurs historiques » qui ont gouverné son pays sont face à une génération de squales, plus redoutables que les loups de steppe et dont elle l’égérie avec le verbe acerbe et la mentalité plus émancipée que fragilisée par les inquiétudes.

Ecouter l’article.

Les insurgés dans le plus vaste pays d’Afrique combattent ceux qui ont trahi leurs parents et ont subtilisé la mémoire pour la falsifier. Ils contestent ceux qui rédigent aussi des constitutions, telles des canulars, pour dresser les marches de la légitimité historique qui autorise, car banale escroquerie, de squatter le palais du sommet de la nation. Aussi les lumières du Monde que l’universalité apporte est accusée par la prostitution idéologique de la main étrangère qui n’est pas la seule perversion adultérine à souiller la dignité d’un peuple livré aux malheurs de l’obscurantisme...

 Hirak : après le repos forcé, optimiser la nouvelle Algérie.
20 juin 2020

Ceux qui ont fait de l’Algérie un émirat où la théocratie rampante l’accuse ouvertement, cette médecin gynécologue, de porter atteinte au dogme de l’islam, ont accéléré et multiplier la répression, ces derniers mois. Depuis même le renoncement au projet de société progressiste, les décideurs scrutaient la révolte. Elle grondait dans les entrailles de la société, qui s’est tirée de l’affaire des barbares au laser traçant le mot Allah dans un ciel d’Alger, prenant la pole-position...

De jeunes rebelles inquiètent la doxa qui a, durant 4 mandats, imposé Boutef d’El-Mouradiya, après qu’elle a fait du pays une garnison de tyrans. S’ils s’opposent à l’intronisation de Tebboune, c’est qu’ils résistent au détournement du fleuve du « Hirak », depuis que le 12 décembre 2019 par un vote talentueusement noyé dans les basses imitations des trucages habituelles. Alors l’alliance des chenapans de la bureaucratique corruption s’est liguée aux franchises campant la rente nationale, afin d’arrêter le rêve du changement !

Les populistes du sérail qui ont déjà pactisé à Sant-Egidio avec les Islamistes et les égarés du régionalisme clanique ont même osé former un gouvernement avec les reliquats du FIS. En plein avril de l’an dernier, pour désorienter la révolution, comme l’auraient déjà fait des centristes, la liste des faux leaders du Hirak était menée, par un assaut qui refuse de faire machine arrière en dépit des moult dénonciations.

 Lettre de l’ex-candidat à la présidence Ali Ghediri à Tebboune.
17 juin 2020

D’abord les prisons ont été vidées des dizaines de milliers de truands. A deux reprises la libération, qualifiées en geste de clémence suite à l’arrivée du nouveau locataire d’El-Mouradiya, les repris de justice ont laissé de l’espace, afin de le remplir donc des révoltés qui n’abdiquent pas à la bureaucratie qui a réussi à corrompre l’armée. Puis les tribunaux devinrent des standards téléphoniques.

Mais la génération qui rencontre ses nouvelles idées, via les réseaux sociaux du Web, n’a pas encore abdiqué. Elle a déjà expérimenté lors du 3ème mandat, du despote maintenant déchu, que son mot d’ordre n’est pas l’aliénation. "Khawa-Khawa" ou bien celui disant "l’ANP héritière de l’ALN" ont pour raison un ancien cri qui, rétrospectivement, scandait "Peuple et armée contre la réaction !".

Ni la déviation que les démagogues font craindre aux crédules esprits choqués des cruautés de la "décennie noire", ni les phobies de la junte ne peuvent alimenter la crainte du glissement. Oui certains Algériens craignent que les manifestations aillent à la violence ! Mais ce n’est guère ce programme qu’adoptent les vrais contestataires du modèle de gouvernance en place, ceux qui s’insurgent contre les actes du clan Boutef et des manigances de Sellal et Ouyahia.

 Le communiste au sein du Hirak rebute le vestiaire du complot.
14 juin 202

À partir de 2014, sous le label de Barakat alors qu’une certaine Benghebrit jurait de libérer l’école des obscures zaouïas qui ne comprennent rien à l’algébrique islam de l’algérien authentique Mohamed Arkoun, des "clusters" d’insoumis se sont ligués pour faire cesser la gabegie du nationalisme d’arrière-garde. Laquelle voit la reprise de la main "communiste" sur la protestation qui grouille pour reprendre, dès que la pandémie du COVID-19 s’atténue.

Aux couleurs d’un printemps qui a fait de la Tunisie voisine un exemple de sécularisation, la séance algérienne du Hirak a eu son temps de mûrir, même si cela est encore insuffisant. Et pendant plus d’une année se décantaient les clients d’Al-Maghribiya, qui justifiaient leurs sulfureuses paroles par la découverte d’une tribune qui ne respecte pas sa propre hypocrisie, pour ne laisser se faire manipuler que les mentalités abreuvées de ruralité et inaptes à aller à la culture citadine.

Mais manœuvrer n’a jamais perdu de ses belles couleurs et ses mielleuses recommandations. Quand les arrestations appréhendent, pour une phrase sur facebook, le conscientisé de son sort de « harag » ou de détenu d’opinion, c’est aussi le signe de qui les tenants du régime, du pouvoir et du système, redoutent leur jugement. Alors le bon citoyen doit se taire, sinon il choisira entre l’exil ou la geôle !

Le tribunal qui condamne la leader Amira Bouraoui à une peine d’un de prison, pourtant pour 6 chefs d’accusation qui aurait coûté plus chers à un anonyme d’une région, relate quel genre de magistrat l’a prononcée. En plus, sans complexité énorme, les décideurs qui aiguillonnent les juges, croient-ils que ces procès, qui se tiennent depuis des mois, vont calmer les troubles politiques ? Car ils la pourvoient en haine et en radicalisation qui augmentera la violence institutionnelle à la source du grand déchirement.

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