Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > USA > Quelques 200 000 comptes, de la haute sécurité américaine, violés.
Peu de détails, alors quand les conséquences tombent.
mardi 25 février 2020, par
Ecouter l’article.
Le mutisme de la Maison Blanche sur cette affaire dénote la faiblesse de la protection. Alors qu’aucune réaction n’est venue de la CIA et de ce qui la NSA, les intervenant directes en matière de sécurité. Ce qui ouvre moult perspectives aux spéculations sur l’ampleur de cette violation des systèmes informatiques des hauts lieux des Etats-Unis, en l’occurrence la Maison Blason Blanche et le département de la défense qui lui est directement rattaché.
Quand la nouvelle a été trouvée sur les médias, comme Reuters (ICI), ce fut un étonnement quasi unanime et largement étonnant. Une violation de données, datant de l’été 2019, a touché le bras technique du ministère de la Défense américain. Elle aurait certainement eu les numéros de sécurité sociale et d’autres informations personnellement à plus de 200 000 personnes, les rendant plus identifiables.
– En 20 ans de guerre, les Etats-Unis dépensent 6.400 milliards et font 801.000 victimes.
18 novembre 2019
Quand on sait que les Etats-Unis prétendent, avec même l’ensemble des pays occidentaux, à des interférences dans des élections, influencées par des forces étrangères, il y a de quoi se questionner ? Alors que ces puissances subissent des vulnérabilités touchant leurs systèmes publics, pour ce cas militaire et de haute hiérarchie, alors que dire donc des secteurs sans grands moyens, comme l’industrie ou l’économie ?
Reconnaissant implicitement le fait accompli, Chuck Pritchard du département de la défense (DISA = Defense Information Systems Agency), a aussi montré de l’impuissance. Son communiqué parle d’enquête approfondie sur l’incident et de mesures appropriées pour sécuriser le réseau. L’information a pour source les lettres reçues par les dizaines de milliers de personnes concernées.
Ce qui est surprenant, c’est l’instance compromise. Le directeur des risques et responsable de l’information de la DISA, a expliqué aux victimes potentielles de la violation que l’agence a « mis en place des mesures de sécurité supplémentaires et adopté de nouveaux protocoles pour accroître la protection de toutes les informations personnelles ».
– Les votes aux Etats-Unis accueillis par le "cloud" (nuage) d’Amazon.
21 octobre 2019
Il s’agit de celle qui assure les communications sécurisées du président, du vice-président Mike Pence et d’autres hauts responsables de la Maison Blanche. Même les services de sécurité les plus importants sont clairement cités dans cette vulnérabilité qui porte le constat d’un "hacking" (piratage) de haute importance.
Les responsables américains n’ont pas confirmé l’événement et les dangers qu’il représente. Ils n’ont pas divulgué quel système a été violé, ni qui sont les auteurs. Et encore moins qui, de leurs employés, ont pu voir leurs données exposées. Et afin de pallier aux effets catastrophiques de cette possible intrusion, les personnes dont les datas sont touchées sont averties, conformément à la loi.
Ce n’est pas la 1ère fois. D’anciens détournements numériques au US Office of Personnel Management, ont eu lieu en 2014 et 2015. Ils ont compromis des documents appartenant à plus de 21 millions d’anciens employés du gouvernement. Et la communication de la DISA se remet à avertir les détenteurs de comptes et de relancer le processus de réhabilitation de la sécurité des structures gouvernementales attaquées.
Voir en ligne : Notre dossier USA / Etats-Unis
Recommander cette page |
|