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Cafouillage ou clarification en Algérie ? Faits sans équivalents dans la formation de la nation !

Vote plébiscité par l’armée, emprisonnements et répartition naturelle des positions politiques.

mercredi 3 juillet 2019, par Djamel Damien Boucheref

A la veille de la fin de la phase constitutionnelle de 90 jours, après la démission de Bouteflika du 2 avril, l’échiquier politique algérien se recompose. Les manÅ“uvres habituellement sophistiquées reviennent encore tirer les ficelles des manipulations. Les arrestations montrent qui protège la société civile active et qui garde ses privilèges en tentant d’inventer la renaissance du système.

Ce n’est pas uniquement la symbolique date du 5 juillet qui mettra en exergue le soulèvement du 22 février. Avec la multiplicité des appels à renflouer les rangs des manifestants pour les rendre plus massifs, bien d’autres d’incidences apportent du bruit. Et grande est l’eau versée pour accélérer le moulin emballé, dans la fabrique d’une poudre décantée de la copie inquiétante des billets d’écrou, promulgués par la justice dépassant son utilité…

Les uns...

Maintenant, deux familles s’orientent différemment. L’une reste avec la fraude, malgré la présence de potentiels humains intègres. Et l’autre, conséquente avec les faits, traduit l’irréversible aspiration populaire au changement. A moins qu’on refuse les lectures qui apparaissent inéluctables, on n’en fait pas des voix détonantes de colère et d’émeutes…

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Les clivages qui existent réellement, entre les montages qui se lavent des idéologies, sont noyés. Ils sont amalgamés avec la fraternité (khawa/khawa) présidé du discours de l’accompagnement de l’armée. Ce qui préserve l’ambiance paisible de la crise. Mais paradoxalement ça n’engage que ceux qui, inertes ou impliqués, regardent passer les trains.

La promesse de tenir, lors de la 1ère décade du mois de juillet, l’élection présidentielle s’est amenuisée. Sous la pression de la revendication de la rue, le rejet du vote fut accepté. Mais cet écartement n’a pas rehaussé, de la résistance institutionnelle à laquelle jalousement l’armée garde loyauté, le banquet des recettes de sortie de crise.

Nonobstant, pour une fois, si les ambitions étroites ne viennent pas brouiller encore les positions, le paysage politique en Algérie s’est défalqué selon les familles philosophiques qui réellement se compactaient inopinément. Le rendez-vous du 5 juillet 2019 fixé à tous par les évènements, devient un vendredi où l’anniversaire de l’indépendance résonne avec toute sa puissance.

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Alors que la scène partisane et médiatique reste cloisonnée, la disjonction entre néo-conservateurs du nationalisme devenu confessionnel et modernistes a intuitivement recomposé le paysage partisan. La rupture n’est pas exacerbée, mais les positions ont été adoptées avec l’instinct des approches sociétales qui n’étaient pas dans de désordre argumentaire des uns et des autres.

D’un côté sept partis ont signé un pacte politique en quête de transition assumée. Il s’agit du FFS, PT, RCD, UCP, PST, MDS, PLD et la LADDH. Et de l’autre la faction des opportunistes et des aventuriers, ayant pris part à la démocratique formelle et de façade, qui tergiversaient avec les cercles du pouvoir qui leur distribuaient les sièges de députés.

Les premières sont des forces politiques, syndicales et associatives qui exigent l’arrêt immédiat de la furie qui instrumentalise la justice contre les patriotes et les jeunes manifestants, épris d’une dimension multiséculaire de leur identité. Et les seconds, de leur mobilité dans les localités et leur connivence avec les islamo-commanditaires du terrorisme, ils persistent à collaborer avec les cercles du pouvoir qui leur ont distribués des sièges de députés.

Les autres.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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