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Le FMI rejoint l’ONU pour tracer les financements du terrorisme.

Mais des gouvernements entretiennent la macabre matrice pseudo-idéologique.

mardi 30 mai 2023, par Azouz Benhocine

C’est récemment que l’ONU a mis en place, en 2017, son "bureau de lutte contre le terrorisme", avec l’aide des plus éclairées d’António Guterres. Le SG avait publié son rapport intitulé « Capacité des Nations Unies d’aider les États Membres à appliquer la Stratégie antiterroriste mondiale ». Il avait aussi transformé "Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme" en un " Pacte mondial" pour encourager la coordination. Mais beaucoup d’eau a coulé depuis la chute d’Afghanistan et l’hécatombe de la "décennie noire" en Algérie...

Le terrorisme et les activités qui participent à son financement sont les plus alambiquées dans les régions fragiles qui subissent ces violences politiques. Elles sont inspirées d’idées injustes dont celles versant au crime pour imposer leur vision et modèles. Les États touchés par des conflits abritent près d’un milliard de personnes et c’est là que développent cette bestialité que l’humanité rejette unanimement.

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Depuis des années les gouvernements et leurs polices tentent de couper les sources de financement du terrorisme, alors le FMI « Fonds Monétaire International » est appelé pour apporter son expertise. Elle est significative aux efforts du Pacte, relevant de l’ONU, pour lutter contre les flux pourvoyant en monnaies illicites dérivées de l’activité politico-criminelle et venant d’autres formes de cruautés.

CONTRER LE FINANCEMENT DU TERRORISME
Livre en anglais édité par le FMI, plusieurs contributions de divers horizons rassemblées par CHADY EL KHOURY.

Quand les hordes barbares de Daesh sont rentrées à l’aube à Mossoul, seconde ville d’Irak, en juin 2014, c’était par surprise. L’armée officielle vivait sa déconfiture. Comme c’est pratiqué partout où ses assauts ont été vécus, d’abord vider les prisons de personnes qui rejoignent les rangs terroristes. Et surtout dépouiller les banques, un demi-milliard de dollars a été recueilli par ddaesh (ISIS) en cette matinée.

Rarement le Bureau de lutte contre le terrorisme qui a été créé le 15 juin 2017, conformément à la résolution A/RES/71/291 de l’Assemblée générale des Nations Unies, n’a été pris au sérieux, en dépit des malheurs et que sèment les groupes déshumanisés par les terreurs facilitées par leurs croyances. Puis en 2018, un « Pacte mondial de coordination contre le terrorisme » est venu répondre aux alertes.

Le Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme est un appareil n’existe effectivement que par son activité, depuis cette date de 2018. Alors que dans les zones de conflit, et même lors des moindres troubles, surgissent des activistes violents. Ce qui est prenant, offusquant et troublant, ce sont les moyens en matériel militaire et les ressources financières dont ils disposent d’emblée à leurs premières actions les criminels de cette version du fascisme politique.

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Le « Pacte mondial de coordination contre le terrorisme des Nations Unies » et le FMI se sont mis d’accord pour traquer les ressources financières du terrorisme et ont publié la déclaration commune le 23 mai 2023. De nombreux pays membres du FMI sont confrontés à des défis lorsqu’il s’agit d’améliorer mise en œuvre efficace de leurs cadres CFT (contrer financement du terrorisme).

Ils ont émis un communiqué commun afin de mettre à contribution l’instance financière ayant une maîtrise des mouvements des monnaies pour dessaisir les groupes terroristes de l’argent collecté de différentes manières et méthodes, y compris les pires trafics. L’apport du FMI est de fournir des conseils aux pays membres sur l’amélioration de l’efficacité de leurs cadres dans ce domaine critique.

Lors de l’événement, le FMI a présenté sa dernière publication « Lutte contre le financement du terrorisme : bonnes pratiques pour améliorer l’efficacité ». Il s’agit d’un livre (document joint à cet article) destiné à aider les décideurs et les praticiens de la lutte contre le blanchiment d’argent du financement du terrorisme (LBC/FT). Le texte a identifier les principaux défis et les bonnes pratiques pour renforcer l’efficacité des cadres de lutte contre le financement du terrorisme.

Est-ce que le FMI utilisera le Pacte mondial des Nations Unies, ou bien c’est l’inverse pour une stratégie de lutte contre le financement du terrorisme ? Car la coopération de ses grands appareils internationaux arrive d’abord en retard et ensuite ne recadrent pas les ferments qui sont commanditaires des actes terroristes.

Pour une lutte efficace, l’obligation de collaboration entre un large éventail d’institutions dans des cadres nationaux solides peut empêcher les terroristes de tout acabit d’accéder aux systèmes financiers. Cependant elle ne peut guère endiguer un fléau qui relève de personnes décidées à frapper par une horrible cruauté, car elles trouveront des ressources et les collecteront pour mener leurs desseins.

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Voir en ligne : Terrorisme

   
   

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