Accueil > International > Grands événements : Gigantisme de l’inattendu. > Quels apports et intérêts des prétendants à être des BRICS ?
Après l’économie, l’expansion géopolitique défiera-t-elle l’OTAN ?
mardi 22 novembre 2022, par
L’adhésion au consortium des Etats, appelé BRICS, acronyme basé sur les lettres initiales des noms des 5 nations qui le composent, intéresse nombreux alliés par opportunisme stratégique. Le bloc est essentiellement à caractère économique. Et à l’évidence, sa contestation de l’hégémonie de l’OTAN est sa ligne de conduite. Comme la résistance aux agressions occidentales pour des pays souvent vulnérables qui suscite des candidatures.
Les effets des sanctions politiques contre la Russie ainsi que les obstacles commerciaux envers la Chine sont à l’origine de manifestations d’autres pays de non-moindre importance qui souhaitent rejoindre les BRICS. Invisibles, mais pour ne pas subir ces blocages des puissances occidentales, il y a bien d’autres réactions qu’il faut déchiffrer selon des stratégies géopolitiques.
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Aussi presque sous silence, il y a l’évolution du cartel de nations BRICS qui s’accélère d’une manière dénotant l’hostilité envers les initiateurs de blocages pour des pays émergents. Les adversités, venant des pays occidentaux, engendre ce qui semble être l’interaction qui est la tendance de nations cherchant protection.
Ceux qui aspirent à rejoindre le groupe qui tient depuis 2011 son sommet annuel doivent inéluctablement apporter quelques choses ou éléments stratégiques à cette alliance. Avant 2009, l’Afrique du Sud n’y était pas, ce qui faisait BRIC ! Depuis la prépondérance du modèle libéral et occidental, déclaré lavé de toute idéologie, dominait et empêchait l’agrandissement du cercle des pays dits développés.
En 2022, pas moins d’une douzaine de pays ont officiellement demandé à rejoindre le groupe BRICS. Ces doléances ont été formulées sur initiative propre des prétendants. Dès lors que la décision des déjà associés a été annoncée, pour autoriser que des nouveaux membres les rejoignent, moult réactions dans ce sens se sont exprimées.
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Lavrov, le chef de la diplomatie russe a déclaré qu’avant la fin de cette année (2022) il y aurait promulgation nominant les nouvelles recrues. Mais des interférences, comme la guerre en Ukraine, peuvent retarder l’ultime ouverture. Cependant au regard de la liste et en l’absence de critères ou conditions prédéfinis pour accéder à un siège, les portes sont ouvertes. Et certaines indications historiques relatives à la fondation du collectif permettent d’entrevoir l’admissibilité.
Avec l’avènement de la mondialisation, dès 1989, il y a eu la fin de bipolarisation. C’était avec l’effondrement du bloc socialiste de l’est européen. Donc l’amenuisement du tiers-monde fut la conséquence inéluctable. Sans le nouveau contexte des rapports internationaux, les pays ne perdent pas leurs spécificités. Alors que la logique dit qu’ils sont voués à s’en départir de leurs identités et caractéristiques distinctives, s’ils mettent dans la fin des frontières qui n’existerait jamais !
La situation mondiale a changé avec le retour de la prépondérance du capitalisme que le socialisme, y compris dans sa version pragmatique, n’a pu dépasser. Ce qui a poussé à de nouvelles alliances entre les nations. La globalisation formelle indexe le recul des confins comme acquis post-communiste, alors l’humain réagit en gardant ses particularités notamment culturelles.
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C’est dans ce contexte de perte, dès 1990, de la dichotomie qui a frappé le Monde, avec l’avènement du bloc inspiré du marxisme, après la seconde mondiale et ayant pour principal champ le continent européen, certains repères ont été perdus pour des populations qui s’épanouissaient en identité commune. Ce qu’en 2011, que les BRICS commençaient à se réunir…
Le volet économique tient la ligne de conduite des BRICS. Dans la déclaration d’intention émise après le sommet de novembre 2019, ils trouvent « ... nécessaire de coordonner les actions au niveau mondial pour atteindre une croissance économique maximale. » Les prévisionnistes présument que les BRICS, avec les 5 membres actuels, devraient produire 50% du PIB mondial d’ici 2030. D’emblée, il faut préciser que cette alliance commerciale n’est pas un marché commun de libre-échange.
Pays | PIB en Milliards de $ | croissance % 2022 | Population en millions | PIB par habitant en $ |
Afghanistan | 21.5 | 2 | 40 | 520 |
Algérie | 168 | 2.3 | 45 | 3700 |
Argentine | 491 | 3.6 | 46 | 10730 |
Egypte | 404 | 6.6 | 104 | 3880 |
Indonésie | 1200 | 5.4 | 276 | 4300 |
Iran | 231.5 | 3.7 | 85 | 2760 |
Kazakhstan | 191 | 3.2 | 19 | 10100 |
Nicaragua | 14 | 4.3 | 7 | 2100 |
Nigeria | 441 | -12 | 211 | 2100 |
Arabie saoudite | 833.5 | 8 | 35 | 23600 |
Sénégal | 27.7 | 1.6 | 17 | 1606 |
Thaïlande | 506 | 3.3 | 70 | 7250 |
Emirats Arabes Unis | 36 | 8.2 | 10 | 36600 |
Voir en ligne : BRICS
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