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Un rapport de plusieurs ONG adressé à l’ONU sur la liberté d’expression en Turquie

L’AKP persécute le peuple, ses opposants et surtout les agents des médias...

lundi 5 août 2019, par Azouz Benhocine

Les islamistes, comme tous autres embarrassés de vérités, ont une maladive allergie aux journalistes qui s’emballent à rapporter les affres que de tels gouvernants infligent à leurs administrés. Le cas de la Turquie dépasse tout entendement. Avec environ 200 000 personnes privées de leur gagne-pain, après le coup d’état raté de 2016, les journalistes en pàtissent davantage de la nébuleuse autocratie.

Comment donc nourrir une famille dans un régime qui réprime cyniquement ses opposants, interdit à la critique de ses actions par des professionnels agissants dans des cadres légaux et emprisonnent, avec de pseudo-lois antiterroristes, tous ceux qui se mettent sur son chemin. D’ailleurs pour l’AKP qui gouverne à Ankara, le terrorisme islamiste introduit en Irak ou en Syrie viserait les kurdes, les régimes despotiques le justifient aussi.

Pour examen à la 35e session de l’EPU (Examen Périodique Universel) auquel prépare les sujets les groupes de travail de l’ONU, un rapport a été soumis conjointement en juillet 2019 par un collectif d’ONG, pour examen à la session de janvier 2020. La communication met l’accent sur le respect par la Turquie de droits de l’homme en matière de liberté d’expression et liberté d’information.

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mardi 8 janvier 2019

De ses obligations internationales en matière des libertés, il s’avère que systématiquement que le régime d’Erdogan réprime individuellement les journalistes et ferme les plateformes et sites d’informations. Ce constat n’est pas seulement fait avec le document parvenu le 2 août au siège de l’organisation internationale, il est quasi établi sans que l’on tienne, ou quelqu’un ait possibilité, vraiment à le solutionner.

<doc1441|left> Le document de 64 points qui détaillent revendications et exposés de la situation comporte aussi des demandes précises :
 Mettre fin aux arrestations et aux détentions arbitraires de journalistes, de défenseurs des droits de l’homme et d’universitaires exerçant leurs droits pour la liberté d’expression.
 Mettre un terme aux fausses allégations de liens supposés avec des organisations interdites.
 Libérer immédiatement toutes les personnes actuellement détenues.
 Garantir le droit à un procès équitable, notamment en assurant un pouvoir judiciaire indépendant et impartial et respect du droit d’accès à la défense.
 Enquêter sur toutes les cas de torture et de mauvais traitements en détention, assurer la poursuite des coupables et fournir des réparations aux victimes.
 Enquêter sur les cas d’agressions physiques contre des journalistes et traduire les responsables en justice. Veiller à ce que des mesures soient prises contre de telles attaques, afin de créer un environnement sûr et propice aux médias.
 Garantir la pleine mise en œuvre des décisions de la Cour européenne des droits de l’homme en ce qui concerne les affaires de liberté d’expression et de journalisme et veiller à ce que les juges prendre en compte toutes les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme lors de la prise de décisions.
 Fournir à tous les journalistes, professionnels des médias et universitaires licenciés en vertu des décrets dits sécuritaires, un mécanisme de recours efficace, dans le respect des garanties d’une procédure régulière, représentation légale complète, accès à tous les dossiers, possibilité d’avoir une audience avec procédure contradictoire et accès à des recours effectifs.
 Rétablir toutes les personnes qui ont été arbitrairement licenciées.

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Il est vrai qu’il y a des formes de communication dommageable à la fois pour la liberté d’expression et pour le droit d’être informé. La désinformation a pris une ampleur inégalée, ce n’est plus le secrétaire d’Etat américain, ou israélien, qui présentent des schémas et des objets falsifiés pour inciter, ou carrément agresser militairement, d’autres nations. Avec Internet, sans donner de détails, la Corée du nord est citée, comme au temps où Cuba disait-on alors était l’enfer.

La violation des normes internationales appliquée à la Chine ou la Russie, en vue de fomenter des troubles, tient à la présentation de citoyens persécutés. En Turquie, l’accès à des milliers de sites Web et de plates-formes a été interdit, après que le gouvernement a promulgué un décret d’état d’urgence qui autorise cette censure et blocage, sans contrôle judiciaire.

En décembre 2018, plus de 10 services VPN et au moins 3 000 articles en ligne étaient soumis à des ordonnances de blocage judiciaires. Wikipédia est bloquée depuis 2017 après avoir refusé de retirer du contenu alléguant que des groupes militants soutenus par le gouvernement turc en Syrie étaient soutenus. YouTube a été temporairement interdit en 2015 pour la même raison.

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Voir en ligne : Notre dossier TURQUIE

     
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