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Les secrets de #Khashoggi pouvaient gêner la CIA, mais dérangeaient plus MBS

La garde des lieux saints de l’islam, en Arabie Saoudite, assurée par les commanditaires du terrorisme

mardi 13 novembre 2018, par Azouz Benhocine

Il devait révéler des vérités qu’il détenait. Sans même vouloir rendre public des secrets, il était assujetti à ce qu’on sache quel prince saoudien pouvait être impliqué ? Jamal Khashoggi est entré en dissidence pour ce qu’il allait diffuser. Des détections réalisées par le GCHQ, le service de renseignements électroniques du gouvernement britannique, sont tombées sur des messages qui révèlent que l’ordre venait d’un « membre du cercle royal » pour enlever et ramener le journaliste, qui collaborait avec le Washington-Post, en Arabie saoudite.

Alors il ne s’est pas laissé faire, il s’est battu pour ne pas être arrêté. Sa résistance devait lui être fatale. Ce qui accrédite la thèse qu’il a été tué suite à une bagarre. Puisqu’il fallait le maîtriser pour le rapatrier coûte que coûte, avec l’opération qui était irréversible et sans possibilité de recul. Selon le dernier article du "The New York Times" du 12-11-2018, l’une des preuves solides liant le prince Mohammed MBS au meurtre de M. Khashoggi est un enregistrement, que la CIA détient, parmi plusieurs entre les mains des turcs. Lire ICI.

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17 octobre 2018

Non Jamal Khashoggi n’allait pas révéler l’utilisation par l’Arabie Saoudite d’armes chimiques au Yémen. D’abord parce que la multitude d’ONG et autres humanitaires ou journalistes qui opèrent dans la région et spécialement dans le conflit concerné, ne l’ont pas décelé. Par contre il avait bien un secret pour lequel il a été éliminé.

Le 9 octobre le site Internet « Sputnik » annonce que la Russie vend ses missile S-400 au royaume saoudien. Sa source est Maria Vorobiova, la porte-parole du Service fédéral pour la coopération militaro-technique. Mais pas seulement, des missiles polyvalents Kornet-EM ainsi que des lance-roquettes multiples TOS-1A Bouratino, des lance-grenades AGS-30 et des fusils d’assaut Kalachnikov AK-103.

L’information n’a pas été suivie et ce qui arrange l’Arabie Saoudite dans cette rétention, c’est de ne pas lever le tollé de ses partenaires, mais néanmoins parrains yankee, qui la soutiennent sur l’arène internationale. Car les achats sont plus vastes. Mais aussi, quand on se rappelle que la promesse de 350 milliards de contrats, avec les Etats-Unis, risquent de fondre comme neige sous le soleil saharien avec les incertitudes qui entourent le prix du baril de pétrole.

 Nos articles sur MBS : Mohammed Ben Selmane.

Car dépendant de la valeur du pétrole sur le marché mondial qui offre de bien fortes capacités de paiement, les gardiens des lieux saints de l’islam sont aussi des criminels de guerre alimentés financièrement aussi par l’ensemble des musulmans, avec la rente du hadj. Si le rapprochement de la Russie et de l’Arabie Saoudite a été constaté en 2017 et scellé avec l’usine de fabrication de fusils Kalachnikov. Mais son ampleur se retient surtout pour l’entente entre les 2 pays pour les revenus énergétiques.

Il est connu que le prince MBS a noué des relations étroites avec le gendre du président et conseiller principal, Jared Kushner. De même l’héritage des rapports entre les 2 pays ne peut être aliéné banalement, avec la mort d’un journaliste qui était terroriste dans l’ me et a servi la CIA dans ce domaine. Le gouvernement Trump a fait de l’Arabie saoudite le partenaire arabe le plus important, sans se départir de ses services dans la région du Moyen-Orient. Au contraire c’est un élément humain à effacer, faute de lui appliquer un lavage de cerveau.

 Tué dans le consulat saoudien à Istanbul, le journaliste Jamal Khashoggi dans les secrets...
7 octobre 2018

Avec les résultats des dernières élections législatives aux USA, le changement de pouvoir se dessine. Les démocrates conquièrent la Chambre et les Républicains conservent le Sénat. Ce qui accroît la pression sur l’administration pour qu’elle prenne des mesures plus punitives envers un allié devenu encombrant. La CIA et d’autres responsables des services de renseignements ont été priés d’informer le Congrès cette semaine et la culpabilité du prince Mohammed ne peut être pardonnée dans ce qui est la vague de mécontentement à l’égard du locataire de la Maison Blanche.

Outre que Khashoggi pouvait accentuer l’exergue des nouveaux rapports russo-saoudiens, dont une partie des informations lui a été donné d’obtenir de l’un des princes en opposition avec l’héritier en vue. Il faisait aussi une continue pression sur la monarchie en matière du passé des complots terroristes où sont directement impliqués plusieurs têtes du régime et des personnes de la cellule familiale détentrice actuellement des règnes du pouvoir...

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Voir en ligne : Notre dossier Arabie Saoudite

   
   

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