Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > international, suivi, grand événement, internationaux, monde, continent, (...) > La vérité, sur la relance économique des USA, est dans les détails
Plus forts sont le surendettement et les emplois précaires
mardi 12 mai 2015, par
Le discours triomphaliste de la victoire du capitalisme, a été freiné en 2008. D’abors aux Etat-Unis, par une crise économique qui reste à cerner, puis sont tombés d’autres pays dans la blocage financier. La reprise avec laquelle Obama s’en félicite de terminer ses mandats, n’en est pas une. Même si maintenant le chômage est à 5.6 %, la récession de 2008 n’a pas désarmé, puisque toutes les formes d’endettement explosent et les emplois créés restent à vérifier.
Voici comment se présente la baisse de tous les salaires AUX USA, alors que l’inflation n’est pas déterminée et optimale, comme dans l’ensemble des pays fonctionnant avec l’ultralibéralisme.
Et plus gravement dans le secteur privé
La réalité commence à remonter des dessous de la situation économique des Etats-Unis. Dès lors que se dissipe la brouille dans laquelle se sont laissé entraîner les experts et les journalistes, concernant la relance de l’emploi, le démenti à toute reprise devient évident. En fait la vérité est dans les détails. Outre les déclins sociaux, le système financier n’est pas sorti de l’ornière.
Nos articles sur la dernière crise du capitalisme
– Les Dettes illégitimes : livre de François Chesnais
– USA : l’emploi gagnant en 2011
– CRISE DU CAPITAL MERCANTILE
Les familles américaines consomment à crédits, alors que le désastre de la baisse des salaires n’est jamais cité. Pourtant il se rajoute au fléau de la baisse du nombre de plages horaires travaillées, qui est souvent attribué à l’automatisation technique. La désarticulation financière est-elle le coût ou bien le "parachute" de la flexibilité des emplois ?
Voici comment se présente la situation actuelle : aux Etats-Unis, 3,8 millions d’emplois à mi-salaire et 1,4 millions à bas salaires ont été perdus, en 2008. En revanche, lors de la reprise amorcée dès 2010, seulement 700 000 emplois à mi-salaire et 2 millions d’emplois à bas salaires ont été gagnés. D’ailleurs dans tous les pays, le marché du travail a vu la stagnation des salaires, obligeant les gens à se satisfaire de salaires inférieurs à ceux qu’ils percevaient.
On ne cesse de marteler que la crise a été matée et la première puissance économique est toujours à la première loge et se porte bien. Or à bien mesurer l’élargissement des classes moyennes auprès des pays émergents, la tête du podium s’est déplacée. La Chine en ralentissement, malgré une redistribution des richesses plus étalée, dévalorise la manufacture du marché.
Si une ambiguïté des études de statistiques cache la réalité de la situation de l’emploi, la dette américaine a explosé. Même à ce sujet, les visions sont impuissantes pour avouer que ce n’est point un danger alors qu’elle a atteindra les 60 000 milliards, exactement elle est de 59.400 milliards de dollars au 31 mars de cette année. Ces chiffres ont été révélés, dans une une indifférence...
| Données de la Federal Reserve Bank de St. Louis (chiffres sont en milliards de dollars) |
Trimestre Dette PIB Écart 2013-01-01 $ 57 406 $ 16 535 $ 40 871 01/04/2013 $ 57 605 $ 16 661 $ 40 944 01/07/2013 $ 58 039 $ 16 912 $ 41 126 01/10/2013 $ 58 914 $ 17 089 $ 41 825 01/01/2014 $ 59 398 $ 16,918 * $ 42 480 * Seconde estimation, l’abaissement estimé du PIB du premier trimestre : l’initial de $ 17,101 descend à $ 16,918
Ici, les emplois déclarés, alors que les sociologues pensent que les renoncements à rechercher un emploi ne sont pas comptés.
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