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Syrie : l’effet indésirable d’Al-Qaeda

L’islamisme pourvoyeur du terrorisme met en ruines la révolution

mardi 22 octobre 2013, par Azouz Benhocine

Les nouvelles tractations, dans lesquelles patauge la crise syrienne, sont le plus souvent influencées par le recul de l’opposition noyautée par un islamisme violent. Sur le terrain de la confrontation armée, l’essentiel échappe à l’ASL et est désormais l’Å“uvre d’Al-Qaeda. L’horreur est dominée par l’usage d’armes chimiques, dont les auteurs restent indéfinis, et des crimes d’une cruauté de plus en plus insoutenable.

Tandis que les échanges diplomatiques n’arrivent pas à concrétiser des pourparlers que Genève devait abriter, Bashar Al-Assad continue de s’entêter et narguer pour perdurer. Mais il donne un léger brin de crédit à son opposition. Alors que les 11 pays, arabes et occidentaux, dits « amis de la Syrie » ne persuadent pas la coalition de l’opposition syrienne, accrochée au préalable d’un départ du despote, à siéger à Genève, Bashar compte officiellement se présenter aux présidentielles qui devaient logiquement se tenir en 2014.

Le raïs insiste que l’heure de discuter, a propos de la rencontre dite « Genève-2 » qui n’a cessé d’être reportée, avec la représentation d’un peuple en révolte, n’est pas encore arrivée. Il impose son calendrier, quand la sinuosité a fait virer la révolution syrienne en un islamo-terrorisme non seulement monstrueux, mais aussi bien internationalisé, du point de vue que diverses et mondialisées nationalités ont des « djihadistes ». Les combats syriens constituent actuellement un vaste champ où activent des criminels fanatisés, venus de tous les horizons !

Le rôle des régimes islamistes de Turquie, de l’Arabie Saoudite, du Qatar, de l’Iran...

Cette présence, d’islamistes surarmés et venus en mercenaires de plusieurs pays, a ruiné grandement la révolution démocratique syrienne. Qui elle, a déclenché une guerre civile dont elle n’a plus le contrôle. En matière de manipulation des bombes et d’actions kamikazes, l’islamo-terrorisme, largement lui aussi mondialisé, tient un climat d’insécurité sur l’ensemble de la planète. En Syrie, c’est la seconde génération d’Al-Qaeda du Moyen-Orient qui rapatrie l’organisation à son bercail arabo-musulman.

C’est ce qui met les pays qui désiraient intervenir militairement, au nom de la communauté internationale, sur la défensive. L’existence des éléments et organisations s’annonçant officiellement comme des succursales d’Al-Qaeda, a créé la situation où le dictateur syrien peut servir à endiguer l’islamo-terrorisme.

Ayant perdu le Mali, acculé dans la corne d’Afrique et ne cessant de se propulser en Irak ainsi qu’au Maghreb comme en Tunisie, en Libye et en Algérie, Al-Qaeda reçoit de l’islamisme dit modéré autant d’hommes et de combattants, qu’elle en veut. Et tous déjà endoctrinés auprès des mosquées, des campus, des prisons et des quartiers.

... et des islamistes du Monde dans l’entretien de l’islamo-terrorisme en Syrie.

Alors que des pays, comme l’Egypte et l’Algérie, tentent de s’en débarrasser de l’islamisme aspirant à la théocratie au pouvoir, des situations existent où la doctrine politico-obscurantiste, dite non-violente et participative à la démocratie, alimente l’islamo-terrorisme. Notamment en Tunisie et en Libye, pour l’organisation islamiste qui a travaillé avec la CIA dans l’anticommunisme afghan, les recrutements sont courants.

Certains pays, comme les monarchies réactionnaires arabes, tiennent les rôles de parrains avec des milliards de dollars pour impacter les transformations issues de ce qui est le « Printemps Arabe ». L’Otan de son côté ne renouvelle pas sa vieille stratégie, via la Turquie. Les atlantistes optent pour la stratégie du pire, afin de sauver la présence sioniste dans la région du Moyen-Orient. Leur stratégie comprend que le terrorisme mérite d’être entretenu, pour mettre en crise les pires ennemis de l’Oncle Sam et ses alliés !

La pépinière d’Al-Qaeda est l’islamisme toléré. Le « djihad » étant commune perspective, de l’islamiste et du terroriste. Il permet au Pentagone d’intervenir comme en Afghanistan. En Syrie, il complique la vie aux syriens et aux révolutionnaires, ainsi qu’au régime et à certains de ses ennemis occidentaux…

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Voir en ligne : Notre dossier : guerre civile en SYRIE

     
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