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Mali : le concept d’une intervention armée €¦

€¦ Etudié dans une réunion des états-majors : Le plan d’intervention prend forme.

mercredi 7 novembre 2012, par Azouz Benhocine

Selon des sources sécuritaires régionales des pays de la CEDEAO, des jeunes venus d’Europe, du Maghreb et d’Afrique tentent quotidiennement de rejoindre les islamo-terroristes au Mali, qui occupent le nord du pays. En plein déploiement, regroupement et implantation d’un fief du genre où était l’Afghanistan il y a quelques années, les islamo-terroristes €¦

La CEDEAO selon l’encyclopédie WIKIPEDIA

… de l’AQMI, Ansar Ed-Dine et Mujao, intéressent l’Union africaine, les Nations-Unies, l’Union européenne, l’Algérie et la Mauritanie qui ont assisté à l’importante réunion du 7 novembre 2012 à Bamako. Le lendemain de l’élection de Barack Obama, la rencontre s’est tenue à l’école de maintien de la paix dans la capitale malienne.

Pour des raisons stratégiques, rien n’a filtré des attributs de l’opération militaire conjointe. Cette dernière vise à déloger les criminels rameutés, par l’internationale organisation Al Qaeda, qui, elle, est soutenue par les cercles radicaux des idéologues et prêcheurs qui gangrènent plusieurs mosquée du Monde...

En Algérie plus que dans d’autres pays, les complices de l’AQMI, ne cessent de dénoncer ce qu’ils considèrent une ingérence étrangère dans la région du Sahel. Dans l’espoir de sauver l’emprise de l’islamisme de l’inquisition présente dans les sphères politiques en Afrique du Nord, les voyous algériens jouent le refrain des droits de l’homme avec l’esprit revanchard contre l’armée algérienne, qui a privé en 1990 les forces réactionnaires et obscurantistes de prendre le pouvoir.

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Pour le nettoyage du nord Mali de l’islamo-terrorisme, un plan d’intervention armée a été adopté par les chefs d’état-major des pays ouest-africains réunis le mardi à Bamako, a-t-on appris selon une dépêche de l’AFP, datant de mercredi 7 novembre, et ayant pour source les participants à la rencontre.

Le colonel-major Ibrahim Dembélé, chef d’état-major de l’armée malienne en a donné un point de presse : « …globalement, un concept a été adopté, les troupes amies vont venir ici aider le Mali à reconquérir le Nord. »

Pour le cas algérien, acteur majoritaire dans la région et dont l’AQMI en est issu, les relents sociaux des islamistes en général, soutenus par les musulmans dits croyants mais réactionnaires et partisans du djihad, notamment ce qui reste des tueurs des intellectuels et autres journalistes ou démocrates algériens, sont sur le qui-vive. Des débats les regroupent secrètement, dans le but de réagir à cette intervention armée qui se prépare sans rel che depuis des mois.

Des experts internationaux, africains et occidentaux y travaillent sans cesse, et la sécurité liée au terrorisme est à l’heure d’une intervention au Mali. Le concept de cette action armée se précise, enfin ! La composition de la force, le niveau de participation des pays de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) qui en constitueront le noyau, ainsi que les ressources militaires, logistiques et de financement dont disposeront les bataillons des pays participants ont été étudiés lors de cette rencontre.

Un officier Béninois, qui s’est exprimé à l’issue de la réunion des états-majors, est allé plus loin, précisant qu’environ 4000 hommes seront mobilisés. Le président de la commission de la Cédéao, le Burkinabé Kadré Désiré Ouédraogo a pour sa part donné le nom de « MICEMA » (mission de la Cédéao au Mali) de l’opération.

L’idée d’une intervention des armées de pays africains dans cette région du continent africain vise essentiellement à :

1. Stabilisation du pays d’accueil le Mali en soutenant ses instances gouvernementales, avec la préparation de ses forces armée afin qu’elles poursuivent après…

2. Une offensive vers le nord pour la reconquête, notamment des grandes villes de Gao, Tombouctou et Kidal aux mains des groupes de combattants islamistes ;

3. Et enfin maintien de la paix dans la zone, un objectif à long terme.

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