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Question lancinante quand elle est distinguée selon des références différenciant les postions diplomatiques et politiques qu’elle intéresse. Le retour des Talibans aux affaires à Kaboul n’est pas appréhendé de la même manière par l’Iran, la Russie, Al-Qaïda, l’opposition syrienne, l’Arabie Saoudite, le Venezuela, la Turquie, la Chine, l’IE (ou Daesh) et tant d’autres acteurs mondiaux.

Les afghanes sous la terreur des Talibans au dogme de la misère.
13 septembre 2021

Alors lesquelles des organisations, nations, communautés et personnalités ont de l’attirance et l’attention à ce qui se passe en Afghanistan ? Entre adversaires séculaires du grand Satan américain et adeptes de l’application aveugle de la loi obscurantiste prétendument attribuée, car fonctionnant avec le bras criminel des humains, la présence légale des talibans est un sujet inévitable en 2022.

Tous les points où agissent les nébuleuses armées et qui carburent au bardage du fanatisme islamiste s’avèrent être favorables à ce que la théocratie réduise les libertés des femmes et applique des règles inspirées d’un islam des ténèbres. Depuis Bangsamoro aux Philippines jusqu’aux partis et groupuscules au Maghreb qui préconisent l’islam comme solution se disent satisfaits.

Même si la victoire des talibans est saluée par les Moros philippins, elle coïncide avec un moment critique dans le processus de paix dans la région dont la capitale Cotabota. Le mandat du gouvernement local intérimaire qui dirige étant susceptible d’être prolongé de trois ans. Car il est question de partager la direction politique.

Mais les Talibans galvanisent les djihadistes locaux qui n’ont que peu de visée à l’international, contrairement aux autres organisations dans le Monde. Avec de nouveaux recrutements de militants islamistes qui adhèrent à la prise des armes, sur la seule île, sur bien plus de 7000 qui composent le pays dirigé par Rodrigo Duterte, où se concentrent les musulmans, l’effet afghan est visible.

Echec à la fabrique de la démocratie en Afghanistan.
26 août 2021

En Afrique Al-Shabaab, derrière les troubles de criminalité islamiste en Somalie qui reste affiliée à al-Qaïda, a ouvertement salué la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans. Ce mouvement a applaudi avec plusieurs anecdotes qui, font croire à sa composante humaine qu’elle est sur la bonne voie, ont exprimé un apport à leur propre triomphe.

Boko Haram et les autres factions criminelles, du Sahel surtout, s’en félicitent du succès des Talibans, en dépit qu’ils soient plus attirés par l’EI, à travers la déclinaison ISWAP (État islamique en Afrique de l’Ouest). La région du sud-est de l’Asie est bien précisée comme éloignée, dans les commentaires venant du Nigeria, du Tchad, du Mali et du Burkina Fasso et sont on ne peut plus claires.

En effet les combattants islamistes d’Afrique, tout en négociant des rançons et de kidnapper des otages ou trafiquer dans le tabac ou bien la cocaïne parvenant d’Amérique Latine, espèrent négocier avec les gouvernements. Et pourquoi pas partager, avec souvent les despotes et corrompus, certains pouvoirs comme le contrôle des mœurs.

C’est dans les pays arabes que cette percée est jugée d’une manière assez prenante. Elle différente que ce que nous exposons dans cette 1ère partie. Nous proposons une lecture des positions mouvements islamo-terroristes en Asie et en Afrique, car l’installation du pouvoir des Talibans à Kaboul laisse peu d’indifférents. Ce qui est un retour, après la débâcle de 2001, n’est pas banal...

Dans cette image des crédits de STRINGER, il est dit que c’est un père avec son fils Taliban qui va être dans un poste dans le pouvoir Taliban.

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