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Descente aux enfers du journalisme des pays occidentaux, résistance à gauche.
lundi 15 janvier 2024, par
La question des médias, dans un Monde aspirant à changer vers l’équilibre, est en rapport avec la vérité ainsi qu’avec les généralités de la diffusion qui sont le choix de l’info (ou sujet) et la disponibilité des actus aux concernés, selon ce qui leur est utile ou futile. C’est ainsi que sont venus les supports consacrés aux lignes et approches alternatives qui couvrent les non-dits, dénoncent les surveillances de certaines catégories du public et s’ouvrent aux actions éditoriales censurées. Gaza, la palestinienne en 2023 nous apprend plus à ce sujet...
L’implication de la couverture médiatique dans les massacres de civils à Gaza est compartimentée selon des lignes éditoriales. Catégoriquement, entre soutien aux uns et aux autres, les journalistes sont exclus s’ils ont arabes et pro-palestiniens. Le fait de présenter continuellement l’agressivité de l’armée israélienne sur l’enclave de Gaza, relève déjà d’un plébiscite aux sionistes dominants, mais illégaux.
Israël devant la CIJ, premier pas pour la fin de l’impunité.
L’heure d’une analyse de l’indigne déontologie des médias qui accablent les ennemis d’Israël, comme la gauche en Europe, dont les travaillistes anglais et le parti de Mélenchon ou bien les communistes en France, tombe à pic lors d’une guerre en Palestine occupée. Le relent fasciste transposé sur l’arabe qui, avec ses aïeuls, n’a historiquement jamais persécuté le juif, est telle la dette de Shoah.
La frappe du groupe islamiste Hamas, du 7 octobre, a démontré que la résistance palestinienne est loin d’être neutralisée et épuisée. L’étalage de la prise en charge de la lutte armée, par les jeunes attachés au dogme religieux, rappelle les cruautés exprimées en Afghanistan puis en Algérie. Ce qui fait craindre, parce que le nationalisme confessionnel et sectaire est aussi barbare que le colonialisme qu’il combat, au pire pour le peuple d’Israël.
Aux États-Unis, les principaux journaux ont accordé plus d’attention aux attaques antisémites qu’à celles contre les musulmans.
Orienter surtout les téléspectateurs vers une vision déformée du conflit qui couve depuis des décennies au Moyen-Orient, se base sur la conduite des politiciens véreux qui accusent les opinions pro-palestiniennes de « désinformation » sur les réseaux sociaux. Ce qui entraine une intense couverture biaisée dans les principaux journaux et les informations télévisées servis au grand public.
Permis de massacrer à Gaza, pour une soldatesque de diverses nationalités.
Et ce qui a fait du « Printemps Arabe » de 2011 une bestialité, c’est dire d’une révolution populaire débutée en Tunisie un danger ayant frappé plus les républiques arabes que les monarchies. Les meurtres commis par Israël à Gaza sont présentés comme des chiffres abstraits et même arbitrairement élevés, ne bénéficient pas à qui de droit. Ils ne sont pas une couverture médiatique proportionnée, ni en termes d’ampleur ni de poids émotionnel, comme la mort d’Israéliens le 7 octobre.
LA COUVERTURE MÉDIATIQUE DE LA GUERRE MENÉE PAR ISRAËL CONTRE GAZA PAR LE NEW YORK Times, le Washington Post et le Los Angeles Times a montré un parti pris constant à l’encontre des Palestiniens, selon une analyse Intercept de la couverture médiatique majeure.
La presse écrite aux États-Unis, où elle joue un rôle agissant dans l’élaboration de la vision américaine du conflit israélo-palestinien, n’a prêté que peu d’attention à l’impact sans précédent du siège et de la campagne de bombardements israéliens sur les enfants et les journalistes dans la bande de Gaza. Mais c’est le premier soutien à la spoliation des Palestiniens de leurs terres.
La TV n’a pas éliminé la radio, les médias d’Internet à l’assaut.
Des journalistes prétendent avoir été invités par l’État hébreu pour visualiser les prétendues atrocités du 7 octobre 2023, n’ont pas décrit ce qui leur a été exposé par les services militaires de la propagande. Certains ont tenté en filigrane de donner l’impression de leur impuissance à contredire leurs maîtres parrains, tout en mettant au-devant leur hésitation.
Dans l’ensemble, les jeunes du monde sont informés du conflit via TikTok, YouTube, Instagram et Twitter. Contrairement aux occidentaux où les plus âgés qui obtiennent leurs informations via la presse écrite et les informations par câble, ailleurs c’est d’autres médias dont les locaux. Alors que les "Fake News" sont pléthoriques, ils n’épargnent pas la presse corporatiste et dite professionnelle, celle qui donne des leçons de déontologie qui est le propre aux entreprises privées avides de gains.
Le conflit permanent au Moyen-Orient est alimenté par la ruée des mercenaires binationaux, aux guerres entretenues pour protéger le colonialisme sioniste d’Israël. Il constitue un point de jonction de l’impérialisme subsistant d’un autre temps révolu. Et delà que les lectures des médias s’exposent en vérités absolues dénoncées par Wikileaks entre médias alternatifs.
Inutile de déplorer le ciblage des 100 journalistes abattus à Gaza en 2023. Au contraire, il faut toujours interdire aux reporters de guerre étrangers d’accéder à l’enclave palestinienne où s’effectuent à huis clos des massacres génocidaires. Les règles des médias occidentaux, appartenant à de grands trusts et aux financiers, présentés en investisseurs or des objecteurs d’opinions, sont la nuisance envers la Chine, la Russie, les socialistes, l’Afrique et surtout les musulmans et les Arabes.
Voir en ligne : Israël, Palestine, Gaza
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