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La Chine accélère son projet de produire pluies et neiges artificielles.

La modification du temps répond à moitié au changement climatique.

dimanche 6 décembre 2020, par Hugo Mastréo

Le processus d’ajout de particules aux nuages, pour les forcer à produire de la pluie ou à la neige, a été testé dans le Monde et il n’a pas déçu. La méthode n’est pas un secret. Des canons dont l’objectif est aérien, pour atteindre les nuages avec de l’iodure d’argent ou de l’azote liquide, afin d’épaissir les gouttelettes d’eau, pour qu’elles tombent sous forme de neige ou de pluie. Une condition la présence de la vapeur d’eau dans le ciel...

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La Chine en a souvent recours à cette technologie. Elle compte intensifier ces applications quand les nuages parviennent sur son territoire. Les inquiétudes des voisins peuvent être justifiées. Car une fois la nébulosité météorologique interceptée, puis vidée de son eau, certains proches de l’action et les géographies environnantes seront privées du vital liquide. Aucune probabilité que le bouleversement serait fatal et les nuages ne se renouvellent pas. Cependant le présumé effet dévastateur, de ce dérangement du climat, n’est pas encore établi.

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Le document original de la 1ère expérience d’ensemencement des nuages

Beaucoup de gens ne croient pas encore qu’il est possible de s’accorder les précipitations du ciel qui sont bénéfiques pour l’agriculture. Pourtant la technique n’est pas récente. Tout a commencé dans les années 1940, lorsqu’une paire de scientifiques de General Electric Co. (Etats-Unis) ont expérimenté l’utilisation de nuages super-refroidis, pour stimuler la croissance de cristaux de glace lors d’une randonnée sur le mont Washington.

La montagne, située dans le New Hampshire, est souvent appelée la « montagne la plus orageuse du monde ». Et elle est considérée comme un endroit privilégié pour les tests par temps froid. Après une série d’expériences sur ce site et à New York, les deux chercheurs ont réussi à faire pleuvoir à l’aide de balles d’iodure d’argent. Ils ont obtenu un brevet pour leur technique, appelée ensemencement des nuages, en 1948.

Plus tard, des journalistes ont révélé, en 1972, que les USA ont utilisé cette technique lors de la guerre du Vietnam. Ils ont manipulé les pluies saisonnières lors de ce qui est appelé « l’opération Popeye », ayant pour dessein d’inonder la route d’approvisionnement le long du sentier Ho Chi Minh. La société américaine General Electric a mené les premières expériences d’ensemencement de nuages en 1946.

La technologie a ensuite été adoptée et améliorée par l’Union soviétique, puis appliquée avec ferveur par la Chine pendant le Grand bond en avant, lorsque Mao Zedong a déclaré que « ... la pluie d’origine humaine est très importante. J’espère que les experts en météorologie feront tout leur possible pour que cela fonctionne. »

En 2008, afin d’offrir un paysage somptueux lors des jeux olympiques, une intervention a réussi à forcer les pluies à tomber avant le début de l’événement. En juin 2016, la Chine a alloué 30 millions de dollars à son projet d’ensemencement des nuages et a commencé à tirer des balles remplies de sel et de minéraux dans le ciel.

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En janvier 2019, qui est dernière opération en date, les médias d’État ont rapporté que les ensemencements des nuages, ont suivi des dispositions tactiques dans la région ouest du Xinjiang. Ils avaient empêché aux cultures des dommages de l’ordre de 70% que pouvait causer la grêle.

Dans son communiqué, le Conseil d’État chinois a déclaré que le programme d’observation des nuages du pays serait multiplié par cinq, pour couvrir une superficie de 2,1 millions de miles carrés et être achevé d’ici 2025. Le pays couvre 3,7 millions de miles carrés, ce qui signifie que le projet pourrait couvrir 56% de la superficie du pays, qui est une surface gigantesque.

Le projet sera à un souvent déployé d’ici 2035, a déclaré le Conseil d’État. Il contribuera à atténuer « les catastrophes telles que la sécheresse et la grêle ». Ce qui facilitera les réponses d’urgence « aux incendies de forêt ou de prairie ».

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