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Conversion de la justice en Algérie : de la corruption à la servilité.

La valeur de l’autonomie des institutions dans le fonctionnement de l’Etat

mardi 12 novembre 2019, par Djamel Damien Boucheref

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En tentant de remettre en place les pouvoirs de police judiciaires, à qui de droit, Zeghmati a présenté, dimanche, 10 octobre, aux députés, le projet de loi modifiant le Code de procédure pénale. Aucune réaction n’a été enregistrée, dans cet hémicycle aux membres pires que corrompus, sur les actions des tribunaux. Quand dans une région du pays les juges relaxent les manifestants et dans d’autres ils sont condamnés ? Une folie, comme si on change pays !

Les procédures judiciaires ayant trait aux entreprises publiques en Algérie, souvent en rapport avec des délits de dilapidation et détournement, étaient du ressort des commanditaires de la bureaucratie centrale. La fameuse justice du coup de téléphone, que nombreux citoyens constatent sa généralisation, datait des anciennes pratiques. Soi-disant un ministre au passé parlant aussi d’une appartenance clanique.

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Même l’armée (entendre gendarmerie et services secrets) a été, en 2015, réduite au silence. Quand elle avait des dossiers confirmant la prédation du denier public, elle ne pouvait pas agir et les magistrats n’avaient pas obligation de tenir compte de ses rapports. Mais pouvaient déclencher les poursuites... La chasse aux sorcières touchait les honnêtes cadres qui se font exclure, parce que gênants leur hiérarchie, et l’omerta protégeait la "kléptocratie".

En Algérie un ministre de la justice réhabilité, Mr Belkacem Zeghmati, avait inspiré confiance. Limogé, après avoir émis un mandat à l’encontre d’un ancien ministre de l’énergie, mais néanmoins ami du raïs déchu, Chekib Khelil poursuivi en Italie et aux Etats-Unis où il a la citoyenneté, ce garde des sceaux était applaudi à son retour. Alors que tombaient les sbires du gang de Bouteflika.

Il s’avère être qu’une marionnette aux mains d’un clan du système qui a maintenu le règne du nationalisme dégénéré en manifeste modèle rentier et détrousseur du denier public. Ce ministre de la justice est directement au service du segment du pouvoir traditionnel, celui dominant au sein de l’armée. Cette institution a inventé des présidents et met au pas tous les gouvernements…

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Au temps de la grande corruption en Algérie, sous la présidence de Bouteflika, les rapports d’enquête de l’armée n’avaient pas valeur d’actes de police judiciaire. En 2015, l’habilité d’officier de police judiciaire, signataire d’investigations légales permettant à la justice de statuer, a été retirée pour la gendarmerie et surtout les puissants services secrets relevant de l’armée.

C’est-à-dire les enquêtes des services secrets, le DRS devenu DSS, n’étaient pas acceptées par les juges qui proclament les actes d’accusation. Chekib Khelil en a été l’un des bénéficiaires, de cette limitation des pouvoirs, d’une impunité qui le mettait hors de portée des juridictions. Pour ce cas, l’actuel garde des Sceaux, officiait en procureur au tribunal de Sidi-M’hamed d’Alger où ont été toujours traitées les affaires de corruption.

Les guerres d’appareils sont de vieille incohérences, héritées de la guerre de libération quand le civil (politicien) voulait gouverner et le militaire (armes à la main) imposait son hégémonie. Mais plus largement le receveur des finances d’une commune refusait à un maire d’engager des frais, même en cas d’urgence. Et ces empêchements sont le fruit de confrontations de pouvoirs disparates entre institutions entre les mains de médiocres obsédés.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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