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La Turquie : bureau de transit aux islamo-terroristes ... - 2è Partie -

Vers la Syrie d’une dictature aux abois !

samedi 16 novembre 2013, par Azouz Benhocine

L’opposition syrienne est devant un casse-tête qu’elle ne peut résoudre. Il se rajoute à son incapacité de déloger Bashar Al-Assad du pouvoir. La montée en puissance des « djihadistes étrangers » une ingérence revenant à la fois aux monarchies de la région du Proche-Orient et à l’islamisme sous toutes ses formes qui mobilise de plus en nombreux candidats à la criminalité terroriste.

1ère Partie :

Les islamistes et les monarchies à l’assaut de la Syrie - 1ère partie

Une crise qui peut se terminer avec le départ d’Assad-fils !

Comme la filière des 4 franciliens arrêtés avant de parvenir en Syrie, ces noyaux qui cherchent à accéder en Syrie, existent partout où l’islamisme fait du prosélytisme.

En Algérie par exemple, quand les militants islamistes rejoignent le « djihad », leurs familles, les sachant fanatisés, accusent l’armée de les avoir enlevés. Surtout quand il s’agit de jeunes ayant eu des démêlés en matière de terrorisme…

A une certaine époque des « Makteb el-Khademet », les centres de transit pour djihadistes ouverts en Arabie Saoudite, au Pakistan et même au Soudan, où arrivaient les recrues chargées de chasser les Russes, un milliard de dollars a été fourni par les USA pour lancer ces bureaux. Mais bien des dizaines d’autres milliards de l’Arabie Saoudite, via son enfant terrible Benladen, ont été placés.

C’est la même caisse aujourd’hui alimentée par toutes les monarchies de la région du Moyen-Orient qui continuent de fournir de faramineux moyens pour briser le ba th syrien. Et cette fois, c’est la Turquie gouvernée par des islamistes présentés comme modérés, qui permet aux islamistes de parvenir aux champs des combats en Syrie.

Ankara a actuellement le record des persécutions des journalistes et des opposants laïcs. Le pays du Bosphore est utilisé, conjointement par les occidentaux et les monarchies du Golf, comme voie et bureau unique, bien avant le Liban et la Jordanie, pour introduire les islamo-terroristes en Syrie.

L’Arabie Saoudite est devant un dilemme. Son ambition de constituer une force armée capable de porter une alternative dans l’hypothèse d’une chute du régime d’Assad, est aussi attachée à Al-Qaïda. Ses diverses hordes à la férocité inqualifiable sont sponsorisées dans les conflits. Mais redoutées et considérées néfastes quand leur dispersion est aveugle, pouvant frapper partout.

Les extrêmistes qui viennent de partout pour imposer la pseudo idéologie de la charia islamique est un problème des plus complexes à régler. Après la guerre, les criminels n’arrêteront pas eux aussi l’œuvre obscurantiste pour laquelle ils sont prédestinés.

Ce sont aussi et surtout les réseaux islamistes internationaux qui mobilisent les jeunes qu’ils on au préalable fanatisés, pour frapper en Libye, en Tunisie, en Algérie, au Mali et partout où la notion de « Djihad » trouve sa signification : combattre les régimes laïcs.

Et les religieux versés à politiser l’islam ne ménagent aucun effort pour faire accéder à la guerre civile syrienne, leurs adeptes fréquentant les mosquées qui sont souvent sans avenir dans les sociétés où ils vivent.

Les jeunes syriens, de leur côté, qui aspirent à la démocratie, restent toujours désarmés. Alors qu’ils constatent venir chez eux des combattants disposant de moyens de guerre suffisants. Ils les rejoignent quand ils désespèrent que le rejeton Assad tarde à partir !

C’est là que la stratégie atlantiste s’explique pour faire du Proche-Orient une éternelle zone de conflit. Elle permet d’ignorer Israël, le pion des dominateurs qualifiés d’impérialistes par le passé. Vocable qui ramène au communisme qui ne capte plus les esprits.

1ère Partie :

Les islamistes et les monarchies à l’assaut de la Syrie - 1ère partie

Une crise qui peut se terminer avec le départ d’Assad-fils !

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Voir en ligne : Notre dossier : guerre civile en SYRIE

   
   

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