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L’extrême-droite profite des scandales

Un journal sur Internet qui traduit la liberté de ton

mercredi 3 avril 2013, par Jaco

L’extrême-droite en France, comme en Europe, gagne sa crédibilité non seulement des postures xénophobes des populistes qui certifient le nationalisme par le rejet de l’émigration, une réalité sociale et largement admise auprès des populations, mais aussi avec les scandales de la classe politique traditionnelle.

L’absence de l’éthique s’apparente aux faits avérés et ceux établis, aussi variés qu’inextirpables, qui n’épargnent aucune famille politique.

Médiapart, un journal sur le Web fondé par des journalistes ayant adhéré à la mutation de diffusion de l’information via Internet, a été d’abord montré comme un consternant accusateur jouant au justicier. Mais la vérité remontait...

A droite : le « bling-bling » à la direction ultralibérale !

De mémoire de politique française, aucune personnalité n’accumule tant d’embarras, par leur nombre, que comme Nicolas Sarkozy. Surgis à profusion après son départ de l’Elysée, les médias s’adonnent à pleins régimes, non pas par ligne éditoriale le visant délibérément, mais puisque un non-moindre de cas y sont accumulés.

Dans la semaine où on le prédisait revenant aux commandes de l’opposition, un juge d’instruction, après sa confrontation avec les employés de maison de la première fortune de France qu’il fréquentait depuis longtemps, met Nicolas Sarkozy en examen. Parmi les 3 magistrats qui traitent la même affaire dite « Bettancourt » qui ont mis en examen 12 personnes, dont l’intéressé, il l’avait soumis à 8 heures d’interrogatoires.

De son côté, le conseil constitutionnel, dont il est membre de droit comme ancien chef de l’Etat, une clause que son successeur à la présidence française compte rapidement abroger, le piste pour 5 dossiers litigieux de sa dernière campagne électorale.

Les affaires citant Sarkozy ne cessent d’être inachevées. Allant à l’entrain de se multiplier, elles finiront à être reliées à celles où sont cités Ziad Takiedine et la famille Kadhafi, le premier assure depuis janvier 2013 détenir les preuves d’un financement de la campagne présidentielle de 2007 par la seconde.

Au niveau du parti, la non-dénonciation du trucage ayant intronisé une direction au parti UMP, François Copé provoque un vote en septembre 2013. Ce qui continue d’alimenter l’argumentaire de l’extrême-droite qui se montre lissé par Marine Lepen.

2ème Partie  : A gauche, de DSK à Cahuzac la frustration de la morale

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