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Un beur dit avoir été torturé par des policiers en Essonne.

Mahedine contrôlé puis tabassé d’après ses cicatrices au visage.

jeudi 19 mai 2022, par Jaco

"... Trois hommes me frappaient, trois autres rigolaient", indique le jeune homme dont le cas n’est pas unique à subir de telles exactions. Suite à un trouble respiratoire, après avoir inhalé du gaz lacrymogène, Mahidine aurait été transporté à l’hôpital. Mais, après avoir crié dans les urgences, les policiers l’auraient reconduit en garde à vue au commissariat de Juvisy-sur-Orge. Là il encaisse une cruauté déjà pratiquée envers les jeunes ressortissants des quartiers...

Il est établi que les grands actes racistes sont, le plus souvent d’ailleurs, commis par des militaires et des policiers. Notamment en occident, comme en France ou aux USA. S’il y a un racisme systémique qui se traduit au niveau même des appareils étatiques, c’est celui prévu par des lois interdisant aux étrangers ou autres populations des lieux, des pratiques, des... C’est à la mort de George Floyd et avec « Black Lives Matter » que l’affaire Addama a été ressuscitée en France.

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L’enquête préliminaire ordonnée par le parquet d’Evry afin d’élucider le traitement, par des fonctionnaires de police au commissariat de Juvisy-sur-Orge, en Essonne, au jeune de 19 ans Mahedine Tazamoucht, rappelle ces horribles faits de discrimination. Des violences qui ont eu la prescription de 4 jours d’ITT. Et sont d’ores-et-déjà qualifiées, par l’intéressé, de torture.

Pour l’heure, la victime, au visage amoché, a été examinée et les policiers devraient être auditionnés prochainement par l’IGPN qui a été est saisie des faits. Après avoir porté plainte vendredi 13 mai, Mahedine Tazamoucht, électricien de métier, s’est exprimé dans plusieurs médias. Il a décrit les faits présumés qui se sont déroulés dans la soirée du 9 mai. Mais ne sont repris par la presse que le 17 mai.

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Ils sont d’une fréquente brutalité et leur rareté n’existe que pour les crédules complices de racisme. Cette répétition des comportements abusifs, commis par des représentants des services de sureté publique, est défendue becs et ongles, par des despotes de la préférence nationale de la droite et plus ouvertement par certains (et pas tous) blancs.

Sous prétexte de protéger les institutions, par des politiciens à la fois véreux, xénophobes, suprématistes blancs et racistes, le droit de défense contre la « racaille » est trop permissif et n’a pas de limites. Ce qui est gravement préjudiciable aux Français issus des minorités.

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De triste mémoire, l’affaire Malik Oussekine, matraqué à mort par des policiers au cœur de Paris est l’une des histoires à déplaire aux tenants des actes qui sauvegardent l’ordre et même souvent l’identité française, comme le scande le fameux Zemmour. On se permet ces violences pour les Arabes parce que cette catégorie de sous-hommes s’y prête depuis même l’ère coloniale.

Voici comment se sont passés les faits : Mahedine passe une soirée à discuter avec deux amis dans une voiture. Ils écoutent de la musique et consomment des verres de whisky coca, rapporte des médias. En rentrant chez lui, il se rend compte qu’il a oublié ses clefs.

Il revient alors près de la voiture, pour les chercher. Alors il aperçoit une équipe de police qui contrôle ses collègues. Selon les trois jeunes, les policiers ont été dépêchés sur place au motif d’une bagarre, indique un autre média.

Contrôlée à son tous, la victime précise «  Un des trois fonctionnaires m’a attrapé par le col, mis au sol, menotté et m’a enlevé mes chaussures. Alors, il m’a pulvérisé du gaz lacrymogène directement dans le visage, sans qu’aucun des trois ne m’ait signifié le moindre contrôle  ». Lors de son transfert au commissariat, il aurait également été victime de plusieurs insultes racistes : "sale arabe", "bougnoule".

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Voir en ligne : Beur en France

   
   

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