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Mélenchon, une candidature qui parie sur la gauche conséquente.

Un empêcheur de tourner-en-rond pour la gauche française en 2012 !

dimanche 3 juillet 2011, par Gros Emile

La candidature de Jean-luc Mélenchon pour les élections présidentielles françaises de 2012 est peut-être la seule à revenir à la gauche traditionnelle et qui ne souffre pas d’une vicissitude de son identité. Cette authenticité donne de ce transfuge du PS, une personnalité présidentiable dont l’image ne cesse de renouer avec les hauts faits comme ceux du front populaire de 1936. Et c’est à partir du PS que cette alliance de gauche peut tirer des fruits... des votants !

Alors que se peaufinent bien des stratégies d’autres personnalités du sérail politique, l’alliance entre le PCF et l’aile plus sociale (ou plus gauchisée) du PS, se déclare déjà prête à entrer en campagne pour les présidentielles de 2012. Cette jonction du PC avec le groupe de militants socialistes qui ont suivi Mélenchon lors du lancement de sa modeste formation politique, le Front de Gauche, reflète un programme qui se laisse facilement et clairement deviner : une alternative radicale à la droite.

Cette droite espère encore, et ce depuis l’année 2008 sous la houlette de Sarkozy, rénover son capitalisme embourbé dans une crise, non pas structurelle mais interne au système lui-même et devenue insurmontable, tant par sa persistance que par les effets de dominos qu’elle enclenche.

Au regard des pays menacés de banqueroute, la crise, telle un aliène indomptable, est toujours sur son orbite et continue sur sa trajectoire. En préconisant, il y a quelques années la mondialisation pour écouler des productions, les pays dits capitalistes découvrent que d’autres peuples sont déterminés à produire aussi... S’emparant de marchés et leurs opposant une concurrence toute légale et même des fois généreuse.

Mais ce qui est pernicieux dans cette crise, la flopée de boursicotiers constamment accusés d’escroqueries. Antinomique à un tel système capitalistique cloisonné entre argentiers et spéculateurs, le profil de Mélenchon se positionne nettement dans le paysage politique hexagonal. Le PS reste bien loin de proposer la solution radicale.

On est meilleur quand on milite POUR LES AUTRES

Il ne se passe pas un jour, aux Etats-Unis, sans qu’un trader et même une plus grosse-tête, comme Bernard Madoff, ne soit épinglée par la police et se fait juger par un tribunal. Alors qu’en Europe la crise creuse dans une totale opacité les déficits portugais, grecque et espagnol et entame d’autres territoires en faisant une détente de propagation de ses germes viraux par, le sud européen qui est géographiquement ébranlé. L’Italie est sous un grand risque selon les dernières manœuvres.

La multiplication des candidatures, dans le camp de la droite, est à superbe. Ceux qui se déclarent du centre et de droite à plancher de se montrer sur la ligne de départ pour les présidentielles de 2012 sont déjà au nombre de 4, pour citer les plus avancés dans la bataille déjà ouverte, sans compter celui en exercice et qui désire briguer une seconde mandature. Dominique de Villepin dans avec son mouvement République Solidaire, Jean-Louis Borloo président du Parti radical, Christine Boutin du Parti chrétien-démocrate et Frédéric Nihous, candidat à la présidentielle pour Pêche-Chasse-Nature-Tradition.

A droite la pratique de la démocratie abandonnant sa belle qualité dite libérale, où il est question de liberté, l’UMP ne veut pas entendre parler d’autres que celle du report du président en exercice. Si le PS s’adonne à une primaire, le parti présidentiel y voit aussi la faculté de laisser les militants et les opinions s’exprimer comme un piétinement de plates-bandes sacralisées par on ne sait quel fondement. Ainsi c’est bien la gauche, dans son ensemble y compris lors des primaires des verts, qui part dans la transparence et sous les regards des citoyens.

Dans un tel décor du champ politique français Jean-Luc Mélenchon se définit comme un acteur d’une gauche extrême, même si cela n’est pas conforme à sa démarche. Sa participation dans l’exercice sociétal de la démocratie, en étant dans l’opération des élections ce qui démentit cette "mise à l’indexe", semble à première vue ne pas gêner les socialistes. Le parti que dirige Martine Aubry ne se remet pas de la secousse DSK, où leur meilleur s’est mis à violer une femme qui s’avère être intéressée par la fortune d’un couple parmi le haut gotha people du monde. Pourtant c’est delà, du PS qui a enfanté Mélenchon, qu’une gauche conséquente, tirant des leçons de son parcours, devait s’exprimer en 2012.

Dans le camp diamétralement adverse, à l’alliance de gauche qu’incarne Jean-Luc Mélenchon, brille de sa meilleure étoile la fille Le Pen. Avec la candidate dynastique du front national, certains observateurs voient la symétrique opposition à celle de Mélenchon. L’équidistance entre le Front de Gauche le FN, que l’imaginaire dévoile à l’analyse abrégée, est décodée.

En effet les discours populistes de l’une et de l’autre, qui semblent se joindre quant à l’appréhension des critères systémiques qui font de la gouvernance qu’a connue la France à ce jour, se défient en réalité plus farouchement.

Gauche et droite, sont largement perceptibles dans les actes des 2 principales et différentes politiques présagées. D’un côté par le Front de Gauche et de l’autre par le FN, sont foncièrement sur des élans et vers des objectifs différents. Ils distinguent deux visions complètement antagoniques. Du moins du rapport qu’ont ces 2 tendances, par rapport au syndicalisme, on peut se faire une idée. Et elle est si simple que ça !

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