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L’Algérie alimente les aléas mondiaux d’une religion politisée -4ème Partie-
mercredi 23 janvier 2013, par
Les services de sécurité algériens ont eu à appréhender 5 spécimens vivants, parmi la quarantaine de terroristes qui ont attaqué le complexe gazier d’In Amenas. Une prise qui mérite d’être citée, et permettra d’examiner les projets des criminels qui se revendiquent d’Al-Qaïda et son localement encadrés par l’AQMI. Les USA, depuis ce coup, ont décidé la France dans l’acheminement des moyens pour libérer le Nord-Mali des hordes d’islamo-terroristes !
Nos précédents sujets :
-3ème Partie-
L’Algérie face au serment des "djihadistes"
-2ème Partie-
AQMI, Mujao et Ansar Ed-Dine : criminalité politique et économie mafieuse
-1ère Partie-
Du Mali à In-Amenas, incursion pour diversion de Kamikazes d’Al-Qaéda
Les quelques précieux détails que révéleront ces appréhendés vivants, peuvent éclairer sur des données du sanctuaire mal fichu au Mali. Ils ont déjà décrit leur périple depuis ce pays du Sahel jusqu’à la Libye, d’où ils donnèrent l’assaut. Leur traversée de ce que les africains de la région appellent « le triangle du Salvador », le no man’s land du désert où se rejoignent les frontières de la Libye, de l’Algérie et du Niger, avait précédé de 2 jours (de repos en Libye) l’attaque.
Tous les enquêteurs sont impressionnés par le nombre de véhicules pick-up et 4x4 dont disposent les terroristes dans le Sahel, une armada qui est un atout avantageuse à la mobilité. D’après nombreuses sources une série de huit véhicules de ce type pris des garages du despote Kadhafi ont été parmi les premières transactions au profit des terroristes.
Les autorités algériennes ont demandé depuis à la Tunisie et à la Libye d’être davantage vigilent pour la surveillance de leurs frontières communes. Les uns parce que leurs ressortissants « tunisiens » sont nombreux, 11 individus parmi les 40 qui ont pris part à l’attaque d’In Amenas. Et pour les libyens, leurs milices sont gangrénées par Al-Qaïda et sont l’une des sources principales de la prolifération des armes au Sahel.
La question des arsenaux se pose ainsi : quel est le potentiel militaire de chacun des 3 groupuscules : Mujao, Ansar Eddine et AQMI ? Les engins qui permettent de se fondre dans le vide désertique surplombé de quelques montagnes escarpées près de la frontière algérienne, mais les caches déjà aménagées renferment tous ce qui est vital. Dont certaines armes qui ont été livrées par les pays occidentaux aux rebelles libyens n’ont jamais servi et ont été échangées, sous leurs emballages, contre des troupeaux de brebis volées ailleurs…
« Ce fut très clairement une attaque très bien planifiée et à long envisagée qui pourrait ne pas avoir été monté en réponse à l’intervention française au Mali en tant que leaders islamistes ont revendiqué », a déclaré « Time » un responsable de la sécurité d’une nation européenne qui demande à ne pas être identifié. Ce genre d’attaques d’In Amenas en Algérie va se multiplier, la félonie des criminels est excité notent nombreux observateurs.
La riposte de l’ANP « L’Armée Populaire Nationale » algérienne a suscité des appréciations différentes. Il y a d’abord la fierté des algériens qui aspirent à se débarrasser de l’insécurité, qui ont vu un service de sécurité implacable et bien décidé. Puis les officines étrangères, en concert avec celles affidées à l’islamo-terrorisme international, qui perçoivent l’occasion de vouloir encore une fois mettre en accusation un pays, l’Algérie, qui a combattu dans la solitude l’islamo-terrorisme.
C’est en Libye que les terroristes venus du Mali, rejoints par d’autres recrues et des anciens dont un certain Mohamed-Lamine Bouchneb dit Taher originaire d’Illizi, ont préparé l’assaut sur le site de « Tiguentourine » à In Amenas. Une rencontre qui a regroupé deux factions, « El-Moultahimoune » (Les Enturbannés) et les « Mamadhoyoune bi-Dem » (signataires par le sang) issues et prolongeant l’AQMI.
Les « Salafistes » libyens se sont grandement consolidés lors de la chute de Kadhafi, ils avaient accueilli, après le départ du dictateur, Belmokhtar pour leur acheter des armes, pendant un séjour d’une vingtaine de jours sans être inquiété par le gouvernement transitoire libyen.
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