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Du Mali à In-Amenas, incursion pour diversion de Kamikazes d’Al-Qaéda

AQMI : bras armé du projet islamiste algérien au service du terrorisme international ! -1ère Partie-

dimanche 20 janvier 2013, par Azouz Benhocine

Aïn-Aménas est un complexe gazier dont la production représente 20% des exportations algériennes à l’état brute, et pas moins de 5% du liquéfié consommé en France, 10% pour l’Italie et plus de 15% en Tunisie. Une recette annuelle allant jusqu’à 5 milliards de $. Nombreuses compagnies internationales, dont BP en matière d’acheminement et d’extraction, prennent part à la production.

L’insécurité au Sahara algérien est née de l’échec des islamistes algériens, qui juraient de détruire le monde des "Koufars", quand ils ont été admis lors de l’ouverture démocratique en Algérie en 1989. Ils restent politiquement partisans de la violence, quoique penseront les réconciliateurs ! Du Mali depuis l’an 2000, ils ont frappé avec des kidnappings.

Le groupe qui s’est attaqué exclusivement aux étrangers travaillant auprès du site gazier d’In Amenas, est soupçonné d’être une incursion de Libye, du moins les autorités algériennes le croient. Intéressé par des rançons, la logique maffieuse qu’a épousé le terrorisme algérien a toujours cohabité avec le projet politique réactionnaire et inhumain qui n’existe que par la persécution des croyants musulmans et en cultivant la haine du reste du monde.

Ces kamikazes, de divers nationalités, n’ont jamais vécu ailleurs qu’en Algérie, et ont été accueillis par leurs comparses locaux. Ce coup doué d’une cohérente géostratégique est aussi une manœuvre de diversion. Au regard de la géographie des opérations franco-africaines, cette prise d’otages à l’extrême-sud-est algérien, loin du Mali, consistait à dégager la surveillance de l’armée algérienne qui attend, aux frontières, les fuyards du voisin Malien.

C’est un acte de solidarité circonstancielle des islamo-terroristes algériens à ceux traqués, et rien ne permet de penser le contraire.

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La comparaison « Afghanistan et Mali » n’échappe pas aux terroristes, ni aux experts et encore moins aux services de sécurité ou aux politiques. Le terrain sahélien s’y prête avec des zones enclavées, dont la particularité d’être plus étendues et plates qu’en Asie montagneuse.

Dans la mouvance « salafiste », les algériens sont les troisièmes plus dangereux au monde. Après la haute direction d’Al Qaeda ou bien les Talibans, l’intéressement pour un sanctuaire de type afghan au Mali ne peut échapper, comme idée et projet, aux islamistes algériens qui restent à ce jour récidivistes, persistants et présents dans divers troubles.

Quand les monstres de l’islamisme perdent en politique, ils rôtissent des bébés au four !

L’AQMI est un résidu, comme catalysé de toutes les horreurs et des différentes organisations islamo-criminelles qui ont sévi en Algérie. Nébuleuse et sans morale du fait de sa monstruosité, elle s’est déployée au Sud depuis quelques années, voir vers bien avant l’an 2000. Puisqu’au nord algérien l’opinion qui, marque son hostilité à l’archaïsme, résiste à l’islamisme est assez présente.

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Communiqué OFFICIEL

Document rédigé de la manière républicaine où le ton dénonciateur ne fait pas dans la dentelle contre les Etats donneurs de leçons.

Un bilan sans grandes bavures. ET IMPRESSIONNANT nombre de terroristes appréhendés vivants.

On dénombre jusqu’à 200 000 victimes comme tribu de la résistance à la prise du pouvoir par les islamistes en Algérie. Certains démocrates menaient par le passé le combat, souvent armé aux côté de l’armée, contre les hordes d’islamistes qui jurent toujours aussi de mettre à feu et sang, comme Al Qaeda, le reste du monde.

En se repliant au sud du pays, l’opération suicide à Ain-Amenas, après la délivrance gratifiée par la France à la population du nord-malien, les hommes de l’AQMI viennent encore d’étayer leur détermination. Le sanctuaire Afghan, directement lié à Al-Qaeda et déployé avec des camps d’entraînement en plein sud, l’ancien GSPC, né en Kabylie d’une scission au sein du terrible « GIA » et de tristes mémoires algériennes, y rêvait.

L’allégeance à Al Qaeda a donné « AQMI ». Qui a bien lors de cette conversion recherché, comme en Afghanistan, des relations tribales et les a trouvées. Elle obtint d’abord la complicité des rebelles touaregs. Au temps même où les représentants des Azaweds participaient à des discussions avec les officiels maliens sous l’égide algérienne.

Cette organisation principalement dirigée par des algériens, avait réussi à nouer des liens avec les populations locales en contrôlant l’économie informelle des divers trafics, dont le dernier celui des armes qui ont prédestiné le Sahel. Ce business modernisé a continué la tradition des caravaniers de jadis, l’AQMI contrôlait dans le vide désertique tous les passagers…

-2ème Partie- à suivre


AQMI, Mujao et Ansar Ed-Dine : criminalité politique et économie mafieuse : L’Algérie dans l’œil du cyclone d’Al-Qaéda

Nos principaux sujets qui ont suivi l’évolution de l’AQMI

Algérie : attentat suicide à Tamanrasset

Terrorisme en Algérie, l’été meurtrier de 2010.

LES OTAGES L’AQMI DANS L’ENGRENAGE DES OBSOLETES STRATEGIES INTERNATIONALES.

Les arsenaux de Kadhafi, et ceux de L’OTAN mis à la disposition des insurgés libyens, s’évaporent dans la nature...

L’AQMI évolue, l’ONU face aux recrutements de criminels...

Algérie : le DRS et le grand trou noir.

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Voir en ligne : Dossier : Terrorisme algérien, l’AQMI force régionale d’Al Qaeda

     
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