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En conquête de Tripoli, Khalifa Haftar gagne du terrain avant les votes en Libye

Les forces d’éradication de l’islamo-terrorisme en Libye, neutralisent aussi toutes les milices

jeudi 4 avril 2019, par Azouz Benhocine

Khalifa Haftar a demandé aux citoyens libyens de Tripoli de mettre des drapeaux blancs pour marquer leur neutralité. Le vieux renard du désert a appelé les femmes de la capitale et de sa région de crier des "youyous" lors des combats qu’il prépare face aux autorités officielles. Ces dernières entretiennent toutes des milices qui leurs sont affidées, d’une manière tribale et souvent avec la pseudo-idéologie du dialogue inclusif qui inclut les islamistes armés...

Hafter annonce officiellement la bataille de #Tripoli, dans un message audio. Il ordonne à ses forces de se déplacer vers la capitale. Des images montrant son #LNA avec des troupes rassemblées à Al-Hira à 60 km au sud-ouest de Tripoli. La tension monte dans la capitale qui prend acte. Longues files d’attente aux stations-service et les axes routiers brièvement bloqués.

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Nous avons dernièrement publié le sujet où nous annonçons que les 3/4 de la Libye sont contrôlés par l’ANL (Armée Nationale Libyenne), sous le commandement de Khalifa Haftar. La situation vit des changements qui s’accélèrent, comme l’ONU qui veut des élections en urgence. Des opérations déjà retardées.

Car la confrontation risque d’éclater d’un moment à l’autre. Alors qu’elle déclenche, parce que les forces militaires libyennes de l’Est s’installent dans l’ouest du pays. Elles se heurtent aux forces rivales au sud de la capitale Tripoli, selon une déclaration donnée, à divers médias arabes, mercredi par le porte-parole, Ahmed Mismari, de la force d’Haftar.

L’escalade entre des camps rivaux va sur un conflit pétrolier, pour qui en sera le seul producteur officiel. Mais aussi d’autres enjeux sont aussi discutés. Notamment une échéance électorale majeur, dont la date reste encore inconnue, alors que des préparatifs sont en cours. La désignation d’une nouvelle assemblée et d’un chef d’Etat se dessinent à l’horizon.

Pour certains les regards étaient vissés sur les agitations, pourtant très paisibles et joyeuses en Algérie, l’avancée de l’ANL a surpris les diplomates et les analystes. Le soulagement, de la stabilité dans le pays voisin, est très contradictoire avec la recrudescence de la mésentente en Libye.

La division se creuse entre le gouvernement de Tripoli et possède la renommée de la reconnaissance internationale, alors que l’administration parallèle alliée à Khalifa Haftar prend de l’expansion. Dernièrement elle a conquis militairement l’ensemble du sud libyen, chose qui semble déplaire aux gestionnaires basés dans la capitale.

La dernière alerte vient d’un déploiement des troupes et du matériel dans les zones, contrôlées depuis peu de temps par l’armée que dirige le maréchal (ou général) Khalifa Haftar. Il faut dire que ce dernier est complètement déçu du manque de soutien des dirigeants des pays voisins, comme l’Algérie et la Tunisie.

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Pourtant il ne ménage aucun effort pour servir grandement dans l’élimination des hordes islamo-terroristes dans la région de l’Est et du nord-africain. Mais à Alger on persévère dans une diplomatie faussement inclusive. Et côté tunisien, l’indifférence se conjugue au temps de la non-ingérence comme principe intangible et fortement désiré.

En effet dans la soirée du 3 avril 2019, les premiers affrontements ont été signalés près de Gharyan, ville située à 80 km au sud de Tripoli. Entre la LNA et d’autres forces, des milices sans organisation officielle, alliées au Premier ministre de Tripoli, Fayez al-Serraj, les premiers coups de feu ont été tirés. L’armée nationale libyenne (ANL) de Haftar était discrète, mais elle est réprimandée et récusée, car elle rapproche de Tripoli.

Pour certains observateurs, c’est la façon qui va déterminer les résultats des prochains votes qui ont été reportés. Le missionnaire représentant de l’ONU, Ghassen Salamé, avait compté les tenir avant la fin de l’année 2018, mais faute d’accord et de stabilité optimale, leur calendrier a été décalé. Actuellement, les préparatifs battent leur plein. Et les forces politiques en place présument y aller avec des positions géostratégiques qui leur sont favorables.

Voici le Twitte du secrétaire général de l’ONU :

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Voir en ligne : Notre dossier Libye

     
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