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Quand les géants d’Internet peuvent faire élire le président des USA

Fake News, "russophobie" et concurrence féroce au sein de la bande des GAFA

mercredi 19 décembre 2018, par Hugo Mastréo

Accabler Facebook a pour argument le scandale "Cambridge Analytica". Pour rappel, les données de plus 50 millions d’inscrits, sur le réseau social, ont été utilisées dans le cadre de la campagne électorale du vote présidentiel des Etats-Unis en 2016. Pour instruire des sujets comme celui-ci, il faut penser à la "théorie du complot". Être informé sur la bataille que se livrent les géants d’Internet aux Etats-Unis, quand ils savent que leur époque est venue à leurs pieds. Ils peuvent, depuis Obama, influencer l’élection du président des Etats-unis...

Tout au début, les grands titres de la presse et les labels médiatiques espéraient partager le pactole que brasse Facebook. Leurs arguments étaient essentiellement fondés sur l’idée que leur production devrait être monétisée. C’est-à-dire à chaque fois qu’un membre du 1er réseau social du Net partage un de leurs articles lien, une ristourne leur est redevable. Car il s’agit bien de l’usage d’une matière créée après bien une machinerie et des efforts.

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Puis les « Fake News » ont brouillé la revendication. Le monopole journalistique déjà entamé, par l’avènement des sources et organes alternatifs et plus amplement par l’expression citoyenne qui se base sur la communication sociétale, manquait de ressources. La publicité est plus en ligne, que dirigée exclusivement vers les anciens supports, même s’ils sont présents sur Internet. Mais surtout, le public s’informe désormais en ligne, les anciens médias cherchent toujours des formules innovantes…

Encore la controverse de contrôler les « Fake News », notamment sur le Web, alors qu’elle existait comme la propagande dans l’ancienne presse. Pour l’affaire des piratages russes afin d’installer un proche du Kremlin, à la Maison Blanche, qui justement est considérée la plus éminente des récentes désinformation, facebook n’a pas été tellement dérangé. Peut-on dire qu’il a refusé de collaborer aux enquêtes ? Son silence est-il favorable ou indifférent lors de la tornade ? Minimiser l’impact de l’interférence russe sur Facebook, tel est un des reproches, quand il y a encore d’autres.

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Plus précisément, dans les enchevêtrements des réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, la résorption des « fake news » s’amenuise, puisqu’elle semble nuire à la liberté d’expression. Le glas a sonné par « The Guardian » dont les journalistes, collaborant avec Facebook, pour vérifier sinon contrecarrer les fausses informations, ont retiré leur aide. Certainement, pour des cas de conscience et de liberté d’opinion, ils ne sont les seuls.

Les journalistes des grands mastodontes prennent en considération facebook, mais s’en lassent finalement de sa prépondérance. Puisque le puissant réseau de socialisation du Web s’alimente de leur matière, les rédacteurs s’en moquent de sa force. Comme au Guardian, la certitude est établie que la plateforme de Marck Zuckerberg brouille leur message et n’arrive pas à défavoriser, faute de l’annuler, la désinformation.

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Une forme de partenariat est établie entre la presse corporatiste traditionnelle et Facebook. Avec une meilleure entente avec certains titres plutôt qu’avec d’autres. Un communiqué dit avoir "… entendu les commentaires de nos partenaires qui demandent plus de données sur l’impact de leurs efforts ". Des "rapports trimestriels" de "statistiques personnalisées" sont envoyés, en 2019 l’exigence recherche davantage.

Facebook a refusé de partager ses rapports avec The Guardian qui est maintenant protestataire patenté à ce sujet, comme le montre ce sujet à lire ICI. Forcé depuis la grande « russophobie » qui inclut les affaires de l’élection présidentielle de 2016 des Etats-Unis, les sites de vérification des données partenaires de Facebook, qui exercent depuis deux ans, ressentent leur inutilité. Ils disent que Facebook ne prend pas au sérieux ce travail et désire être relais de n’importe quoi, y compris des "fake"....

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Facebook est actuellement engagé dans un monopole des actions sur le Web, qu’il ne désire pas perdre. Ses concurrents, plus anciens. Ayant d’autres vocations plus technologiques, Goggle ou Apple ne sont pas exposés à un éventuel effondrement, que peut provoquer la lassitude ou bien le changement de culture. Selon un article récemment publié dans le New York Times, Facebook a embauché une société, l’année dernière, pour écrire des dizaines d’articles critiquant les rivaux Google et Apple (lire ICI).

Avec ses plus de 40 coéquipiers médiatiques, à travers le monde, dont Associated Press, PolitiFact et Weekly Standard, facebook croit que les fausses nouvelles "sont à la baisse" dans les contenus créés par ses membres. Mais certains se livrent à la pression pour mettre fin à ce partenariat controversé. Ils affirment que la société avait ignoré leurs préoccupations, de l’évaluation des résultats disent-ils. Et leur accusation de l’inutilité de leur expertise, pour lutter contre la désinformation, est tardive.

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Voir en ligne : Populi-Scoop sur Facebook

     
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