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Des robots aux dimensions d’une cellule humaine, de quoi témoigner sur l’infime.

Enjeux des découvertes scientifiques : le contact avec l’industrie, la médecine et l’environnement

samedi 27 octobre 2018, par N.E. Tatem

La clarté de l’exposé des scientifiques nous a poussé à citer leur compte-rendu. Une recherche concluante aussi, qui peut avoir des impacts divers. Notamment dans des secteurs d’industrie, d’environnement et de médecine, qui sont ceux qui attirent et mobilisent toutes les équipes aspirant à la fois de gagner des techniques rentables et servir l’humanité. La présentation est aussi assez précise qu’elle mérite, d’ailleurs c’est un devoir, de la prendre en considération.

Incroyable mais vrai, des scientifiques du MIT (Massachusetts Institute of Technology) prétendent avoir mis au point une méthode très rapide de fabrication de robots de la taille d’une cellule humaine. Cette établissement de recherche, fondé en 1861, est aussi une université qui a une présence indéfectible dans l’enseignement supérieur de haut niveau, tout en relevant les défis posés par les progrès rapides de la science et des technologies. Tout un programme pour une école qui a travaillé sur le module lunaire d’Apollo...

 Le graphène : matière magique pour industrie du futur.
16 avril 2014

Nous avons publié un article sur la nouvelle matière dite le « graphène », pour laquelle s’enthousiasme aussi bien le monde scientifique qu’industriel. Laquelle sert justement à créer ces dispositifs robotiques microscopiques qui peuvent agir des milieux infiniment restreints, du fait de leurs dimensions. La substance du "graphène", qui est une forme de carbone bidimensionnelle, peut former la structure externe (enveloppe) des minuscules cellules, décrites comme rondes et pouvant contenir toutes conceptions réduites mais pouvant fonctionner.

Voici la publication ICI. Déjà concevoir une minuscule machine n’est pas aisé. Alors le faire de manière à produire en série, des appareillages qui obéissent aux commandes, revient à une prouesse de haute envergure scientifique. Les chercheurs du MIT ne doutent pas, ils appellent déjà les fruits de découvertes les « syncells », en abréviation de « cellules synthétiques ».

 Marche pour la science : mobilisation des sauveurs de la Terre et de l’humanité
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Ces petits engins pourraient servir aussi bien pour surveiller les conditions à l’intérieur d’un pipeline de pétrole ou de gaz que pour rechercher une maladie, tout en flottant dans le sang d’un corps. Dans notre article nous avons aussi considéré le graphène comme un matériau même ultramince, comme il est extrêmement résistant.

Ce qu’on considère déjà comme des cellules fabriquées sont abrité au sein du graphène. C’est avec la forme d’un disque souple et fragile à la fois, d’après un chercheur du MIT. Mais au lieu de considérer cette fragilité-légèreté comme un problème, l’équipe des chercheurs a compris qu’elle pourrait être utilisée à leur avantage. Même friable, elle est plus maniable.

La clé pour fabriquer de tels dispositifs, minuscules et en grande quantité, réside dans une méthode, mise au point par les scientifiques du MIT. Elle est réalisée par le contrôle du processus de fracturation naturelle des matériaux fragiles, dont l’atome de leur composition est mince. Le graphène se trouve donc dans cette magie. Car une fois sectionné, il se présente en morceaux ronds. Il a la facilité qui permet de coller les bords de deux couches de ces cercles. Voir vidéo en bas.

Ce qui consiste à diriger les lignes de fracture de manière à produire des minuscules poches de taille et de forme prévisibles. Une fois la superposition, décrite par les chercheurs du MIT comme déposer une nappe sur une table, la couche supérieure de graphène est guidée par des polymères pour faire adhérer les bords. Et laisser un vide intérieur pouvant accueillir les appareillages de robots...

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Outre que cette conception peut être, selon les expériences effectuées, en un seul coup ou étape unique. La découverte est advenue en résultat de travaux, comme imprévisible. Ces petites cavités peuvent abriter et laisser fonctionner des circuits électroniques et des matériaux capables de collecter, d’enregistrer et de sortir des données.

La mise au point de "syncells" capables de collecter des informations sur la chimie ou d’autres propriétés de leur environnement à l’aide de capteurs situés à leur surface, et de les stocker pour une récupération ultérieure, par exemple en injectant un essaim de ces particules, est possible. Il reste d’en faire les applications possibles...

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