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ExoMars : l’Europe & la Russie pourchassent la vie imaginaire

Le programme spatiale européen se confie au Proton russe

dimanche 13 mars 2016, par N.E. Tatem

La planète mars qui a accompagné nombreux mythes humains, est depuis quelques années l’objectif principal des travaux d’exploration spatiale. La lune stérile de richesses ou de mystères a été visitée. L’agence américaine, la NASA, en difficulté financière a énormément réduit et annulé ses missions. L’Europe, avec une galvanisation capitale de la Russie, poursuit l’aventure.

L’exploration spatiale prend un nouveau départ, relayant ce qui a été fait par les américains. Après les belles photos des fascinants paysages et l’atterrissage d’appareils sur le sol de la planète qui a hanté et guidait les hommes, une sonde installée dans la coiffe de son lanceur, un Proton russe, sera larguée, le 19 octobre 2016 si tout va bien, sur l’étoile rouge.

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Épris d’un but qui réserve des surprises, l’imaginaire humain est excité par la recherche de la vie sur Mars. Après des découvertes réalisées avec des images et les engins envoyés à même le sol de la planète rouge, la recherche simplement de traces d’êtres, est le but d’ « #ExoMars », composé de 3 phases aux engins de prospection.

Proton comme convoyeur en est le premier. Puis l’appareillage qu’il transportera, ce 14 mars, composé de 2 éléments. La 1ère partie d’ExoMars est la sonde qui stationne à une courte distance, dans une une orbite fortement elliptique de 20.000 km sur 300 km, de Mars. Il s’agit de (TGO : Orbiter Trace Gas).

Et la seconde se compose du module d’entrée, de descente et d’atterrissage, appelée "capsule Schiaparelli" qui pèse 600 kg. L’engin est équipé de trois batteries lithium-ion (semblables à celles des voitures électriques), rechargeables. Mais faute de source, le chargeur ne les accompagnent pas.

Les 3 piles se consumeront dans les trois phases :
 *la 1ère est utilisée lors de la propulsion de la Terre à Mars.
 *la 2ème servira dans la descente et le déploiement de la capsule.
 *la 3ème servira dans les opérations de surface et aux instruments qui fonctionneront, au maximum, seulement une semaine.

C’est la première fois que les Européens déploient, voire concrétisent leur projet, approuvé en commun concrètement en 2012, de participer à la conquête de Mars. Son coût jugé important fixé à 1,2 Milliard € en 2012, relevant au budget scientifique de l’ESA (Agence spatiale européenne), manquait de sérieux des connaissances qu’il exigeait, ce qui l’a retardé. Depuis l’année 2000 des travaux ont fait toute la genèse de ce projet.

Finalement la sonde sera envoyée, le 14 mars 2016 avec la fusée de transport russe qui parcourra 496 millions de kilomètres. Elle sera lancée à partir de la Baïkonour, pays dont la participation est devenue incontournable. Une technologie qui n’était pas maîtrisée, seule la NASA avait fait auparavant d’envoyer et de faire atterrir des machines sur le sol martien.


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Déjà le vaisseau européen Mars-Express a détecté la présence du méthane dans l’atmosphère de la planète, considérée comme provisoire donc probable. Ce gaz, jugé très polluant, qui a une vie courte car il se dissout mais laissant des traces, est très présent sur Terre. Il est principalement émis par plusieurs formes de vie et à grande quantité par les vaches. Comme est produit par des processus géologiques.

Pour tenir jusqu’à l’année 2022, période d’un ensemble de travaux, il a fallu embarquer 2,5 tonnes de combustible. Ils serviront également pour se placer en orbite autour de la planète et pendant toute la durée de vie des appareillages d’#ExoMars.

La sonde ExoMars 2016 fixée sur l’étage supérieur Breeze-M et mise sous coiffe du lanceur Proton. © Esa, B. Bethge
La sonde ExoMars 2016 fixée sur l'étage supérieur Breeze-M et mise sous coiffe du lanceur Proton. © Esa, B. Bethge

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