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Expectative de l’opinion anglaise pour un rapport sur la guerre en Irak

Tony Blair et George W. Bush unis derrière un mensonge

lundi 26 janvier 2015, par Hugo Mastréo

La participation de l’Angleterre à la guerre d’Irak en 2003 reste en travers de la gorge de nombreux britanniques, notamment de la classe politique, qui ne se reconnaissent pas dans l’engagement où les décideurs ont entraîné leur pays. Commencé en mars, ce conflit consistait à l’invasion du pays avec comme priorité la neutralisation du parti Baàth et la destruction du système de défense militaire. Mais basée sur un mensonge scandé à la tribune de l’ONU, cette invasion a les conséquences contraires aux promesses...

L’intervention de #GeorgeGalloway, à propos du rapport #Chilcot

La défaite rapide de l’armée irakienne et la capture puis l’exécution de Saddam Hussein ainsi que la mise en place d’un nouveau gouvernement, n’ont pas évité à l’Irak le chaos. Mais aussi des tas de suppliciés, comme les tortures dans la prison de Boughraeib et des éliminations des personnalités de l’ancien régime. Ce qui a provoqué des contestations de l’implication de l’armée anglaise dans cette guerre et a poussé à la création d’une commission d’enquête en 2009.

Cette dernière, dirigée par Sir John Chilcot, un fonctionnaire maîtrisant plusieurs langues et ayant occupé plusieurs fonctions dans les institutions anglaises, tarde à remettre aux élus et autres concernés les résultats de ses travaux, malgré l’attente de l’opinion générale aussi. Encore une fois, la publication des conclusions de cette commission est encore repoussée après un important ultérieur vote.

Lors des prochaines élections générales, attendues le 7 mai 2015, les votants seront conviés à désigner la 56e législature du Parlement du Royaume-Uni. A ce scrutin législatif, quatre chefs de parti sont vus pour occuper le poste de Premier ministre du Royaume-Uni. Il s’agit de :
 David Cameron, chef du Parti conservateur, Premier ministre sortant ;
 Ed Miliband, chef du Parti travailliste, chef de l’opposition sortante ;
 Nick Clegg, chef des LibDem, vice-Premier ministre sortant ;
 Nigel Farage, chef du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, vainqueur des élections européennes de 2014.

Les Etats-Unis premiers à être contre ce rapport, Tony Blair et Georges W. Bush harcelés par les humanitaires.

Nos articles concernant G.W. Bush et Tony Blair et les actions concernant la guerre d’Irak
 

Tony Blair interpellé pour crimes contre la paix !

La justice, incapable pour les puissants, agace les citoyens.


 

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La publication du rapport sur la guerre en Irak est reportée après ces élections. Cela interpelle donc, car ça fera déjà 6 années que le résultat de l’enquête, expliquant les circonstances de l’implication de l’Angleterre, restent sans épilogue. Commencée le 15 juin 2009 et ayant tenu sa dernière audience publique en 2011, cette instruction porte le nom : « l’ enquête Chilcot ».

Elle s’est aussi intéressée à la période qui a précédé l’attaque de l’Irak, afin de préciser les motivations de la participation du pays dans cette guerre, qui, il faut le rappeler, a été déclenchée avec un mensonge de détention d’armes de destruction massive par l’Irak. A l’époque, la France sous Chirac, avec un discours historique de Dominique de Villepin, s’est opposée d’une manière à défier ses propres alliés traditionnels.

D’abord Gordon Brown successeur de Tony Blair, qui a insisté En 2012. Puis le gouvernement a mis son veto pour bloquer la libération des documents de la Commission ainsi que les PV de réunions qui ont précédé l’invasion de l’Irak en 2003.

L’une des importantes conversations entre George W. Bush et Tony Blair avant l’invasion était désignée comme importante dans l’enquête. Le gouvernement a présenté cette disucussion entre les deux responsables comme un "risque important" pour les relations américano-britanniques.

Le rapport de l’enquête, contenant des millions de textes, devait être rendu public en 2014. Mais des négociations difficiles se poursuivent avec les États-Unis sur la divulgation de ce document. Alors que la fracture interne, le désenchantement des citoyens, risque de s’approfondir.

Le gouvernement juge aussi qu’il serait inapproprié de publier le rapport dans les mois qui ont précédé la prochaine élection générale en 2015, alors que l’opinion anglaise l’attend avec impatience. Et nombreux activistes espèrent déclassifier ses contenus et poursuivre même en justice les responsables des centaines de milliers de morts.

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Voir en ligne : Notre dossier : IRAK

     
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