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Algérie : corruption due a l’absence du nationalisme ou défaut inné ?

Le lien entre la corruption et le nationalisme, en l’absence du socle démocratique

samedi 27 avril 2013, par Moussi Nassim

« Un homme d’esprit est perdu s’il ne joint pas a l’esprit l’énergie du caractére. Quand on a la lanterne de Diogéne, il faut aussi avoir son bàton. »

Que nous dit le Petit Larousse à propos de corruption ? Action de corrompre ; état de ce qui est corrompu ; pourrissement ! Et il ajoute : infraction de ceux qui trafiquent de leur autorité, ou de ceux qui cherchent à les corrompre.

La corruption est un fléau désormais ancré dans le tissu économique et social de l’Algérie. Et le plus grave dans ce maelstrom, c’est que même les responsables et les plus érudits ne croient plus en l’avenir du pays, sachant qu’il sont au courant de ce que l’on vient de décrire. Peut on baptiser ceci comme manque de nationalisme chez le quidam algérien notamment les responsables et les cadres des grandes entreprises ?

« D’après » ETIEMBLE dans le critère d’attitude sociale, il existe deux sortes du nationalisme :

1- Un nationalisme de l’inquiétude et de l’angoisse qui se développe dans un climat d’aliénation et de menace (dans le cas d’un pays colonisé).

2- Un nationalisme de la satisfaction et de l’euphorie : qui se développe dans un climat de puissance triomphante et de sentiment collectif de supériorité (les pays développés).

Notre pays ne peut se situer ni dans l’un ni dans l’autre. Pouvons nous considérer ceci comme facteur qui ne nous permet pas d’être nationalistes ?

Au sens général, la corruption consiste à utiliser une charge publique pour son profit personnel. Cela comprend les pots-de-vin et l’extorsion, qui font nécessairement intervenir au moins deux parties. Ainsi que d’autres types d’abus qu’un fonctionnaire peut commettre par lui-même, notamment a fraude et les malversations.

L’appropriation du patrimoine national pour un usage privé et le détournement de fonds publics (Sonatrach) par les politiciens et les hauts fonctionnaires (Farid Bedjaoui, Med amine Khalifa) dans notre pays, dont certains sont livrés à la cleptomanie (chakib khalil…et tant d’autres qu’ils ont pas encore révélé) ont des effets si directs et patents sur le développement économique du pays qu’il est inutile de s’étendre sur leur coût[1].

La lutte contre la corruption n’implique pas uniquement de punir les personnes corrompues. Même si le fait de poursuivre en justice ces personnes est important, pour démontrer que la corruption n’est pas tolérée, mais aussi veiller à bien appliquer la loi.

Aucun haut fonctionnaire, ni homme d’affaires le plus fortuné ne peut se soustraire aux poursuites judiciaires sauf (chakib khalil, Said Bouteflika et khalifa), c’est ce qui n’est pas le cas en Algérie. Pourtant une approche holistique pour faire face à la corruption dépasse la question de la criminalisation ou des poursuites judiciaires. Cette approche induit de prendre des mesures nécessaire pour éviter la corruption, de construire des systèmes de gouvernance basés sur la transparence et la responsabilité, de renforcer les capacités de la société civile et des médias, ainsi que d’améliorer le niveau d’intégrité publique, de renforcer la déontologie au sein des instances publiques et des entreprises privées et sans doute aussi de défier les normes sociales qui encouragent la corruption.[2] Ainsi que semer les valeurs morales et le nationalisme chez les enfants dès leurs jeune ge.

En guise de conclusion, affronter ce fléau ne peut pas s’exaucer avec un clin d’œil et ni en une semaine, ça demande des siècles pour le réaliser et avec une bonne volonté politique.

[1 ]CHERYL W. GRAY ET DANIEL KAUFMANN

[2] u4@u4.no

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Voir en ligne : Notre GRAND Dossier : Algérie et corruption

     
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