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Corruption, abus et fraude : pistes d’enquêtes.

Le rapport 2012 de l’ACFE, adressé à l’ONU, apporte des éclairages sur le phénomène nuisible aux activités saines

lundi 14 mai 2012, par Djamel Damien Boucheref

Tous les peuples de part le monde pensent, et croient fermement, que toutes les formes de fraudes sont de la corruption. Or il existe une diversité de ces pratiques illicites. Le monde associatif, dont les ONG, tente d’apporter des solutions quant aux abus parasitaires qui nuisent aux intérêts communs. Le travail est laborieux, mais freiner le laisser-aller, c’est déjà marquer son rejet...

Certaines ONG aux financements douteux, et aux positions politiquement actionnées, en soutiens aux maîtres manipulateurs, n’inspirent guère confiance. Pourtant d’autres, structures associatives, aident à comprendre comment s’opèrent les tricheries, à identifier (ou délimiter) les champs où elles foisonnent et les méthodes pouvant permettre de les exposer. Elles offrent des résultats d’enquêtes par lesquels on peut déchiffrer ces agissements qui tombent souvent sous la sanction des lois.

Le rapport de L’ACFE (Association of Certified Fraud Examiners) mis en ligne, le 8 mai 2012, dont le dernier intitulé "Report to the Nations", donne les principales pistes pour les investigateurs de tous ordres et corporations. 1.388 cas de fraude professionnelle, ou bien liés à l’exercice d’un travail, qui ont eu lieu dans le monde entier entre Janvier 2010 et Décembre 2011, soit deux années, ont été étudiés.

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Le rapport 2012 de l’ACFE (Association of Certified Fraud Examiners), en anglais. Adressé à l’ONU il explique les domaines touchés et les méthodes de les appréhender.

Depuis 2002, et selon une périodicité biannuelle (2Ans), la publication de cette organisation gagne de l’autorité. Au commencement cette association se consacrait à la surveillance des Etats-Unis, le rapport 2012 concerne par moins de 94 pays. Des enquêtes, des sondages et des constats effectués par les membres de l’ACFE ont permis de dresser le rapport 2012. Il révèle que les principales victimes, des abus et autre corruption, sont les PME « Petites et Moyennes Entreprises ».

Tandis que les secteurs les plus touchés par ces pratiques criminelles sont les services bancaires et financiers, les gouvernements dont les administrations publiques et arrivent les industries de fabrications. Où comme lors des enquêtes des années antérieures, les principaux services où les fraudes sont omniprésentes sont : la comptabilité, de gestion, de ventes, les directions et mangement supérieur, les services destinés aux clients et ceux des achats.

Dans le but de venir en aide aux responsables qui combattent ce genre de crimes, sinon tout simplement aux honnêtes travailleurs, commerciaux et gouvernementaux, aux universitaires, aux médias et au grand public, ce rapport est un outil de valeur. S’appliquant à toutes les activités exposées aux diverses malversations, et ce à travers le monde, les informations contenues dans ce rapport ont de la valeur dans l’effort visant à prévenir, détecter ou simplement comprendre l’impact économique global des différentes formes de fraude.

L’enquête de l’ACFE s’est intéressée aussi aux blanchiments de l’argent gagné dans des activités illicites. Elle apporte que la traite humaine, chose corroborée par le BIT « Bureau International du Travail », arrive en troisième position après le trafic des drogues et celui des armes. Les pays ayant le tourisme sexuel et la prostitution des enfants, notamment le Cambodge…

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