Accueil > International > Grands événements : Gigantisme de l’inattendu. > La ZLECA retardée par COVID-19 converge vers la relance continentale.

La ZLECA retardée par COVID-19 converge vers la relance continentale.

L’ère du libre-échange africain, épisode majeure de la mondialisation.

vendredi 16 juillet 2021, par Hugo Mastréo

Inauguré à Accra au Ghana, en août 2020, le secrétariat de la zone de libre-échange pour l’ensemble du continent africain chemine vers sa concrétisation. Créer cette zone de libre-échange date de 2017. Mais c’est une échéance dans un ensemble de procédures, qui a commencé avec la décision de lancer le projet de zone de libre-échange continentale de janvier 2012, prise lors de la 18e session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine.

L’Afrique est perçue par les puissances économiques comme un marché potentiel dont les besoins suivent l’évolution de la consommation humaine. Mais pour répondre à la demande de sa population, les décideurs locaux ont pris la décision, à travers ZLECA, de favoriser d’abord leurs propres produits. Mais aussi les commerçants continentaux permettent aussi à une connexion ardue au marché mondial.

L’adhésion de tous à un marché commune avance, des rapports scrutent les apports des uns et des autres. Opérationnel depuis le 1er janvier, le libre-échange était prévu pour être lancée le 1er juillet 2020. COVID-19 a perturbé bien des projets et emporter des vies. Donc en cours de concrétisation pour ne pas dire non-encore réalisée, la carte en bas nous montre les 3 types d’adhésions faisant les approches pour chaque pays participant.

L’Afrique est, depuis 30 mai 2019, la plus vaste zone de libre-échange dans le Monde.
31 mai 2019

C’est pour cela que les statistiques commerciales, qui sont les données ne peuvent encore être générées, l’exercice est en cours. Les différentes autorités douanières, propres aux membres, utilisent des modèles différents pour suivre les flux des échanges. Et certaines peuvent ne pas être en adéquation avec les attentes, pour un marché estimé à plus de 3000 milliards de $.

Vendredi 9 juillet 2021, le nombre de pays ayant ratifié l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est passé à 40, l’Afrique compte cependant 55 nations. Les plus récentes signatures sont de la Zambie, du Malawi, de l’Algérie et du Burundi, d’après une déclaration d’un haut responsable aux journalistes le vendredi 9 juillet.

L’expérience de l’Union européenne a servi d’inspiration à l’ambition africaine. Ce modèle indique précisément ce qu’il faut suivre ou éviter. La reproduction de certains schémas peut ne pas convenir aux pays du sud, en dépit même que les visions soient continentales. Alors apparait l’idée du passeport unique pour faciliter la mobilité ainsi que celle de la monnaie unique pour les transactions.

La décision de lancer le projet de zone de libre-échange continentale est prise en janvier 2012, lors de la 18e session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine. L’objectif fixé pour créer cette zone de libre-échange date de 2017. Sans des échanges commerciaux significatifs, les ratifications n’auront aucun sens. Des actions politiques alimentées des ambitions économiques des nations tentent.

Sans concessions, les BRICS et la gouvernance du Monde en question. (2ème Partie)
13 octobre 2016
La zone de libre-échange continentale vise à réduire les coûts commerciaux, éliminer 90 % des droits de douane comme des taxes entravant des transactions de produits dont les populations en ont besoin. Permettre à l’Afrique de s’intégrer davantage dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, passe certainement par les facilités pour les entités qui la composent.

Une session dernière du Conseil des ministres, du début juillet, a indiqué que 86 pour cent des négociations sur les règles d’origine étaient conclues. L’objectif officiel d’au moins 90 pour cent des rapports doivent les règles bouclées dans les deux prochaines semaines, s’accélèrent.

Un rapport sur les impacts de la ZLECAF sur six pays a été lancé le 12 juillet 2021, il servira d’un premier bilan. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Mozambique, la Tunisie et l’Ouganda. Cette étude pourra faire ressortir les sujets dont la nécessité de créer des chaînes de valeur régionale.

AfricanContinentalFreeTradeArea.svg
Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 - CC BY-SA 4.0, Link
Carte de l’Accord de libre-échange continental africain.
  Parties ratifiantes
  Signé en mars 2018, non ratifié
  Signé en juillet 2018 ou plus tard, non ratifié
Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Afrique

     

Pas de licence spécifique (droits par défaut)

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?